Des exigences du client au résultat du projet
Gérer le contenu du projet, c’est s’intéresser à l’élaboration progressive et méthodique du résultat du projet, en partant du besoin exprimé par le client pour aboutir au produit final accepté par ce même client. Le domaine de gestion du contenu constitue la colonne vertébrale du projet. Tous les autres domaines ( gestion du temps, gestion des ressources, gestion des couts, communication…) soutiennent la gestion du contenu comme mes muscles donnent force et mouvement au squelette.
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La gestion du contenu du projet

– État latent. En tout début de projet le produit n’existe que sous la forme d’un besoin identifié. c’est l’état latent.
– État fonctionnel . A l’issue de l’analyse fonctionnelle qui sera l’objet de la prochaine leçon, le besoin est entièrement et précisément décrit sous la forme du cahier des charges fonctionnel (CDCF). A ce stade on sait précisément …….. Pour lire la suite souscrivez un abonnement PREMIUM ou si vous êtes déjà abonné connectez-vous


dans la leçon « Centrer l’attention sur l’utilisateur avec l’approche fonctionnelle ».
L’analyse fonctionnelle est une discipline très connue, parfaitement codifiée et documentée, et qui plus est enseignée dans toutes les filières techniques. Nous n’en présenterons ici qu’un bref résumé.
Pour comprendre les termes d’approche fonctionnelle ou d’analyse fonctionnelle il suffit de savoir que ces expressions font référence aux fonctions du produit. Une fonction du produit est un service que doit rendre ce produit. Par exemple un instrument d’écriture doit laisser sur le papier une trace visible. Peu importe à ce stade que cette trace soit due à la présence d’encre ou de graphite dans cet instrument. Le choix entre encre et graphite sera fait plus tard de façon à faire le meilleur compromis entre les différentes fonctions attendues et le coût engendré par ce choix.
L’approche fonctionnelle est une posture intellectuelle très saine, qui consiste, face à un problème, à raisonner d’abord en terme de fonctions pour ne rechercher les solutions que dans un deuxième temps.
L’analyse fonctionnelle (on devrait dire l’analyse fonctionnelle du besoin) est une démarche construite qui vise, pour un produit donné, à identifier et décrire la totalité des fonctions attendues de ce produit. L’analyse fonctionnelle du besoin s’achève par la rédaction du Cahier Des Charges Fonctionnel (CDCF).
Citons pour être complet le cas particulier des produits de série destinés à être commercialisés vers un large public. Dans ce cas l’analyse fonctionnelle du besoin doit être précédée d’une étude de marché, elle-même consignée dans un Cahier des charges marketing (CDCM)


Le CDCF est contextuel : qui dit nouveau projet dit nouveau CDCF, ce qui n’est pas contradictoire avec le fait d’utiliser le retour d’expérience des projets antérieurs pour gagner du temps et éviter des oublis. La rédaction du CDCF devrait toujours être un travail de groupe impliquant toutes les parties prenantes du projet, y compris et surtout les futurs utilisateurs.

Voici ce que peut être le plan-type d’une …….. Pour lire la suite souscrivez un abonnement PREMIUM ou si vous êtes déjà abonné connectez-vous
De l’idée au produit final, l’indispensable validation du concept
Les produits ne naissent pas tels qu’on les trouve dans le commerce. Je me souviens d’une discussion d’ingénieurs dans le bureau d’études d’un grand groupe automobile français. La maquette objet des discussions était un assemblage de cartons d’emballage figurant l’avant d’un véhicule. La colonne de direction était faite du manche d’un balai emprunté à la femme de ménage. Ceci était le tout début d’un long processus de conception qui serait suivi de nombreuses réalisations ultérieures avant d’aboutir peut-être à votre propre voiture…
Quelques points de vocabulaire
Voici la liste des différents objets (matériels ou virtuels) que l’on est susceptible de réaliser tout au long du projet d’innovation pour valider, pas à pas, les choix de conception. L’énumération part du plus simple, du plus économique et du plus éloigné du futur produit, jusqu’au plus élaboré réalisé à grands frais.
– Croquis, rough, esquisse, singe… La plupart du temps, le premier début de représentation du futur produit s’élabore en quelques secondes avec ce que l’on a sous la main en réunion : du papier, des crayons de couleur, une paire de ciseaux ou au mieux de la gomme « Patafix » pour des objets en trois dimensions. Il ne faut pas négliger cette étape : elle permet aux participants (en tout cas les plus habiles d’entre eux) de faire comprendre leur vision du futur produit bien mieux que ne permettraient des mots. Ces réalisations portent le nom de croquis, de rough (brouillon en anglais), d’esquisses ou de singe pour les silhouettes réalisées en papier découpé.

– Le prototype. A la différence de la maquette, le prototype est strictement identique au futur produit. Sa particularité est d’être réalisé avec des moyens différents de ceux qui seront utilisés pour la production de série. La raison d’être du prototype est de permettre la validation de la conception avant de lancer la fabrication en série. Le prototype peut couter des centaines de fois plus cher que le produit de série, ce qui n’est pas un handicap lorsqu’il s’agit de vendre des millions de stylos, de téléphones ou de voitures.
– Un démonstrateur, ou pilote industriel est une installation de production réalisée à échelle réduite, permettant d’expérimenter le fonctionnement d’un procédé industriel nouveau.
– La pré-série est constituée de produits en tout point identiques à ceux qui seront commercialisés. Le but est double : vérifier la capabilité des moyens de production de série et de tester l’utilisabilité des produits et leur acceptabilité, ceci en les confiant, en général gratuitement, à une clientèle sélectionnée.
Les outils de prototypage
Les métiers de la mécanique, du bêtiment et de l’informatique disposent d’une large panoplie d’outils de maquettage et de prototypage :
– Mécanique, mécatronique, plasturgie
Le maquettage manuel est encore largement répandu, notamment pour les maquettes d’aspect réalisées par exemple en mousse rigide ou en bois.
Le maquettage numérique a pris une grande place dans la plupart des industries. Des logiciels comme CATIA sont capables de gérer l’assemblage complet d’un avion de ligne, des centaines de concepteurs répartis sur toute la planète travaillant simultanément sur le modèle numérique.
L’usinage en commande numérique est largement utilisé pour fabriquer les pièces issues du modèle numérique.
La stéréolythographie et aujourd’hui les imprimantes 3D apportent également leur contribution à la réalisation de pièces prototypes
– Bâtiment
La conception assistée par ordinateur (CAO) a conquis le secteur du bâtiment depuis plusieurs dizaines d’allées. Plus récemment le concept de maquette BIM (pour Building Information Modeling) révolutionne le domaine de la construction en associant la maquette virtuelle les données techniques, le prix et même le planning de réalisation.
– Systèmes d’information (logiciels, internet)
De nombreuses applications dits de « wireframe » (maquette fonctionnelle) comme Balsamiq ou Invision permettent aux développeurs de maquetter leurs interfaces.
Le modèle de développement en cascade
Au cours de ces dernières décennies sont apparus des « modèles de développement » successifs, généralement prévus pour s’appliquer au domaine de l’informatique mais qui en pratique s’appliquent également aux projets technologiques, notamment à la conception des produits industriels. Voici une brève présentation des plus connus de ces modèles.

Le modèle de développement en Vé

Le modèle en spirale

– Les quatre quadrants de la spirale correspondent a des activités de nature différente :
1 identification
2 étude
3 réalisation
4 évaluation.

Le transfert de propriété du produit

Le contenu et lea méthodologie de l’exposé me paraissent pertinents
Merci pour votre acceptation de ma part, j’espère pouvoir profiter de certaines connaissances pertinentes de gestion de projet.