Plus aucun secteur d’activité n’échappe aujourd’hui au management par projet et à son langage bien particulier. Des expressions comme « maître d’oeuvre », « jalon », « livrable », « recette » et bien d’autres, jadis confinées aux métiers de l’industrie, envahissent aujourd’hui des domaines aussi divers que l’informatique, l’humanitaire ou la finance. Honte au chef de projet qui ne sait pas qu’un indicateur doit être SMART, que REX n’est pas le chien du commanditaire ou qu’une immobilisation corporelle n’est pas une prise de judo ! Ce lexique puise aux sources les plus sérieuses et les mieux documentées. Il dresse une liste exhaustive des termes rencontrés dans le quotidien du chef du projet, en accompagnant chacun d’entre eux d’une explication claire et concise. La précision des définitions, la présence de nombreux schémas et d’exemples simples et compréhensibles en font un véritable manuel de gestion de projets.
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ABS (Activity Breakdown Structure)
Le sigle « ABS » est issu de l’anglais Activity Breakdown Structure que l’on peut traduire en français par « structure de décomposition des activités ». L’ABS est la liste hiérarchique (ou indentée) des activités du projet. Le mot Activité est pris ici au sens générique et non au sens des travaux à réaliser (qui feront l’objet de la WBS). Chaque ligne de l’ABS concerne l’une des branches métier de l’organisation (OBS) chargée de la mise en œuvre du projet. La construction de l’ABS fait partie du processus de structuration
Exemple simplifié d’ABS :
Acceptation (Acceptance) voir Recette
Accompagnement (Coaching)
Le terme anglophone de « coaching » est beaucoup plus utilisé en France que son équivalent francophone « Accompagnement ». On distingue l’accompagnement individuel et l’accompagnement d’équipe. L’accompagnant (le coach) aide le chef de projet (ou l’équipe projet) à faire face à ses difficultés. Ceci sans se substituer aux individus et sans jamais porter de jugement. Le mot coaching est quelquefois traduit par « compagnonnage »
Achèvement (Completion. Close out)
Le mot « achèvement » décrit la fin d’une action (d’une tâche, d’un lot de travaux, d’une phase ou du projet lui-même).
On trouve notamment le mot achèvement dans les expressions « date d’achèvement » « pourcentage d’achèvement » « achèvement au plus tôt » « achèvement au plus tard »
Achèvement au plus tard
L’achèvement au plus tard est la date maximale d’achèvement de l’action, au-delà de laquelle la date objectif de fin de projet ne sera plus respectée.
Achèvement au plus tôt
L’achèvement au plus tôt est la date minimale prévue à partir de laquelle une action peut se terminer.
Acompte (Down payment)
L’acompte correspond au versement par le client à son fournisseur, à un moment bien précis, d’une partie du montant de la commande. Dans un esprit de juste répartition des risques, l’acompte matérialise l’engagement du client dans le projet et évite au fournisseur de faire une avance de trésorerie qui pourrait le mettre en difficulté. Si le projet est bien construit, le versement des acomptes est calé sur les jalons du projet et conditionné par l’acceptation d’un certains nombre de livrables intermédiaires, associés à ces jalons.
Action (Action)
Une action est une opération, due à un agent quelconque, et qui provoque une transformation, qui produit un effet, qui a une influence. Dans cet lexique, le mot « action » regroupe les expressions « Tâche » et « Lot de travaux » et le mot « action » dans son sens générique comme par exemple dans les expressions « plan d’actions » et ci-dessous « action préventive »
Action préventive ou mesure préventive
Dans la gestion des risques du projet, une action préventive a pour but de réduire la probabilité d’occurrence du risque. Par exemple si le risque considéré est la non livraison d’un composant à la date prévue, une action de prévention peut être de téléphoner au fournisseur régulièrement pour s’enquérir de la bonne prise en compte de la commande, puis de son acheminement.
Activité (Activity)
Dans le langage courant, les mots tâche et activité sont considérés comme synonymes. Dans certains des référentiels des organismes faisant autorité en management de projet (AFNOR, AFITEP et PMI), la différence entre activité et tâche n’est pas clairement établie.
Dans ce lexique comme pour la plupart des praticiens le sens des deux mots diffère clairement : une activité est une spécialité métier qui devra être mise en œuvre sur ….Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne une tâche au moins du projet. A l’inverse une tâche est l’action consistant à mettre en œuvre une activité sur un élément du produit.
Un exemple pour bien comprendre la différence entre activité et tâche : dans un projet de bâtiment, maçonnerie et métallerie sont des activités, « construire le mur nord » et « poser le balcon » sont des tâches.
La traduction anglaise « activity » est utilisé dans le sigle « ABS » Activity Breakdown Structure »
Actualisation (Discounting. Price adjustment)
Actualiser c’est rendre actuel, donc mettre à jour. L’actualisation du planning consiste à le mettre à jour en fonction des dernières informations collectées.
Actualiser un prix c’est le réévaluer en fonction de la variation de certains indices. Ces indices peuvent être liés à l’inflation, au cours d’une matière première, etc…
En matière de rentabilité des investissements l’expression « taux d’actualisation » a une signification extrêmement précise.
Adhocratie (Adhocracy)
Adhocratie est un néologisme (provenant du terme latin « ad hoc ») utilisé pour désigner une forme d’organisation dans laquelle les contributeurs d’un projet travaillent dans le cadre de groupes-projets bénéficiant d’une autonomie importante. Un organisme qui adopte l’adhocratie comme modèle met en place une structure adhocratique, également appelée structure polycellulaire.
Affaire (Business)
La gestion de projet est appelée gestion d’affaire dans les entreprises dont la vocation est de de réaliser des projets pour le compte d’autrui, dans une relation client-fournisseur. La gestion d’affaire englobe les activités amont et aval du projet lui-même. Le Cycle de vie de l’affaire peut être décomposé en 5 phases : Prospection – Proposition – Négociation – Réalisation – Fidélisation. Coté maîtrise d’œuvre (fournisseur) l’affaire est pilotée par un Ingénieur d’affaires éventuellement assisté d’un chef de projet
Affectation des ressources (Resources assignment)
En planification de projet il est d’usage de procéder en deux temps. Le premier temps consiste à décomposer le projet (ou le lots de travaux) en tâches, puis à définir les durées de tâche et les liens logiques entre les tâches. C’est seulement dans un deuxième temps que l’on procède à l’affectation des Ressources aux tâches. Affecter les ressources c’est tout simplement définir quels moyens, en hommes et matériels, doivent être affectés à chacune des tâches.
Affordance (Affordance)
Le mot « affordance » est emprunté à l’anglais, il est de création récente. Si le mot est étrange, sa signification est très simple : l’affordance est la capacité d’un objet à suggérer par sa seule apparence ce à quoi il sert et la façon dont on doit l’utiliser. Un objet ou une interface informatique parfaitement affordants n’ont pas besoin de notice d’utilisation.
AFITEP
L’Association Francophone de Management de Projet a été créée en 1982 pour fédérer les professionnels du management de projet. AFITEP est membre de l’International Cost Engineering Council (ICEC). AFITEP délivre une certification de compétences en gestion et en direction de projet et contribue à l’élaboration des normes françaises portant sur le management de projets.
AFNOR
L’Association Française de NORmalisation (AFNOR) est l’organisme officiel français de normalisation. L’AFNOR anime le système français de normalisation. A ce titre elle représente la France auprès de l’Organisation internationale de normalisation (ISO) et du Comité européen de normalisation (CEN). AFNOR élabore et édite les normes NF.
Agilité (Agility) Voir méthodes agiles
Aléa (Contingency)
L’aléa est un événement dont l’apparition n’est pas certaine et dont la manifestation est susceptible d’affecter les objectifs du projet.
L’aléa se distingue du risque en ce sens que l’on ne sait ni le définir avec précision, ni le situer avec exactitude dans le temps, encore moins estimer son impact sur le projet.
On parlera de risque (et non d’aléa) si on est capable d’identifier l’évènement redouté, de situer dans le temps la période à laquelle il est susceptible de se produire, de le caractériser en terme d’impact sur les objectifs et de proposer des actions susceptibles de supprimer ou réduire cet impact.
Comme son nom l’indique la « Provision pour aléas » est prévue pour faire face aux aléas qui ne manqueront pas de survenir.
Allocation des ressources
L’allocation est l’action d’allouer. Allouer des ressources à un projet c’est en autoriser l’emploi sur ce projet. L’allocation des ressources est une décision du niveau stratégique contrairement à l’affectation des ressources qui est une décision du niveau opérationnel.
Allotissement (Allotment)
L’allotissement est l’action de regrouper les livrables (et les tâches associées) en groupes homogènes appelés « lots de travaux » en vue de répartir les lots entre différents fournisseurs.
AMDEC (FMECA : Failure modes, effects and criticality analysis)
Très utilisée dans le cadre des projets d’investissement industriels, l’Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets et de leur Criticité est une démarche de fiabilisation des procédés, des processus et des matériels. L’AMDEC se pratique en groupe de travail.
AMOA voir Assistance à maîtrise d’ouvrage
Amortissement (Amortization)
L’amortissement correspond à la prise en compte financière de la dépréciation d’un bien au cours du temps. Le calcul de l’amortissement est indispensable pour justifier de l’opportunité d’un Investissement.
Analyse défectuologique voir Défectuologie
Analyse de la valeur (Value Analysis)
L’analyse de la valeur (AV) est une méthode de conception (ou de re-conception) de produits industriels. Elle vise à concevoir le produit le plus économique à produire et le plus satisfaisant possible pour le client-utilisateur. L’analyse de la valeur est principalement mise en œuvre dans les projets d’innovation.
La caractéristique exclusive de l’AV est de produire une analyse des coûts par fonction du produit. La mise en relation de l’utilité, de la performance et du coût de chacune des fonctions est un puissant vecteur d’amélioration du produit et de réduction de son coût de revient.
Illustration : Les graphes utilité/performance/couts en analyse de la valeur.
Le profil d’utilité du produit correspond …. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne aux attentes du « client-utilisateur » vis à vis de chacune des fonctions de ce produit. Les fonctions (F1 à F6 dans l’exemple) sont classées de gauche à droite en fonction de l’importance que leur donne le client-utilisateur.
Le profil de performance représente la façon dont un produit donné satisfait au besoin.
Le profil de coût représente, pour le produit considéré, la somme engagée pour réaliser chaque fonction.
Le rapport entre les surfaces occupées par le profil d’utilité et le profil de performance, exprimé en pourcentage, représente la performance globale du produit.
Grâce à cette analyse il devient possible de comparer, le plus objectivement possible, plusieurs produits répondant à un même besoin. Il devient possible également de porter un diagnostic du produit et de mettre en évidence les pistes d’amélioration. Dans l’exemple, la fonction F4 pose un problème majeur : elle est mal satisfaite par le produit alors qu’elle a une importance majeure pour le client-utilisateur. La fonction F1 quant à elle a couté très cher eu égard à son utilité moyenne et à sa performance faible.
Analyse de sensibilité (Sensitivity analysis)
L’analyse de sensibilité vise à estimer l’impact des erreurs de prévision (volumes de vente, retard du projet…) sur l’objectif stratégique (ou but) du projet (par exemple sur la rentabilité)
Analyse des risques du projet (Risk analysis)
L’analyse des risques du projet se situe à deux niveaux différents et sous deux formes différentes.
L’analyse des risques stratégiques est l’affaire de la Maîtrise d’ouvrage. Son but est d’obtenir la meilleure garantie possible que le projet atteindra son but (qu’il remplira ses promesses).
L’analyse des risques opérationnels est l’affaire de la Maîtrise d’œuvre. Elle vise à obtenir la meilleure garantie possible que l’objectif du projet sera atteint.
Analyse de tendance (Trend analysis)
L’analyse de tendance est la mesure de l’écart de performance du projet entre le référentiel de projet et la réalité. Elle utilise comme donnée d’entrée les rapports d’avancement.
Analyse fonctionnelle (Functional analysis)
Bien que largement répandu le terme d’analyse fonctionnelle est incomplet. En gestion de projets on devrait parler pour éviter toute ambiguïté d’analyse fonctionnelle du besoin (AFB). La démarche d’AFB consiste à décrire d’une façon aussi exhaustive et aussi précise que possible les fonctions d’un produit. Ce produit fait bien entendu partie des livrables du projet. L’AFB est un outil indispensable des projets d’innovation. Le document de sortie de l’AFB est le Cahier des charges fonctionnel (CDCF).
Analyse logique du projet (Project network analysis)
L’analyse logique du projet consiste à identifier les tâches du projet et les liens de dépendance entre ces tâches. Le résultat de l’analyse logique est le réseau logique du projet.
Analyse SWOT voir SWOT
Analyse systémique (Systemic analysis)
L’analyse systémique ou « approche système » est une démarche intellectuelle qui consiste à décomposer tout ensemble complexe (technique, humain ou autre) en sous-ensembles. La structure interne de chaque sous-ensemble est ensuite ignorée au profit des transactions entre les différents sous-ensembles considérés comme des « boites noires ». La démarche d’analyse de projet est basée sur ce principe.
Illustration : Le processus du projet vu sous l’angle de l’analyse systémique.
Ancêtre voir Prédécesseur
Année.personne et année.homme (Man.year) voir Charge de travail
Antécédent voir Prédécesseur
Appel à propositions voir Appel d’offres
Appel d’offres (Inquiery. Call for tender)
La procédure d’appel d’offres vise à sélectionner l’entreprise à laquelle on confiera la réalisation de tout ou partie du projet. Le plus souvent l’appel d’offres se déroule suivant une procédure précise : Rédaction du dossier d’appel d’offres, consultation des entreprises préalablement identifiées, réception et dépouillement des offres, négociation avec les entreprises les mieux placées, contractualisation. La procédure d’appel d’offres est l’un des piliers du code des marchés publics.
Approbation(Approval) voir recette
Approche systémique voir Analyse systémique
APS et APD voir l’expression « avant-projet »
Arborescence (Tree)
L’arborescence (du mot « arbre ») est le découpage d’un ensemble d’éléments par niveaux successifs de telle sorte qu’un élément de niveau « N » soit rattaché à un élément et un seul du niveau immédiatement supérieur. Lors de la structuration du projet, on établit successivement tout ou partie des arborescences suivantes : l’arborescence fonctionnelle FBS, l’arborescence produit PBS, l’arborescence des zones ZBS, l’arborescence des travaux WBS, l’arborescence des ressources RBS, l’arborescence de l’organisation OBS.
Arbre d’objectifs ou arbre des objectifs
L’arbre d’objectifs est un outil de la GAR (Gestion Axée sur les Résultats) utilisé pour décliner la finalité du projet en objectifs généraux puis en objectifs spécifiques et enfin en actions. L’arbre d’objectifs est obtenu par inversion des propositions de l’arbre du problème.
Illustration : L’arbre des objectifs dans le cas d’un projet de développement communautaire.
Arbre du problème (ou arbre à problème)
L’arbre du problème est un outil de la GAR (Gestion Axée sur les Résultats) utilisé pour décrire le problème à résoudre en mettant en évidence ses causes. L’arbre comporte classiquement 7 niveaux. Le problème central correspond au tronc de l’arbre. Les causes et sous-causes correspondent aux racines. Les conséquences du problème correspondent aux branches de l’arbre.
Illustration : L’arbre du problème dans le cas d’un projet de développement communautaire.
Architecte fonctionnel
L’expression « Architecte fonctionnel » est une expression en vigueur dans les projets informatiques. L’architecte fonctionnel est un expert en informatique. son rôle est d’assurer la cohérence de la structure fonctionnelle des systèmes informatiques de l’organisme.
Architecte technique
L’architecte technique est un expert en informatique. son rôle est d’assurer la cohérence de l’infrastructure technique des systèmes informatiques de l’organisme en terme de configuration, d’évolution et de standardisation des solutions.
Artefact
Le mot « artefact » signifie littéralement « effet de l’art ». En science un artefact est un effet indésirable comme par exemple un signal parasite en électronique. En gestion de projet c’est la signification initiale du mot qui est reprise : l’artefact est un produit ayant subi une transformation par l’homme. On trouve ce mot dans les méthodes agiles et notamment Scrum. L’artefact des méthodes agiles est l’équivalent du livrable des méthodes prédictives. On distingue ainsi les artefacts d’ingenierie et les artefacts de gestion.
Asit
ASIT est une méthode dédiée aux projets d’innovation. ASIT est souvent comparée à Triz, bien qu’elle soit beaucoup plus facile à mettre en œuvre.. Pour découvrir la méthode ASIT, voyez le site solidcreativity
Assistance à maîtrise d’ouvrage (AMOA)
Lorsque le Maître d’ouvrage (MOA) n’a pas les compétences nécessaires pour exprimer ses besoins et définir les objectifs du projet de façon claire, il peut se faire aider par un organisme compétent. Ce dernier sera alors en position d’assistance à maîtrise d’ouvrage.
Astreinte amont voir Prédécesseur
Astreinte aval voir Successeur
Atelier de lancement voir Réunion de lancement
Audit de projet
L’audit de projet est un examen approfondi de la situation d’un projet, en vue de donner une visibilité maximale à l’instance de pilotage. Comme tout audit, l’audit de projet doit être réalisé par un expert impartial.
Avancement (Status)
Au cours de la réalisation du projet il est essentiel de mesurer la progression. Le chef de projet doit être capable de répondre à tout moment à la question « sommes-nous en avance ou en retard », et d’annoncer la valeur numérique des écarts. La réponse à ces questions passe notamment par la mesure du pourcentage d’avancement des tâches élémentaires.
La formule générale du calcul de l’avancement est …. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne de la forme suivante :
Avancement % = (fait / (fait + reste à faire)) x 100.
Il existe trois façons de mesurer le « fait » et le « reste à faire » : en temps, en charge et en terme de résultat obtenu. Dans ce dernier cas on parle d’avancement physique ou d’avancement technique.
Par exception on peut utiliser les méthodes dites « avancement zéro-cent » ou « jalonnement de tâche
Avancement en charge
Dans le calcul de l’avancement en charge on compare les charges de travail prévues et réelles. Dans la formule générale Avancement % = (fait / (fait + reste à faire)) x 100 le « fait » et le « reste à faire » s’expriment en unités de charge : heures.homme, jours.homme, semaines.homme ou mois.homme.
Avancement en temps
Dans le calcul de l’avancement en temps on compare les durées prévues et réelles. Dans la formule générale Avancement % = (fait/(fait + reste à faire)) x 100 le « fait » et le « reste à faire » s’expriment en unités de temps: heures, jours, semaines ou mois.
Il est impossible de consolider l’avancement en temps, sauf à introduire un coefficient de pondération des tâches.
Avancement global du projet (Percentage completion)
La consolidation de l’avancement des tâches au niveau des lots de travaux ou du projet demande beaucoup de prudence. Seul l’avancement en charge peut être consolidé sans précaution (avancement global = (total des charges consommées / (total des charges consommées + total des charges restantes))x100)
Pour l’avancement en temps et l’avancement physique ce calcul serait une aberration.
La valeur d’avancement global du projet est notamment utilisée pour le tracé de la zone de marge.
Avancement physique (Physical progress)
Dans le calcul de l’avancement physique (également appelé « avancement technique ») on mesure la proportion de résultat obtenu. Dans la formule générale Avancement % = (fait / (fait + reste à faire)) x 100 le fait et le reste à faire s’expriment sous la forme de grandeurs physiques : mètres-cube de béton, tonnes de tuyaux, nombre de plans, etc. Du fait de l’hétérogénéité des tâches du projet la consolidation de l’avancement demande des précautions. Il est indispensable soit de pondérer les tâches, soit d’utiliser la méthode de la valeur acquise
Avancement technique voir Avancement physique
Avancement zéro-cent
Lorsque la durée d’une tâche est faible au regard de la fréquence d’actualisation du planning, on renonce à mesurer son avancement et l’on consdère celui-ci comme ayant la valeur zéro tant que la tâche n’est pas achevée et la valeur 100 ensuite.
Avant-projet (Preliminary project)
Contrairement à ce que son nom pourrait le laisser penser, l’avant-projet ne précède pas forcément le projet (les dépenses engagées pour réaliser l’avant-projet ont vocation à être comptabilisées au titre du projet). L’avant-projet consiste à étudier la ou les réponses pouvant satisfaire à la demande.
Pour plus d’informations sur l’avant-projet dans les marchés publics, voir cette page
Avant-projet définitif (APD)
L’avant-projet définitif (APD) consiste à approfondir la solution choisie jusqu’à disposer de toutes les informations (plans, métrés, devis…) qui permettront le passage à la réalisation.
Avant-projet sommaire (APS)
L’avant-projet sommaire (APS) consiste à imaginer et décrire de façon globale une ou plusieurs solutions au problème posé et à estimer leur coût. La maîtrise d’ouvrage choisit ensuite l’une des solutions proposées.
Avenant (Addendum)
L’avenant est un document qui vient modifier ou compléter un contrat en cours d’exécution. Le plus souvent l’avenant correspond à une demande de travaux supplémentaires formulée par le maître d’ouvrage.
BAA (Budget à achèvement) voir Coût prévisionnel final
Backlog du produit
L’expression « Backlog du produit » est en vigueur dans les méthodes agiles. Le backlog du produit est la liste des exigences, exprimées dans le langage de l’utilisateur. La rédaction d’une exigence doit respecter un formalisme très particulier : « en tant que….. je souhaite…….. afin de ……… ». Par ailleurs, comme dans un cahier des charges fonctionnel, chaque exigence doit être assortie de critères d’acceptation.
Backlog du sprint
L’expression « Backlog du sprint » est en vigueur dans les méthodes agiles. De même que le projet est divisé en sprints, le backlog du produit est décomposé en backlogs de sprint qui regroupent l’ensemble des fonctionnalités qui devront être réalisées dans le sprint.
Bailleur de fond
Dans un projet, le « bailleur de fonds » est tout simplement celui qui apporte, par exemple sous la forme d’un prêt, les moyens financiers.
Dans l’absolu, le bailleur de fonds peut être …. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne une personne physique ou une personne morale (institution ). En pratique, les bailleurs de fonds sont le plus souvent des institutions spécialisées, privées ou publiques, capables de mobiliser des moyens financiers importants.
L’expression « bailleur de fonds » est le plus souvent utilisée dans les projets internationaux d’aide au développement. Parmi les plus connus des bailleurs de fonds institutionnels : la Banque Mondiale, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), l’United States Agency for International Development (USAID).
BAPO (Budget Actualisé Prévisionnel de l’Opération) voir Coût prévisionnel final
Barre d’avancement
Dans le diagramme de Gantt il est courant de représenter l’avancement d’une tâche par une barre noire appelée barre d’avancement. L’extrémité gauche de la barre d’avancement coïncide avec le début de la tâche et sa longueur est une fonction de la longueur de la barre de tâche correspondant à la valeur d’avancement.
Illustration : En noir, la barre d’avancement dans Microsoft Project.
Besoin
Dans le langage courant on appelle besoin la nécessité ou le désir éprouvé par un individu. Dans le domaine du management de projets, deux cas sont à considérer.
– Dans les projets d’innovation produit ou service, le besoin est …. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne celui d’une clientèle en puissance, besoin diffus et rarement exprimé. Le rôle des services marketing est d’imaginer le concept de produit et/ou de service qui apportera la meilleure réponse au besoin. Le concept de produit défini par le marketing est consigné dans le cahier des charges marketing (CDCM). Les personnes chargées de l’étude transcrivent ensuite cette demande sous la forme du cahier des charges fonctionnel (CDCF) qui devient le référentiel du besoin pour toute la suite du projet.
– Dans la relation maîtrise d’ouvrage maîtrise d’œuvre et plus généralement dans la relation client fournisseur, le besoin prend la forme d’exigences, donnant lieu à des spécifications fonctionnelles et des spécifications techniques. Le produit du projet est la réponse apportée à ces exigences.
Bilan du projet (Project closure report)
Le bilan du projet est un document qui officialise la clôture du projet. Le bilan du projet est à la base du retour d’expérience. En ce sens il doit faire état :
– des connaissances et des expériences acquises au cours du projet.
– des écarts entre la réalité et les objectifs initiaux.
– des difficultés rencontrées et des préconisations pour éviter que les mêmes causes ne produisent les mêmes effets lors des projets futurs.
Biomimétisme (Biomimicry)
Le biomimétisme, défini par Janine Benyus en 1997, est une démarche d’innovation, qui fait appel au transfert et à l’adaptation des principes et stratégies élaborés par les organismes vivants et les écosystèmes, afin de produire des biens et des services. Appliqué au projet d’innovation, le biomimétisme est un outil de recherche d’idées qui consiste à identifier dans la nature des problématiques analogues à celle du sujet traité et à s’en inspirer.
Illustration : Un exemple de biomimétisme : Les structures en nid d’abeille.
Commentaires du schéma :
Chacun sait que les alvéoles dans lesquelles les …. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne abeilles stockent le miel forment un »gâteau » constitué d’un assemblage de canaux hexagonaux (image de gauche). Cette structure a été observée par Aristote et à sa suite par de nombreux savants. De nos jours la structure dite en « nid d’abeille » est mise en œuvre dans de nombreux produits industriels. Image du centre : un panneau composite, solution très utilisée en construction aéronautique, qui optimise le ratio rigidité/masse,. Image de droite, une structure alvéolée pour le maintien en place de gravier dans des allées. Ces trois exemples illustrent la notion de biomimétisme.
Bionique (Bionic)
Le mot « bionique » a longtemps été utilisé pour désigner les méthodes de conception s’inspirant de la nature. Il a été remplacé dans cette acception par celui de « Biomimétisme ». Le terme bionique désigne désormais les dispositifs techniques destinés à remplacer un organe humain défaillant (par exemple un pied bionique)
Illustration : Un pied bionique.
BIPO voir Budget initial
Brainstorming voir Remue-méninges
Brevet d’invention (Patent)
Le brevet est un titre de propriété industrielle qui confère à son titulaire le droit d’interdire l’exploitation à un tiers. La durée de protection est de 20 ans non renouvelable. On ne dépose pas un brevet mais une demande de brevet. En France c’est L’INPI qui est en charge des questions de propriété industrielle et donc qui délivre les brevets d’invention.
Illustration : La démarche de dépôt de brevet d’invention.
(1) Pour qu’il y ait activité inventive, les quatre conditions ci-dessous doivent être réunies :. Le dispositif doit apporter une réponse technique à un problème technique
. La solution doit être …. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne non évidente (notion de préjugé vaincu)
. La solution ne doit pas être contenue dans l’état actuel de la technique
. L’information sur l’invention ne doit pas être disponible (elle ne doit pas être publiée, le prototype ne doit pas être visible, aucune présentation ne doit avoir été faite à des utilisateurs potentiels).
Il faut par ailleurs noter que si la juxtaposition de solutions connues n’est pas brevetable, leur combinaison l’est.
Budget (Budget)
Dans l’expression « budget du projet » le mot budget désigne à la fois le coût global du projet et le détail de ce coût par ligne budgétaire. Le budget a vocation à évoluer en cours de projet.
Illustration : Le processus d’élaboration du budget et la question des couts dans la relation d’affaire.
Budget à achèvement (Budget at completion)
En abrégé : BAA. Estimation en cours de projet de la valeur finale du budget.
Budget à date (Current budget)
Le budget à date est l’estimation, à un moment du projet, de la valeur du budget, en tenant compte du budget initial et des modifications intervenues entre le lancement du projet et la date d’état. Ces modifications peuvent jouer à la hausse (par exemple augmentation du périmètre à l’occasion d’une demande de travaux supplémentaires) ou à la baisse (par exemple application d’une clause de révision des prix si le prix d’achat d’une matière a baissé).
Budget actualisé prévisionnel de l’Opération (BAPO) voir Budget à achèvement
Budget de référence voir Budget initial
Budget encouru(Incurred budget) voir Coût Budget du Travail Prévu
Budget initial (Initial budget)
Le budget initial, ou BIPO pour « Budget Initial prévisionnel de l’Opération » ou encore budget de référence correspond au montant du projet établi sur la base de l’avant-projet définitif. Il est calculé de façon analytique en consolidant le coût des tâches au niveau du projet (CBS), puis en majorant ce total des provisions, réserves et autres postes de dépense globaux.
Budget préliminaire (Prelimitary budget)
Le budget préliminaire est établi en tout début de projet, lors de la phase exploratoire. Il est élaboré à l’aide de l’une des nombreuses Méthodes d’estimation globales, généralement sur la base d’un avant-projet sommaire.
Budget risques
Dans un projet, le budget risques est destinée à financer les actions de maîtrise des risques. A ne pas confondre avec la provision pour aléas. Le budget risque est dépensé pour prévenir les risques, la provision pour financer les conséquences des risques qui se sont manifestés et des aléas.
Budgetisation (Cost budgeting)
La budgétisation est l’ensemble des travaux d’élaboration puis de révision du budget.
Bureau des projets (Project management office ou PMO)
Rattaché à un niveau élevé de la hiérarchie, le bureau des projets est garant des bonnes pratiques de l’organisme en matière de management de projets, de la cohérence et de la régulation des différents projets du portefeuille. En pratique il est chargé de …. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne tout ou partie des missions suivantes : Choix et déploiement des méthodes et outils (logiciels) de gestion de projet. Établissement et/ou homogénéisation des procédures. Priorisation des projets. Arbitrage entre les chefs de projet en cas de pénurie de ressources internes ou de conflits. Formation des chefs de projet.
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Burndown chart
La burndown chart est un outil des méthodes agiles. C’est une représentation graphique du reste à faire dans une période, de façon à montrer une tendance de l’avancement.
Illustration : La burndown chart.
But du projet (Project purpose)
Le but du projet correspond à la situation-cible que le maître d’ouvrage souhaite voir se réaliser à terme grâce à la mise en œuvre du projet. Contrairement à l’objectif qui désigne ce que l’on se propose de réaliser (quoi) le but explicite les raisons pour lesquelles on lance le projet (pourquoi, dans quel but).
Dans certaines pratiques de gestion de projet, le terme but est remplacé par …. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne l’expression « objectif stratégique » par opposition à l’objectif « opérationnel ». Il y a souvent confusion entre les termes suivants : But, Objectif, Finalité et Enjeux
Cadre logique voir Matrice du cadre logique
Cahier de recette
Le cahier de recette est la liste exhaustive de tous les tests pratiqués avant la livraison du produit, c’est à dire pendant la phase de Vérification de l’aptitude au bon fonctionnement (VABF). Le cahier de recette doit contenir toutes les fiches de test passées par le fournisseur, ainsi que celles à passer dans l’environnement du client lors de la VABF.
Cahier des charges (Job instructions)
Un cahier des charges regroupe les éléments nécessaires pour définir le besoin du commanditaire (Client, MOA…) et fixer les obligations que devra respecter l’entité (sous-traitant, fournisseur, MOE…) chargée d’apporter une réponse à ce besoin. Le cahier des charges est un document de grande importance aux plans contractuel et juridique.
Cahier des charges du projet
Le cahier des charges du projet répond aux questions « Qu’est-ce qui est demandé. Par qui. Dans quel but ».
Une façon simple de préparer la rédaction du cahier des charges du projet est de se poser la série de questions résumée par le très connu QQOQCPC (Qui, Quoi, Où, Quand, Comment, Pourquoi, Combien)
Ne pas confondre le cahier des charges du projet et le cahier des charges de la solution, souvent rédigé sous la forme d’un cahier des charges fonctionnel
Cahier des charges fonctionnel (ou CDCF) (Functional performance specification)
Le cahier des charges fonctionnel décrit le besoin en terme de fonctions à assurer par la solution. Il est rédigé en termes d’obligation de résultat et ne doit donc pas évoquer les moyens à mettre en œuvre ni les dispositifs qui réaliseront les fonctions.
L’élaboration d’un cahier des charges fonctionnel a été formalisée en 1991 par l’AFNOR dans la norme NF X 50-151. Le cahier des charges fonctionnel traduit la demande de l’utilisateur, il doit être rédigé dans un langage et avec des termes compréhensibles par celui-ci.
Cahier des charges marketing
Le cahier des charges marketing (CDCM) est un document rédigé par le service marketing pour faire une demande de développement auprès des services Recherche et Développement (R & D). Le CDCM est un outil classique du projet d’innovation. Il contient les principaux éléments nécessaires pour comprendre le positionnement marketing du futur produit. Il mentionne également des informations relatives au délai du projet dans sa globalité depuis la demande jusqu’à la mise sur le marché.
Cahier des charges technique (ou CDCT)
Le cahier des charges technique contient les exigences autres que fonctionnelles, c’est à dire sur lesquelles l’utilisateur n’a généralement pas d’attentes particulières. …. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne Il contient notamment les exigences règlementaires et normatives, et celles exprimées par les services techniques du Maître d’ouvrage.
Du point de vue du maître d’ouvrage et si celui-ci réalise de façon récurrente des projets de même type, le cahier des charges technique peut avoir un caractère permanent (contrairement au cahier des charges fonctionnel qui est est différent pour chaque projet).
Calendrier
En planification, le calendrier définit avec précision les jours chômés et les plages de temps travaillé de chaque journée ouvrée.
Les logiciels de planification autorisent la création de plusieurs calendriers, chacun d’eux pouvant être affecté indifféremment à un projet, à une tâche ou à une ressource.
Canevas stratégique (Strategy canvas)
L’outil central de la stratégie Océan Bleu est le canevas stratégique. Il s’agit d’une représentation plus qualitative que quantitative de la performance comparée des produits en compétition sur le marché. Le canevas stratégique permet de différencier radicalement l’offre d’un acteur par rapport à celle de ses concurrents.
Illustration : Exemple simplifié de canevas stratégique.
Capacité d’une ressource
La Capacité d’une ressource c’est, jour par jour, le nombre d’heures de travail qu’elle peut assumer. La Capacité d’une ressource est directement liée à son calendrier.
Capitalisation des risques
La capitalisation des risques est l’enregistrement, en cours et à l’issue du projet, de toutes les informations connues sur les risques identifiés.
Capitalisation d’expérience voir Retour d’expérience
Capital-risque (Venture capital)
Le capital-risque est l’un des modes de financement de très jeunes entreprises porteuses d’un projet d’innovation. Contrairement au banquier, le capital risqueur accepte le risque d’échec, ceci en échange de l’encaissement d’une forte plus-value en cas de succès. Le capital risqueur prend une part minoritaire et temporaire dans le capital de l’entreprise.
Caractérisation des risques (Risk caracterization)
D’une façon générale, caractériser une chose c’est lui associer un ou plusieurs caractères afin d’en permettre une représentation plus claire. Caractériser un risque, c’est déterminer ses caractéristiques.
Caractéristiques d’un risque
Pour une bonne gestion des risques il est important d’attribuer à chaque risque identifié les valeurs qui lui correspondent pour un certain nombre de caractéristiques. La plupart de ces caractéristiques sont statiques : la catégorie à laquelle il appartient, son origine, son pilote… L’une de ces caractéristiques est dynamique : son état, qui évolue tout au long du projet.
Illustration : Les caractéristiques du risque.
Carte heuristique (Mindmap) Voir schéma heuristique
Carte mentale (Mindmap) Voir schéma heuristique
Carte sociodynamique de Fauvet
La carte sociodynamique de Fauvet est un outil au service de la gestion du changement. Elle permet de mesurer l’implication des acteurs par rapport à un projet.
La synergie est l’énergie développée par un acteur pour un projet,
l’antagonisme est l’énergie développée par un acteur contre un projet.
Fauvet distingue 8 grands types d’attitudes sociodynamiques :
Illustration : La carte sociodynamique de Fauvet.
La famille des alliés
– Les soutiens critiques : Leur synergie fait avancer le projet, mais ils gardent du recul par rapport au projet et proposent des améliorations. Ils sont prêts à …. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne s’impliquer mais pas à n’importe quelles conditions. Il est conseillé de leur confier des responsabilités, de les accepter tels qu’ils sont, de s’appuyer sur eux pour convaincre les hésitants.
– Les engagés : Ils adhèrent sans retenue au projet. Leur manque d’esprit critique est un danger. On peut compter sur leur forte capacité de travail, mais il faut éviter de leur confier une mission de médiation.
La famille des acteurs à convaincre
– Les hésitants : ils sont assez impliqués. Selon les circonstances ils soutiendront le projet ou au contraire ne le soutiendront pas. Écouter leurs réticences, négocier leur ralliement, s’appuyer sur eux pour convaincre les passifs.
– Les passifs : ils ont une synergie et un antagonisme faible. On les appelle souvent « la majorité silencieuse ». C’est la typologie la plus généralement répandue. Quel que soit le projet, les passifs représentent entre 40 à 80% des acteurs. Ce sont eux qui déterminent comment va pencher le plateau de la balance. Ne pas les forcer. Les rassurer, leur montrer une image positive du projet et s’appuyer sur les hésitants et les soutiens critiques pour les faire adhérer.
La famille des acteurs à contenir
– Les grognons : Ce sont des passifs qui critiquent et font de l’humour corrosif. Les écouter car ils disent tout haut ce que tout le monde pense tout bas.
– Les opposants : ils sont sensibles au rapport de force, par opposition aux révoltés qui sont insensibles à tout. Les éliminer si c’est possible. Les soumettre par la force. A défaut, les ignorer.
– Les révoltés : Leur antagonisme les amènent à préférer tout perdre plutôt que de laisser une quelconque chance au projet de réussir. Les éliminer si c’est possible.
– Les déchirés : Les déchirés sont à la fois totalement pour le projet, mais également contre car ils pensent que ce n’est pas comme cela qu’il faut s’y prendre. Prendre garde à leur pouvoir de nuisance, ne rien faire avec eux.
Cas d’utilisation (Use case)
Un cas d’utilisation définit une manière d’utiliser le système et permet de décrire les exigences fonctionnelles liées à cette situation. Chaque cas d’utilisation contient un ou plusieurs scénarios qui définissent comment le système devrait interagir avec les utilisateurs pour atteindre un but.
Bien que l’expression « cas d’utilisation » soit très typée génie logiciel et ingénierie des systèmes, elle s’applique à la plupart des produits. Par exemple, pour une machine de découpe laser, un cas d’utilisation peut être la découpe de tubes d’acier et un autre cas la découpe de plaques d’alliage léger.
Catalogue des risques
On considère que, pour un organisme donné, 80% des risques du projet qu’il entreprend se sont déjà manifestés dans un ou plusieurs des projets précédents. Ceci suffit à justifier la nécessité d’enregistrer cette expérience acquise dans un « catalogue des risques ». Le catalogue des risques est alimenté par le retour d’expérience des projets en cours et des projets achevés.
Catégorie de risque
Les risques du projet peuvent être groupés en catégories. Les risques d’une même catégorie ayant en commun une même caractéristique, par exemple les risques planning (non respect d’une échéance), les risques juridiques (procès en contrefaçon) etc…
Caution de bonne exécution voir Caution de bonne fin
Caution de bonne fin de travaux (Performance bond)
La caution de bonne fin est une somme d’argent calculée en pourcentage du montant du contrat et mise en réserve. La caution ne sera libérée qu’après que le vendeur ait rempli la totalité de ses obligations contractuelles.
CBS (Cost Breakdown Structure)
Le sigle « CBS » est issu de l’anglais « Cost Breakdown Structure » que l’on peut traduire en français par « structure de décomposition des coûts ». La CBS est obtenue par la valorisation des tâches de la WBS. La construction de la CBS fait partie du processus de structuration
Exemple simplifié de CBS :
CBTE (CBWP) voir Coût budget du travail effectué
CBTP (BCWS) voir Coût budget du travail prévu
CCO voir Conception à coût objectif
CCOG voir conception à coût objectif global
CDCF voir Cahier des charges fonctionnel
CDCM voir Cahier des charges marketing
Certifications en management de projet
Plusieurs organismes délivrent aux chefs de projet des certifications en management de projets
– La certification PMI d’origine US est axée sur les processus de management de projets
– Prince 2 a été créée en Grande Bretagne. Cette certification était à l’origine dédiée aux projets informatiques, c’est devenu une méthode tous projets, centrée sur les processus. La certification Prince 2 se décline en deux niveaux de certification.
– ICEC (International Cost Ingineering Council) est axée sur la gestion des coûts.
– IPMA (International Project Management Association) certifie les compétences en management de projets.
Chaîne critique (Critical chain method)
La notion de chaîne critique est dérivée de celle de chemin critique. Si le chemin critique est calculé en planification par les durées, c’est à dire à ressources illimitées, le calcul de la chaîne critique prend en compte la disponibilité des ressources. Voici la définition de la chaîne critique : « Enchaînement des tâches d’un projet dont la durée est la plus longue et n’utilisant pas les mêmes ressources au même moment ».
Dans un projet donné, la durée de la chaîne critique ne peut pas être plus courte que la durée du chemin critique. La méthode de la chaine critique est issue de la théorie des contraintes. Elle a été popularisée par le livre de Eliyahu M. Goldratt « Chaîne Critique ».
Chaîne de résultats
La chaîne de résultats est un outil de la Gestion axée sur les résultats (GAR).
La chaîne des résultats se définit comme un ensemble de résultats obtenus dans un temps donné et liés les uns aux autres dans une relation de cause à effet.
Dans la chaîne : intrants > tâches > extrants > effets > impact, les trois derniers maillons sont les résultats :
extrants = résultats immédiats
effets = résultats intermédiaires
impact = résultats ultimes
Chantier (Work site)
Dans les projets du bâtiment et des travaux publics, le chantier est le lieu ou est en train d’être édifié l’ouvrage. Dans une acception plus large, est appelée chantier toute zone géographique où des travaux s’exercent de façon temporaire.
Chargé d’affaire (Job engineer)
Le chargé d’affaire est également appelé Ingénieur d’affaire ou responsable d’affaire. Dans la relation maîtrise d’œuvre (MOE) / Maîtrise d’ouvrage (MOA), le chargé d’affaires est la personne physique désignée par la MOE pour être l’interlocuteur privilégié de la MOA. Il pilote la préparation de l’offre, représente la MOE lors des négociations commerciales. Il suit le projet jusqu’à la phase de clôture et, dans l’idéal, il reste au contact du client pour préparer les futures affaires.
Il arrive que le chargé d’affaire soit aussi le chef de projet MOE.
Charge de travail (Work load)
La charge de travail est la quantité de travail humain nécessaire pour exécuter une action (tâche, lot de travaux ou projet). La charge de travail d’une tâche s’exprime couramment en heure.personne. Toute autre unité de temps (jour, semaine, mois, année) peut être utilisée en lieu et place du mot « heure ». Une heure.personne correspond au travail que peut accomplir une personne pendant une heure, (ou deux personnes pendant une demi-heure et ainsi de suite).
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne Pour calculer des heures.personnes (ou des jours.personnes, etc…), on multiplie l’unité de temps par le nombre de personnes au travail pendant ce temps. Il s’agit donc d’un produit, ce qu’indique le point séparant les mots heure et personne. On trouve souvent les unités de charge de travail écrites avec une barre oblique au lieu du point (heures/hommes, jours/homme, semaines/homme, mois/homme). Ces formulations manquent de rigueur car elles laissent supposer qu’il s’agit d’heures par homme ce qui n’est pas le cas. Au pluriel, les deux éléments de l’expression prennent un s (heures.personnes). Il en va de même pour années-personnes, jours-personne et mois-personnes.
Bien que les expressions heure.homme, jour.homme (et ainsi de suite) soient très couramment utilisées, le mot « personne » reste préférable à « homme » . La charge de travail d’une action ne doit pas être confondue avec la durée de cette même action.
Illustration : Visualisation de la charge de travail d’une ressource dans MS Project.
Charte du projet (Project charter)
La charte de projet est le document émis par la structure de pilotage dans le but de définir le projet, de constituer les bases de sa gestion et de fournir une référence pour l’évaluation ultérieure de son succès. La charte de projet en autorise formellement l’existence et donne autorité au chef de projet pour affecter les ressources de l’organisation aux activités de du projet.
Chef de composante
Le rôle de « chef de composante » est spécifique de la démarche de Gestion Axée sur les Résultats (GAR). Le chef de composante est sous la responsabilité directe du coordinateur du projet.
Chef de projet (Project manager)
Le chef de projet est en charge de la gestion du projet. Il est nommé par l’instance de pilotage pour prendre en charge le projet avec comme mission d’atteindre les objectifs définis. Son rôle consiste à planifier le déroulement, suivre l’avancement physique, réagir aux écarts, négocier la disponibilité des ressources, mettre à jour le tableau de bord et informer sa hiérarchie de l’état d’avancement du projet. Il a un devoir d’alerte en cas de dérive qu’il ne parviendrait pas à contenir.
Illustration : Les qualités du chef de projet.
Chef de projet MOA
L’expression « Chef de projet » désigne préférentiellement la personne chargée de la gestion de projet dans l’entité maître d’œuvre. Dans l’intérêt du projet, le chef de projet MOE doit avoir un interlocuteur unique dans l’entité maître d’ouvrage (MOE). Ce dernier peut être désigné par l’expression Chef de projet MOA.
Chef de projet utilisateur
Dans tous les projets et plus encore dans les projets informatiques il est indispensable que le point de vue des utilisateurs soit pris en compte. Une bonne réponse à cette nécessité est de créer un groupe représentatif des utilisateurs. Le Chef de projet utilisateurs est chargé d’animer ce groupe et d’en être le représentant dans l’équipe projet.
Chemin critique (Critical Path)
Le chemin critique est un parcours allant du début à la fin du réseau logique et tel que sa durée soit plus grande que tout autre chemin : c’est le temps minimum pour aboutir à l’événement final. Le chemin critique est constitué des tâches à marge nulle, appelées tâches critiques.
Rien n’empêche qu’il y ait deux chemins critiques ou plus dans un projet.
Illustration : En rouge, le chemin critique (capture d’écran de Microsoft Project).
Chemin sous-critique (Near-critical Path)
Dans les logiciels de planification de projets les plus évolués il est possible de paramétrer un seuil de durée de marge totale en dessous duquel les barres du diagramme de Gantt des tâches concernées auront la même apparence que les tâches critiques (généralement en couleur rouge). Ces tâches sont appelées sous-critiques.
Classe d’estimation des coûts (Cost estimating class)
La classe d’estimation est un indice caractéristique de la précision d’une estimation de coût. Il existe 5 classes d’estimation, de 5 la plus approximative à 1 la plus précise.
La classe d’estimation dépend de la quantité et de la qualité des données mises à la disposition de l’estimateur et de la méthode d’estimation utilisée. Il est admis qu’une estimation de classe 5 est juste à plus ou moins 50%, cette valeur s’affine ensuite : 30% pour la classe 4, 20% pour la classe 3, 10% pour la classe 2 et 5% pour la classe 1.
Clause
Une clause est une disposition particulière d’un contrat. Par exemple la clause de retenue de garantie, la clause de réserve de propriété ou la clause de confidentialité.
Clause de confidentialité (Confidentiality clause ou non-disclosure agreement)
La clause de confidentialité est une partie du contrat ou un document annexé au contrat, qui interdit aux signataires de divulguer les informations les plus sensibles du projet. Il existe de nombreux modèles de clauses de confidentialité.
Clause de réserve (Contengency clause)
Lors de la signature du procès-verbal de recette, le client est fondé à contester la conformité de certains livrables (il émet des réserves). Il met par écrit ses observations sous la forme d’une « clause de réserve ». Charge au fournisseur de régulariser la situation pour obtenir la levée des réserves qui déclenchera la clôture du projet.
Ne pas confondre avec la clause de réserve de propriété qui protège le vendeur d’un bien en cas de non paiement de ce bien par l’acheteur.
Clause de réserve de propriété
La clause de réserve de propriété est une clause du contrat qui assure au vendeur le paiement du prix du bien livré. Cette clause permet au vendeur de rester propriétaire du bien jusqu’à ce que celui-ci soit entièrement payé. Grâce à cette clause le transfert de propriété sera effectif dès que l’acheteur aura payé l’intégralité du prix.
Clause de retenue de garantie
Disposition d’un contrat qui prévoit l’application d’une retenue de garantie
Client (Customer)
Dans une acception restrictive, le client est la personne (physique ou morale) qui reçoit d’une entreprise, contre paiement, des fournitures commerciales ou des services. Dans le contrat qui lie maîtrise d’œuvre et maîtrise d’ouvrage, le maître d’ouvrage est en position de client. Dans beaucoup d’organismes, la tendance est à régir les relations entre services sur un mode client-fournisseur, bien qu’il n’y ait pas à proprement parler de paiement. En informatique, on appelle machine cliente ou logiciel client la machine ou le logiciel qui reçoit des données provenant d’un serveur.
Client-utilisateur
En analyse de la valeur, le client-utilisateur est la personne imaginaire censée porter les attentes de la cible marketing du produit étudié.
Clôture du projet (Project clausure)
Le processus de clôture du projet regroupe les actions suivantes : Livraison du résultat du projet aux utilisateurs (recette et transfert de propriété). Reclassement des membres de l’équipe projet. Clôture des contrats avec les fournisseurs et sous-traitants. Rédaction du bilan du projet. Capitalisation des savoir-faire (bonnes pratiques et bonnes solutions) et de l’expérience acquise (standard de coût et de temps, risques, erreurs). L’échec d’un projet peut donner lieu à sa clôture prématurée.
CoCoMo
La méthode CoCoMo (pour Constructive Cost Model) est dédiée à l’estimation des charges des projets informatiques. Elle utilise comme donnée d’entrée le nombre de lignes de code, supposé connu. CoCoMo tend à être remplacée par la méthode des points de fonction.
Coefficient d’actualisation voir Taux d’actualisation
Collaboratif (collaborative work)
Le terme « collaboratif » se rencontre dans les expressions « travail collaboratif » et « outils collaboratifs ». Le mode collaboratif consiste à faire travailler ensemble des contributeurs distants qui n’ont pas forcément les mêmes horaires de travail. Les outils de travail collaboratifs sont principalement des systèmes informatiques permettant la mise en commun des données du projet : documents, maquettes virtuelles… et qui automatisent la transmission de l’information.
Comité de pilotage (Steering committie)
Le comité de pilotage (ou COPIL) assure l’interface entre le MOE (maître d’œuvre) et le MOA (maître d’ouvrage) , il assure un suivi régulier du projet et une communication entre les différents partenaires. Il a une mission opérationnelle de pilotage, de contrôle et d’allocation de budget. De façon générale, il est présidé par un représentant du MOA, par exemple le chef de projet MOA. Ce comité est animé par un directeur de projet, qui a pour vocation d’entretenir une interaction en continu entre MOE et MOA.
Comité d’utilisateurs (ou comité des utilisateurs) voir Utilisateurs
Comité stratégique
Au sein d’une organisation le comité stratégique a pour rôle de veiller à la cohérence du portefeuille de projets et d’arbitrer en cas de pénurie de ressources.
Commanditaire (Sponsor)
Le commanditaire est la personne physique désignée par le maître d’ouvrage pour assurer le pilotage du projet. Il est l’interlocuteur privilégié du chef de projet MOE ou du chargé d’affaire dans le cas des projets externalisés. Il est responsable de la définition des objectifs du projet et de la décision d’investir dans le projet.
Commando voir Equipe dédiée
Communigramme (Communigram)
Le « communigramme » est un outil de planification tout à fait compatible avec le diagramme de Gantt et le réseau logique. Le communigramme offre l’avantage de centrer l’attention sur les livrables, sur le flux de communication et sur les responsabilités dans la circulation de cette information.
Illustration : Le communigramme.
Compagnonnage voir Accompagnement
Compétence projet (Project competency)
La compétence projet est une aptitude démontrée à mettre en œuvre les connaissances et les savoir-faire nécessaires à la réussite des projets. La compétence projet peut être validée par une certification en management de projet.
Composant (Component)
Un composant est un objet manufacturé qui sera intégré en l’état au produit. Par exemple un composant électronique, un composant mécanique…
Composante
Le mot composante fait partie du vocabulaire de la GAR (Gestion axée sur les résultats) utilisée notamment dans les projets de développement communautaire. Ces projets, lorsqu’ils sont de grande ampleur, sont structurés en phases elles-même découpées en « composantes »
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne
Le mot « composante » désigne à la fois le contenu de la mission et les personnes chargées de mener à bien cette mission et d’en atteindre l’objectif spécifique.
Exemple pour un projet de lutte contre la mortalité infantile : La composante éducation des parents, la composante structures médicales, la composante prévention du paludisme…
Dans la logique de la GAR, la composante est au projet ce que le projet est au programme dans la logique du PMI.
Conception à coût objectif (CCO) (Design to cost)
La CCO est une démarche descendante (top-down) qui consiste à distribuer le coût de revient objectif du produit dans chacun de ses sous-ensembles et éléments constitutifs. Chaque concepteur d’un sous-ensemble ou d’un élément a comme instruction formelle de ne mettre en œuvre que des solutions compatibles avec le coût objectif partiel de la partie dont il a la charge. Dans le cas fréquent où l’un des concepteurs ne parvient pas à contenir le coût dans les limites fixées, le chef de projet procède à un arbitrage. La démarche de CCO devrait être le passage obligé de tous les projets d’innovation technologique.
Illustration : La démarche « top-down » de la CCO.
Conception à coût objectif global (CCOG) (Design to life cycle cost)
La CCOG est une démarche de conception de produit qui vise à minimiser non pas le coût de revient mais le coût global de vie (d’exploitation) du produit.
Conception à objectif désigné (COD) (Design to objective)
Le concept de conception à objectif désigné (COD) est une extension de celui de conception a cout objectif (CCO). Alors que la CCO considère comme fixe l’objectif de coût, la COD tient compte d’un deuxième paramètre et introduit la notion de taux d’échange entre le coût et le deuxième paramètre.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne Ce principe vaut par exemple pour un équipement embarqué en aéronautique ou en automobile où un gain de masse justifie une augmentation du coût (pièces en titane ou en composite plutôt qu’en alliage léger). Le concept vaut pour beaucoup d’autres produits et le deuxième paramètre peut être non pas la masse mais par exemple la puissance lumineuse d’une lampe ou l’autonomie d’un outil sans fil.
Conférence de lancement voir Réunion de lancement
Configuration
Le mot configuration est utilisé dans l’expression « Gestion de configuration ». La configuration est la définition du système à un instant donné. Cette configuration est décrite à l’aide de documents comme des plans, schémas, nomenclatures, logigrammes…
Configuration de référence
La configuration de référence est celle prise comme base de départ, au début du processus de gestion de configuration.
Consultation (Inquiery ou sollicitation)
En matière de gestion de projet, le terme de consultation est synonyme d’appel d’offres
Contenu du projet (Scope)
Le contenu du projet correspond à l’ensemble du travail à effectuer pour fournir le résultat du projet.
Contexte du projet (Project context)
Le terme contexte désigne l’ensemble des éléments extérieurs qui justifient l’existence du projet ou qui éclairent sa compréhension.
La prise en compte du contexte lors des phases d’initialisation du projet est déterminante pour son succès.
La notion de contexte couvre les domaines géographique, politique, environnemental, social, sociétal, économique, financier, technologique, stratégique, concurrentiel, réglementaire, normatif, etc…
Contractant (Contracting party)
Le contractant est l’une des parties liées par un même contrat.
Contractuel et contractuelle
Est contractuel ce qui est stipulé par un contrat. Exemple : une clause contractuelle
Contrainte (Constraint)
En gestion de projets ce terme comporte trois significations :
– Limitation à la liberté de choix du concepteur par le fait que le maître d’ouvrage impose une solution.
– En analyse fonctionnelle, les contraintes (ou fonctions contraintes) sont des fonctions dont la présence est imposée par une caractéristique de l’environnement du produit.
– En phase de mise en œuvre, est appelée contrainte toute réalité de nature à rendre les travaux plus difficiles et/ou plus couteux qu’à l’ordinaire (travail en atmosphère explosible, règles de sécurité exceptionnellement exigeantes, intervention hors heures ouvrables, etc…)
Contrainte d’antériorité
En planification, la contrainte d’antériorité est à la base de la construction du réseau logique. Elle traduit la nécessité pour commencer une tâche de disposer du livrable d’une autre tâche, appelée prédécesseur. La contrainte d’antériorité est représentée dans le réseau logique et dans le gantt-fléché par un lien du type fin-début. La contrainte d’antériorité est une forme particulière des contraintes de dépendance.
Contrainte de dépendance
Après avoir pris en compte le lien d’antériorité (de type fin-début), les éditeurs de logiciels de planification de projets ont introduit des liens de type début-début, fin-fin et même début-fin. Les 4 types de contraintes représentées par ces liens portent le nom générique de contraintes de dépendance.
Contraintes de localisation temporelle
En plus des contraintes de dépendance, la position d’une tâche sur l’échelle de temps peut être dépendante d’une date du calendrier. Les logiciels de planification de projets permettent d’attribuer à une tâche une contrainte du type début le… fin le… début au plus tôt le… etc…
Contrat (Contract)
Le contrat est une convention entre deux ou plusieurs parties, établie dans le but de définir de façon exhaustive les obligations de chacune d’entre elles.
En pratique, le mot « contrat » désigne le document, et le mot « convention » désigne le contenu du contrat.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne Le contrat fixe le montant de la prestation, les échéances et le mode de paiement. Les échéances de paiement sont généralement calées sur les jalons du projet et conditionnées à la conformité des livrables du jalon. Il existe plusieurs types de contrat : par exemple clé en main ou partiel, dans ce dernier cas la MOA se réserve la réalisation d’une partie des travaux.Il existe également différents modes de rémunération, les deux plus fréquents étant le prix forfaitaire et la régie contrôlée.
Contributeur
Le contributeur est une personne dont le travail est nécessaire à la réalisation d’une tâche du projet. Le contributeur fait partie des ressources du projet. A la différence des membres de l’équipe projet, le contributeur n’intervient que de façon ponctuelle sur le projet.
COPIL voir Comité de pilotage
Cotraitance (Co-contracting)
En France, le code des marchés publics prévoit que plusieurs entreprises puissent créer un groupement momentané (pour la durée du projet). Les entreprises du groupement sont toutes cosignataires du contrat qui les lie au maître d’ouvrage. La cotraitance est « conjointe », dans le cas où chaque entreprise est responsable de sa prestation, et « solidaire » si la responsabilité est partagée.
Courbe d’avancement
La courbe d’avancement est un graphe orthogonal comportant en abscisse l’échelle de temps et en ordonnée le pourcentage d’avancement. Avant de mettre en place une telle courbe il convient de déterminer comment se fera la consolidation des avancements de tâche au niveau du projet lui-même.
Dans le logiciel Microsoft Project l’expression courbe d’avancement désigne en fait les lignes isochrones
Courbe de Freiman
La courbe de Freiman illustre les effets d’une mauvaise estimation. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, une franche sous-estimation tout comme une sur-estimation aboutissent à une augmentation du coût réel final.
Illustration : La courbe de Freiman.
Courbe en S (S-Curve)
La Courbe en S est la présentation graphique du cumul des coûts, des heures de travail ou d’autres paramètres en fonction du temps. Le nom provient de la forme de la courbe (dont la pente est faible au début et à la fin, et se redresse fortement au milieu), conséquence du fait qu’un projet débute lentement, accélère, et s’achève lentement.
Illustration : Les courbes en « S ».
Coût (Cost)
Le coût (l’orthographe cout est également valide) d’un produit est l’ensemble des dépenses engagées pour obtenir ce produit. Ne pas confondre le coût, qui est une charge supportée, et le prix qui est une valeur librement fixée par le vendeur d’un produit.
Coût budget du travail effectué (CBTE) (Budgeted Cost of work performed) (CBWP)
Le coût budget du travail effectué (ou valeur acquise) correspond à la valorisation à leur coût budget des tâches achevées (et de la part réalisée des tâches en cours) à une date donnée dite date d’état. Le CBTE d’une tâche achevée est égal à son coût budget. Le CBTE d’une tâche en cours est égal à son coût budget multiplié par le pourcentage d’avancement physique de cette tâche.
Exemple :
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne Si la tâche A dont le coût budget est de 10 000 € est réalisée à 50 %, Le CBTE de cette tâche vaut 5 000 € quelles que soient les sommes réellement engagées pour obtenir ce résultat partiel. Le CBTE du projet (ou d’un lot de travaux) est la somme des CBTE des tâches de ce projet (ou de ce lot)
Coût budget du travail prévu (CBTP) (Budgeted Cost of work Scheduled) (BCWS)
Le coût budget du travail prévu (CBTP) à une date donnée (dite date d’état) est la part du budget correspondant aux tâches qui auraient dues être achevées ou qui devraient être en cours à cette date
Synonymes : Budget encouru, Valeur planifiée
Coût cible (Target cost)
Dans la démarche de conception à coût objectif, le coût de revient objectif est également appelé coût cible. Le coût cible est la limite supérieure du coût de revient, que l’équipe de conception ne doit pas dépasser. Le coût cible est généralement calculé dans une logique « top-down » en diminuant le prix de vente objectif de la marge attendue.
Coût d’acquisition (Acquisition cost)
Dans les projets d’investissement, le coût d’acquisition d’un bien est le total du prix d’achat, des dépenses directement liées à son acquisition (transport, assurance…) et des coûts liés à la mise en service (manutention, raccordement aux énergies, mise en route…)
En marketing, l’expression « coût d’acquisition » désigne le total des dépenses engagées pour conquérir un nouveau client.
Coût de revient (Operating cost or production cost)
Dans une logique de production en série, le coût de revient correspond à la somme des coûts engagés pour fabriquer chaque produit de la série pris isolément. Le terme de « coût de revient » est plus pertinent que celui de « prix de revient » qui continue malgré tout d’être utilisé.
Coût de revient objectif voir Coût cible
Coûtenance (Cost Control)
Le processus de coûtenance consiste à contrôler les dépenses et dans la mesure du possible à les contenir dans les limites du budget initial. La coûtenance se base sur les coûts engagés ou sur les coûts encourus qui sont les premiers faits générateurs d’une dépense à venir.
Illustration : Estimation, Coûtenance et retour d’expérience.
Coût encouru (Incurred cost or spent cost)
Le coût encouru (ou CRTE) correspond à la valorisation à leur coût réel des tâches ou portions de tâche réellement effectuées à une date donnée dite date d’état. Le coût encouru est une composante du coût prévisionnel final.
Coûteneur
Le « coûteneur » est la personne en charge de la maitrise des coûts d’un projet (de la coûtenance).
Coût engagé (Commited cost)
Les coûts engagés correspondent à la somme des coûts encourus et des engagements. Le coût engagé est une composante du coût prévisionnel final (voir le schéma).
Coût final estimé voir Coût prévisionnel final
Coût prévisionnel final d’un projet
Le coût prévisionnel final (ou coût final estimé) est la somme du coût de ce qui est fait et du coût de ce qui reste à faire. Le coût prévisionnel final est, à un instant donné, le meilleur pronostic possible de ce que coûtera le projet au final. Le coût prévisionnel final peut s’obtenir d’au moins trois façons :
– Coût prévisionnel final = coûts encourus + engagements + reste à engager
– Coût prévisionnel final = coûts encourus + reste à encourir
– Coût prévisionnel final = coûts engagés + reste à engager
Illustration : Le calcul du coût prévisionnel final.
Coût récurrent et coût non récurrent
Dans le calcul du coût de revient d’un produit de série, on appelle coûts récurrents les coûts obligatoirement engagés pour la réalisation de chacun des produits de la série (matière première, composants, main d’œuvre…). A l’inverse les coûts non récurrents sont ceux que l’on a dû engager avant la fabrication du premier produit de la série (études, brevets, outillage…) Les coûts non récurrents entrent dans le calcul du coût de revient par le biais d’une clé de répartition.
Coût réel voir Coût réel du travail effectué
Coût Réel du Travail Effectué (CRTE ou CR) (Actual Cost of work performed) (ACWP)
Le coût Réel du Travail Effectué (CRTE) est le coût réellement dépensé pour chacune des tâches du projet dans leur état actuel d’avancement. Le CRTE est utilisé pour le tracé des courbes en S.
Synonymes : Coût encouru, Coût réel
Coût sec (Bare cost)
Le coût sec est le coût prévisionnel d’un travail avant prise en compte des provisions.
Coût unitaire (Unit cost)
Le coût unitaire est le coût d’une unité d’œuvre d’une ressource. Par exemple le coût d’une heure de maçon, le coût d’un mètre-cube de béton…
CR voir Coût réel du travail effectué
Créativité (Creativity)
La créativité est la capacité à produire facilement des idées, à générer des solutions originales en réponse à un problème. La créativité est une composante essentielle du projet d’innovation.
Contrairement à une opinion répandue, il existe des méthodes de stimulation de la créativité extrêmement efficaces. On distingue la créativité individuelle et la créativité de groupe.
Illustration : L’un des fondements théoriques de la créativité : la spécialisation des hémisphères cérébraux.
Criticité d’un risque
L’indice de criticité d’un risque (C) est une fonction de sa probabilité d’occurrence du risque (P) et de sa gravité (G). On convient généralement que C=PxG. L’indice de criticité permet de hiérarchiser les risques.
CRTE (ACWP) voir Coût réel du travail effectué
Cycle de vie commerciale du produit
Le cycle de vie commerciale d’un produit industriel est généralement décrit comme la succession des quatre phases de vie suivantes : l’introduction du produit sur le marché, la phase de croissance, la phase de maturité et enfin la phase de déclin précédant le retrait du marché.
Illustration : Cycle de vie commerciale d’un produit.
Cycle de vie du projet
Le cycle de vie du projet est généralement présenté comme étant constitué de phases. Le nombre de phases ainsi que leur appellation peuvent varier d’un domaine à un autre, voire d’un organisme à l’autre, et leur désignation d’un auteur à un autre. Ne pas confondre cycle de vie du projet et cycle de vie d’un produit.
Le modèle le plus répandu est constitué de 4 phases :
Illustration : Cycle de vie du projet et états successifs du produit.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne– La phase d’identification (ou d’exploration) : à la fin de cette phase la demande est clarifiée, les objectifs précisés et le résultat à livrer identifié. Les contraintes sont connues et la stratégie de réalisation définie.
– La phase de définition (ou de préparation) : à la fin de cette phase le contenu du projet est défini de façon précise, un planning détaillée est établi. les ressources et les coûts sont définis, ainsi que les politiques et les procédures de gestion.
– La phase de mise en œuvre (ou de réalisation) : à la fin de cette phase le système est effectivement réalisé suivant le plan prévu et en conformité avec les exigences du demandeur.
– La phase de clôture : à la fin de cette phase le produit ou le service est remis au demandeur, le projet est évalué et sa clôture administrative effectuée.
Date cible d’achèvement (Target completion date)
La date cible d’achèvement est la date à laquelle le produit du projet doit être livré.
Date d’état
La date d’état est la date à laquelle correspondent les données d’avancement saisies lors de l’actualisation du planning.
Défaillance (Failure)
Une défaillance est la cessation de l’aptitude d’un bien à accomplir une fonction requise. L’étude des défaillances, par la méthode AMDEC ou par les outils de la sureté de fonctionnement vise à améliorer le fonctionnement des systèmes.
Défectuologie et analyse défectuologique
L’analyse défectuologique est l’un des outils du projet d’innovation. Elle est utilisée au début du processus de recherche d’idées, avant la phase dite de « brainstorming ». Elle consiste à faire une critique aussi complète et objective que possible du ou des produits (ou services) existants répondant au besoin objet de l’étude. Il peut s’agir de produits concurrents ou du produit actuel de l’entreprise. L’analyse défectuologique est un puissant levier d’innovation pour au moins trois raisons…
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne – Chaque défaut constaté sur une solution existante est l’occasion de découvrir une fonction à laquelle le groupe de travail n’aurait peut-être pas pensé et de mesurer l’importance de cette fonction pour l’utilisateur. Chaque défaut constitue également un angle d’attaque pour les premières séquences de recherche d’améliorations.
– L’animation d’un groupe de créativité est un exercice qui peut être périlleux et qui est stressant même pour un animateur expérimenté. L’analyse défectuologique permet à celui-ci : D’identifier des problèmes faciles à traiter, afin de réserver les méthodes lourdes aux problèmes récalcitrants. De construire la dynamique de groupe en utilisant un outil facile à manipuler et dont on est certain qu’il produira des résultats. De commencer à faire fonctionner le groupe sur le mode libre, voire ludique indispensable pour une bonne production d’idées.
– Si le produit étudié est le produit actuel de l’entreprise, il est essentiel de casser « l’attachement affectif » des membres du groupe pour leur produit, et cela de la meilleure façon qui soit puisque ce sont les participants et non l’animateur qui vont dévaloriser le produit.
Illustration : deux exemples d’analyse défectuologique.
Délai (delay)
Le délai est la différence de temps, mesurée dans le calendrier du projet, entre la date de fin et la date de début d’une action. Par exemple le délai du projet, le délai de livraison d’un bien ou d’un service. Le délai d’un projet correspond à la longueur, exprimée en unité de temps, du chemin critique.
Délai de recoupement
Lorsqu’on doit comparer plusieurs projets d’investissement, il est intéressant de superposer les courbes de cumul du revenu net de chacun des projets en compétition. La projection sur l’axe du temps du point d’intersection de deux courbes est appelé délai de recoupement ou temps de recoupement.
Illustration : Le délai de recoupement.
Delphes(Delphi) voir Méthode Delphes
Dépendance
La notion de dépendance est à la base des techniques de planification de projets. Dans le processus de planification, le projet est décomposé en tâches élémentaires. Ces tâches sont rarement indépendantes les unes des autres. Le plus souvent une tâche prise isolément ne peut commencer que si une ou plusieurs tâches (que l’on appelle ses prédécesseurs) sont achevées. On parle dans ce cas de dépendance entre ces tâches.
Déploiement (Deployment)
Lorsqu’un système (informatique, d’organisation) a été mis en service sur un site, le déploiement consiste à l’installer, l’adapter et le mettre en service sur les autres sites de l’organisme. Le déploiement est dans ce cas l’une des phases du cycle de vie du projet.
Design (Design)
Le design est une activité de création le plus souvent à vocation industrielle ou commerciale. Le design s’applique à des produits matériels ou virtuels. Le design se situe à la croisée de l’art et de la technique. Le role du designer est de traiter à la fois l’ergonomie et l’esthétique des sujets sur lesquels il travaille.
Illustration : Le design.
Devis (Quotation)
Le devis est le descriptif chiffré d’une prestation. Il est destiné à en justifier le coût.
Diagramme chemin de fer
Le diagramme chemin de fer est une forme de planning adapté aux travaux linéaires : routes, autoroutes, pipe-line et bien entendu voies ferrées.
Diagramme dates-dates (Milestone slip chart)
Également appelé diagramme DDD ou encore diagramme temps-temps, le diagramme dates-dates est un graphique permettant de suivre la position dans le temps des jalons directeurs du projet.
Illustration : Le diagramme dates-dates.
Diagramme d’attractivité ou diagramme attraits atouts
Le Diagramme d’attractivité (ou diagramme attraits atouts) est l’un des outils de gestion du portefeuille de projets. Il est très utile pour la sélection des projets et leur priorisation. Il est tout aussi utile dans le projet d’innovation pour faire un choix entre plusieurs idées de produit ou plusieurs concepts.
Illustration : Le diagramme d’attractivité.
Diagramme de Gantt (Gantt chart)
Le diagramme de Gantt est une forme de planning présentant en vertical la liste des travaux à réaliser et en horizontal l’échelle de temps.
Pour chaque ligne de travaux, une barre horizontale permet de situer dans le calendrier la période de son déroulement.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne Le diagramme de Gantt normal ne représente pas les liaisons. Le Gantt-fléché présente ces liaisons par des flèches reliant les barres entre elles. Le Gantt-suivi (ou suivi-Gantt) représente chaque ligne de travaux sous la forme de deux barres : l’une représentant la période prévue de déroulement et l’autre la période réelle.
Le mot Gantt porte une majuscule eu égard à l’inventeur de ce graphique, l’ingénieur Henry Gantt.
Illustration : Le diagramme de Gantt fléché. Exemple tiré de l’ouvrage « Comprendre la planification de projet »
Diagramme de Kano
En 1984, le japonais Noriaki Kano travaille sur la satisfaction des utilisateurs vis à vis des différentes fonctions d’un produit. Il élabore le modèle représenté ci-après : L’axe vertical figure la satisfaction ou l’insatisfaction de l’utilisateur, le point neutre (indifférence) est au point d’intersection (l’origine) des axes. L’axe horizontal figure le degré de réalisation de la fonction. A gauche la fonction absente ou très mal satisfaite. A droite la fonction est parfaitement réalisée.
Noriaki Kano a identifié 4 type de fonctions : obligatoires, proportionnelles, attractives et hostiles.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne 1- Les fonctions obligatoires correspondent aux besoins implicites. Elles n’apportent aucune satisfaction au client, qui considère comme évident qu’elles soient présentes et parfaitement réalisées.
Exemples : le freinage sur une voiture. L’exactitude des calculs d’un logiciel. La disponibilité du dépanneur. Le temps d’accès à un site web. Le café chaud au bar.
2- Les fonctions proportionnelles correspondent aux besoins exprimés. La satisfaction est directement lié à la perception de la performance du service ou du produit.
Exemples : Le rendement d’un placement financier. La faible consommation en carburant d’un véhicule. La variété d’une carte de restaurant.
3- Les fonctions attractives ne sont pas attendues par le client mais elles lui apportent un réel bénéfice. Les identifier et les réaliser va créer une très grande satisfaction, même si leur degré de performance n’est pas excellente. Ce sont des fonctions de séduction.
Exemples : une bouteille de vin même médiocre dans le frigo du gite. Le GPS dans une voiture de location. Un cadeau lors de l’ouverture d’un compte en banque. Un produit de gamme supérieure en cas de non disponibilité du produit demandé (location de voitures, bateaux…). Un verre d’eau ou un carré de chocolat avec le café.
La fonction attractive est éphémère : le client trouve très vite sa présence indispensable. Elle devient une fonction obligatoire et s’impose à tous les acteurs du marché.
4- Les fonctions hostiles (et les dispositifs qui les réalisent) correspondent soit à une mauvaise interprétation du besoin du client, soit à un besoin du concepteur plus qu’à un besoin du client.
Une même fonction peut être hostile pour un segment d’utilisateur et proportionnelle pour un autre
Exemples : la publicité sur les pages web. Les fonctions de paramétrage d’un four à micro-ondes. Les boites de dialogues sécuritaires du système d’exploitation Vista.
Illustration : Le diagramme de Kano.
Diebold
La méthode Diebold est dédiée à l’estimation des charges des projets informatiques. Elle utilise comme donnée d’entrée le nombre de lignes de code, supposé connu. Diébold tend à être remplacée par la méthode des points de fonction.
Directeur de programme (Program manager)
Le directeur de programme est la personne chargée de superviser un programme
Direction de projet (Project Mastery)
La norme FD X 50-115 définit la direction de projets comme la « fonction dans le cadre de laquelle sont prises les décisions relatives aux objectifs, à la politique, aux aspects financiers et à l’organisation du projet ». La direction de projet se situe au niveau stratégique.
Direction des projets
Dans une organisation fonctionnant sur le modèle du management par projets le rôle de la direction des projets est de sélectionner et de prioriser les projets, d’en fixer les objectifs, de désigner les chefs de projets, de veiller au bon avancement des projets et de procéder à des arbitrages en cas de difficulté.
Disponibilité (Availability)
La disponibilité est l’aptitude d’un composant ou d’un système à être en état d’accomplir une fonction requise dans des conditions données, à un instant donné. La valeur de disponibilité d’un système est la probabilité pour que ce système puisse accomplir une fonction requise, dans des conditions données, à un instant donné.
Disponibilité d’une ressource (Resource availability)
La Disponibilité d’une ressource c’est, jour par jour, le nombre d’heures qu’elle peut consacrer au projet, ou aux projets dans le cas d’un fonctionnement en multi-projets.
Dommage
Est appelée « dommage » la conséquence négative de l’apparition d’un risque ou d’un aléa sur les biens, les personnes ou sur les fonctions d’un système.
DRCI Délai de Récupération du Capital Investi (Pay back périod)
Utilisé à l’occasion des analyses de rentabilité d’un projet d’investissement, le DRCI indique à quel moment les gains réalisés par l’exploitation du bien issu du projet auront permis de « rembourser » le coût du projet.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne Le DRCI est souvent confondu avec le ROI (Return on invest) Le DRCI s’exprime en durée alors que le ROI est un pourcentage de rendement financier.
Cet indicateur de rentabilité de l’investissement est souvent le seul accessible à des chefs de projet peu versés dans les questions économiques. Son défaut est de privilégier les projets récupérables à court terme au détriment de ceux qui auraient une meilleure rentabilité.
Illustration : Principe de détermination du DRCI.
Durée (Duration)
La durée est la différence de temps, mesurée dans le calendrier du projet, existant entre l’événement de début et l’événement de fin d’une tâche ou entre la fin d’une tâche et le début de la suivante.
Durée écoulée
Expression utilisée dans la version française du logiciel Microsoft Project pour désigner les durées exprimées en temps calendaire. La plupart du temps la durée écoulée correspond à un temps technique (par exemple un test de fatigue d’un prototype…) ou d’un temps d’attente (séchage d’une peinture…)
Ecart de coût d’un projet (Cost variance)
Également appelé « variance-coût » l’écart de coût est la différence, à un instant donné, entre la valeur acquise (CBTE) et le coût réel (CRTE)
Ecart de délai d’un projet (Schedule variance)
Également appelé « variance-délai » l’écart de délai est la différence, à un instant donné, entre la valeur acquise (CBTE) et la valeur planifiée (CBTP).
Ecart final prévisionnel d’un projet
L’écart final prévisionnel est la différence entre le coût prévisionnel final et le budget initial. Il permet de faire en cours de projet un pronostic sur le respect ou non du budget. Une valeur positive de l’écart final prévisionnel correspond à un dépassement du budget du projet.
Echéance (Deadline)
L’échéance est la date limite de fin d’une tâche. Elle est choisie par l’utilisateur, contrairement aux marges qui sont le résultat du calcul. Si la date de fin de tâche est postérieure à l’échéance, la tâche est affectée d’une marge négative.
Illustration : Vue de l’affichage diagramme de Gantt de Microsoft Project : la flèche marque la position de l’échéance.
Echéancier (Schedule)
En gestion de projet l’échéancier est le récapitulatif des jalons du projet avec pour chacun ses dates prévue, reportée et réelle et éventuellement les livrables qui lui sont associés. L’échéancier peut être présenté en liste ou, mieux sous la forme graphique d’une « ligne de temps »
Echéancier de paiement (Payment schedule)
L’ échéancier de paiement est la liste de jalons, assortis d’un coût ou d’un pourcentage du coût total d’un marché. L’échéancier des paiements est l’une des données d’entrée du plan de trésorerie du projet.
Effet tunnel
L’effet tunnel, c’est lorsqu’il est impossible de connaître l’état d’avancement d’un projet, faute d’indicateurs pertinents. Dans les méthodes prédictives la solution la plus répandue pour supprimer l’effet tunnel est le jalonnement du projet. Dans les projets informatiques, la solution est d’adopter les méthodes agiles de développement.
Effort
L’effort est le cumul des temps passés sur une tâche par l’ensemble des ressources affectées à cette tâche. Synonymes : travail, charge de travail.
Engagement
L’engagement est un coût futur correspondant à des produits et services qui ont été commandés et qui ne sont pas encore livrés.
Enjeux (Issues)
Pour chaque partie prenante d’un projet, l’enjeu est le bénéfice (en terme monétaire mais aussi d’image, d’apprentissage, de confort…) qu’elle peut espérer de la réalisation de ce projet. Chaque acteur du projet sera motivé à la hauteur de ses enjeux personnels.
L’expression « enjeux du projet » ne désigne ni l’objectif du projet ni son but mais sa contribution à une ambition qui le dépasse, par exemple les enjeux sociétaux ou environnementaux. Il serait plus approprié de parler de finalité (finalité sociale ou environnementale dans l’exemple)
Enoncé des travaux (SOW pour Scope Of Works)
L’énoncé des travaux est la description détaillée des travaux qui doivent être effectués dans le cadre d’un contrat.
Ensemblier (ou « Maitre d’œuvre ensemblier » ou encore « Entrepreuneur général) (Main contractor)
Le Maitre d’œuvre ensemblier est la personne morale ou physique chargée par contrat de la responsabilité de l’ensemble de la construction ou du montage final d’un ouvrage.
Enveloppe Soleau
L’enveloppe Soleau est un produit de l’INPI. Contrairement à une idée répandue, ce n’est pas un titre de propriété industrielle. L’enveloppe Soleau permet seulement au créateur d’une œuvre de dater de façon certaine sa création.
Illustration : L’enveloppe Soleau.
Equipe dédiée (Task force)
L’équipe dédiée est un mode d’organisation de projet dans lequel tous les intervenants sur le projet sont détachés de leur structure d’origine et rattachès hiérarchiquement au chef de projet. Ainsi le projet devient indépendant de la structure de l’organisme.
L’équipe projet peut être localisée dans un « plateau technique », lieu entièrement dédié au projet.
Les intervenants ne retrouvent leurs services d’origine qu’au terme de leur intervention sur le projet
Synonymes : structure commando, structure cellulaire.
Equipe projet (Project team)
L’équipe projet est l’ensemble des personnes placées, pour la durée du projet, sous l’autorité du chef de projet et chargées de l’assister pour la supervision et/ou l’exécution du projet.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne L’équipe projet peut comprendre des personnes externes à l’organisme. Le chef de projet et son équipe forment un groupe solidaire : les membres de l’équipe sont régulièrement informés de la marche du projet et consultés pour la préparation des décisions importantes. Le chef de projet doit faire une différence nette entre les membre de son équipe et les contributeurs.
Essai
L’essai est une opération destinée à s’assurer des performances de l’ouvrage ou d’une partie de l’ouvrage. Exemples : essai clinique pour un médicament, essai en vol pour un aéronef. L’essai est généralement constitué d’une série de tests .
Estimateur (Estimator)
L’estimateur est la personne chargée d’effectuer l’estimation des coûts d’un projet. L’estimateur doit être capable de fournir à la fois une estimation du budget et la fourchette d’incertitude de cette estimation.
Estimation « à dire d’expert »
Les méthodes d’estimation des coûts « à dire d’expert » consistent à interroger un expert au moins du domaine. La fiabilité de l’estimation dépend de l’expérience de l’expert et de son impartialité.
Estimation analytique des coûts
La méthode analytique d’estimation des coûts est la méthode la plus répandue et la plus précise. Elle est systématiquement utilisée lors de la phase de planification du projet. Le chiffrage ainsi obtenu sert à l’élaroration du référentiel des coûts (budget de référence). Son principal défaut est de nécessiter une connaissance fine du contenu du projet, ce qui exclue de pouvoir l’utiliser dans les phases très amont du projet (phase exploratoire).
Illustration : Le processus d’estimation du cout d’une tache par la méthode analytique.
Estimation des coûts (Costs estimating)
Estimer le coût d’un projet consiste à établir, au plus tard avant le début de sa mise en œuvre, un pronostic sur ce que devrait être son coût final. Plus d’une dizaine de méthodes d’estimation existent, les plus connues figurent dans ce lexique aux entrées suivantes : Estimation analytique, Méthode du prix gagnant, Estimation « à dire d’expert », Méthode Delphes, Méthode des barèmes, Planning poker, Diebold, CoCoMo, Méthode des points de fonction, Modèle de Freiman, Méthode Paramétrique, Méthode Analogique.
Estimation des coûts à l’achèvement (ECA) (Estimate at Completion (EAC))
L’estimation des coûts à l’achèvement consiste à obtenir un pronostic, à un moment de sa mise en œuvre, du coût final du projet. Il s’obtient en ajoutant aux dépenses réelles effectuées depuis le début une estimation des dépenses à effectuer jusqu’à l’achèvement du projet.
Estimation en monnaie constante (Constant currency estimate)
Dans un pays à inflation modérée, chaque année la valeur de la monnaie décroit. Cette réalité doit être prise en compte dans le calcul économique des projets, faute de quoi le budget d’un projet se déroulant sur plusieurs années risque d’être sous-estimé, de même que le calcul de rentabilité d’un projet d’investissement peut se trouver exagérément optimiste. Un calcul en monnaie constante ne tient pas compte de l’inflation et risque donc d’amener aux erreurs signalées ci-dessus.
Estimation en monnaie courante (Current currency estimate)
L’estimation en monnaie courante est corrigée en fonction de l’inflation et d’autres facteurs économiques ayant une incidence sur la période visée. Elle est censée être plus précise que l’estimation en monnaie courante, pour autant que le pronostic sur le taux d’inflation et sur les autres facteurs pris en compte pour les années à venir se vérifie.
Etape (Node)
Dans la méthode PERT, aujourd’hui tombée en désuétude, le mot étape désigne un nœud du réseau pert. Dans cette acception, l’étape est un évènement de durée nulle. Le terme étape a été abandonné et remplacé par « jalon »
État d’avancement (Progress status)
L’état d’avancement est le constat de l’avancement physique, à une date donnée dite « date d’état » d’un projet ou d’une partie de projet.
État du produit (Product status)
Il est classique de décrire l’élaboration progressive du produit tout au long du projet au travers de 6 états successifs. Ces 6 états successifs sont, dans l’ordre : Latent, Fonctionnel, Spécifié, Défini, Réalisé, Vivant.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne – État latent. En tout début de projet le produit n’existe que sous la forme d’un besoin identifié. c’est l’état latent.
– État fonctionnel . A l’issue de l’analyse fonctionnelle, le besoin est entièrement et précisément décrit sous la forme du cahier des charges fonctionnel (CDCF). A ce stade on sait précisément ce que doit faire le produit (ses fonctions) mais on ne sait pas par quel moyen seront réalisées ces fonctions.
– État spécifié. Un avant-projet sommaire (APS) permet de décider des solutions qui seront mises en œuvre et de l’architecture générale du produit. C’est l’état spécifié, qui est décrit dans un document connt sous le sigle « STB » pour spécification Technique du Besoin.
– État défini. L’avant-projet détaillé (APD) aboutit à la description du produit dans ces moindres détails, de façon à en permettre la réalisation. Le document de sortie de l’APD est le dossier de définition (DD)
– État réalisé. A ce stade le produit a cessé d’être virtuel. Il est devenu réel. La totalité des parties du produit sont réalisées mais il n’est pas encore considéré comme apte à l’usage.
– État vivant. Le produit a passé avec succès tous les tests de qualification, les éventuelles réserves émises par le commanditaire ont été levées, la recette définitive a été prononcée. Le produit est apte à l’usage.
Etude de faisabilité (Feasibility study)
L’étude de faisabilité a pour but de valider le fait que le projet est réaliste, que ses objectifs peuvent être atteints, et de définir le référentiel de déroulement du projet. Classiquement l’étude de faisabilité couvre tout ou partie des aspects suivants : Marketing, commercial, technique, économique, finance, juridique, organisation.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne – La faisabilité marketing concerne les projets visant à commercialiser un produit. Elle consiste notamment à identifier la ou les cibles potentiellement concernées et à déterminer le couple concept-prix adapté à la ou aux cibles. Les données de sortie de l’étude marketing sont réunies dans le cahier des charges marketing (CDCM)
– La faisabilité commerciale, également pour les projets de produit ou service. Il s’agit de vérifier la capacité de l’organisme à mettre le produit en marché.
– La faisabilité technique consiste à vérifier la capacité de l’organisme à réunir les expertises et à réaliser le système répondant au besoin.
– La faisabilité économique consiste essentiellement à démontrer la rentabilité du projet.
– La faisabilité financière, à ne pas confondre avec la faisabilité économique. Il s’agit de la capacité à réunir les fonds nécessaires.
– La faisabilité juridique s’intéresse essentiellement aux questions de réglementation et de propriété industrielle.
– La faisabilité organisationnelle vise à démontrer que l’organisme a la capacité à mettre en place les moyens de gérer le projet.
L’étude de faisabilité peut également comporter une étude d’impact et une analyse de risques.
Les documents de sortie de la phase de faisabilité sont réunis dans le plan de projet.
Etude de rentabilité Voir Rentabilité (Profitability study)
Etude d’impact (Environmental impact assessment)
L’étude d’impact a pour but d’identifier et de quantifier les pollutions et autres nuisances qui pourraient être causées par le fonctionnement de l’installation. Ceci dans le but de réduire au maximum ces nuisances et de démontrer qu’elles se situent en deça des seuils règlementaires.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne L’étude d’impact nécessite de prendre en compte les contraintes (géographiques, sociologiques, économiques, sanitaires, juridiques, environnementales, écologiques, etc.) auxquelles doit répondre l’ouvrage.
En France l’étude d’impact est obligatoire pour les installations soumises à autorisation au sens de la loi du 19 juillet 1976 relative aux installations classées pour la protection de l’environnement.
Etude d’opportunité (Opportunity study)
L’étude d’opportunité a pour objet de passer d’une idée de projet à une proposition de projet. Elle permet de définir les caractéristiques principales du projet et d’en montrer l’intérêt stratégique pour l’organisme. Elle peut contenir une étude de pré-faisabilité aboutissant à une ou plusieurs propositions de solutions.
Evaluation des risques
L’évaluation des risques consiste à déterminer pour chaque risque identifié les indices de probabilité d’occurrence et de gravité. L’évaluation permet de hiérarchiser les risques qui peuvent se rencontrer dans le projet, afin de mettre en place des actions de prévention pertinentes, cohérentes et adaptées.
Exigences (Requirements)
Le terme exigences désigne ce qui est requis pour satisfaire le client. Les exigences peuvent être regroupées en catégorie : exigences fonctionnelles, techniques, d’ergonomie, de sécurité, de fiabilité, de maintenabilité, etc… Les exigences sont consignées dans les documents de spécification et/ou dans des cahiers des charges.
Exigences fonctionnelles
Les exigences fonctionnelles traduisent les attentes de l’utilisateur. Elles sont réunies dans le Cahier des charges fonctionnel ou sous la forme de spécifications fonctionnelles dans le contrat qui lie le Maître d’œuvre au Maître d’ouvrage
Exigences techniques
Les exigences techniques traduisent les obligations auxquelles doit satisfaire le système, en dehors de toute attente des utilisateurs. Il peut s’agir notamment d’exigences règlementaires et normatives, et de celles exprimées par les services techniques du Maître d’ouvrage.
Les exigences techniques peuvent être réunies dans un Cahier des charges technique ou sous la forme de spécifications techniques dans le contrat qui lie le Maître d’œuvre au Maître d’ouvrage
Extrant (Output)
Le terme « extrant » est issu de l’approche systémique. Chaque tâche du projet consomme des intrants et produit des extrants. Le terme de livrable est plus utilisé et plus compréhensible par les non-initiés.
Extreme Programming (ou XP) (Extreme programming)
Extreme Programming (XP) fait partie de la famille des méthodes agiles. XP est dédiée aux projets informatiques.
L’Extreme Programming a été créée par Kent Beck et popularisée par son livre « Extreme Programming Explained de Kent Beck » paru en octobre 1999.
Facilitateur (Project facilitator)
En l’absence d’un réel chef de projet certaines organisations mettent en place un « facilitateur » de projet. Celui-ci ne dispose pas de l’autorité d’un vrai chef de projet. Il est rattaché à un responsable, généralement membre de la direction de l’organisation et son rôle est de transmettre l’information descendante (du responsable vers les contributeurs) et montante (des contributeurs vers le responsable).
Facteur clé de succès (Key driver)
Un facteur clé de succès est un élément qui conditionne le succès du projet. Chaque facteur-clé est un levier qui agit directement sur l’un des indicateurs du tableau de bord du projet.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne Par exemple si l’objectif du projet est de mettre en place un outil informatique de gestion de documents, l’un des indicateurs peut être le nombre d’utilisateurs ayant réellement transféré la totalité de leurs documents sur l’informatique. Les facteurs clé associés à cet objectif peuvent être : La sensibilisation des chefs de service, la formation des utilisateurs, la valorisation des employés ayant adopté le nouveau système.
Facteur de risque
Un facteur de risque est une situation qui augmente la probabilité et/ou la gravité du risque. L’alcoolisme, l’improvisation, l’urgence, l’incompétence sont des facteurs de risque. Un facteur de risque peut être déclenchant ou aggravant, il peut être endogène (interne) ou exogène (externe)
Facteur de sécurité
L’expression « facteur de sécurité » est très peu utilisée. A l’inverse d’un facteur de risque, un facteur de sécurité est de nature à réduire la probabilité du risque et/ou sa gravité. Exemples : le travail en binomes, une bonne gestion de l’information, un bon climat dans l’équipe projet.
FBS
Le sigle « FBS » est issu de l’anglais « Functional Breakdown Structure » que l’on peut traduire en français par « structure de décomposition des fonctions » ou « arbre fonctionnel ». La construction de la FBS fait partie du processus de structuration
Exemple simplifié de FBS :
Fiche de risque (Risk sheet)
La fiche de risque est un document papier ou informatique qui résume les données de l’un des risques identifiés. Les principales rubriques de la fiche de risque sont : l’évènement redouté, la classe (ou catégorie) à laquelle il appartient, les causes et conséquences possibles, les facteurs de risque et facteurs de sécurité qui l’influencent, ses indices de probabilité, de gravité et de criticité, son impact sur l’objectif du projet (technique, temps et coût), le responsable de sa surveillance (pilote du risque) et les actions de surveillance.
Fiche de tâche (Task sheet)
La fiche de tâche est un document papier ou informatique qui résume les données d’une tâche : son code WBS, sa désignation, son responsable, sa durée, ses intrants et extrants, sa description et le détail de son coût.
Fiche projet (Project card)
La fiche projet (ou fiche descriptive de projet) est le premier des document de référence du projet à être établi. C’est le résumé des principales informations sur le projet.
voir ce modèle de fiche projet
Finalité du projet (Project goal)
On appelle finalité du projet la catégorie à laquelle appartiennent les avantage (les bénéfices) attendus du projet et qui en justifient l’existence. Par exemple : un projet à finalité commerciale, humanitaire, écologique, etc…
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Il ne faut pas confondre la finalité avec l’objectif, qui est la situation-cible que l’on doit atteindre à la date de fin du projet, ni avec le but qui est l’expression quantifiée et vérifiable du bénéfice que la maîtrise d’ouvrage espère obtenir grâce à la mise en œuvre du projet.
Flexibilité
Dans le cahier des charges fonctionnel (CDCF) il est d’usage d’attribuer à chaque fonction un degré de flexibilité. La flexibilité est l’information donnée au concepteur sur le caractère plus ou moins impératif de chaque exigence fonctionnelle. La connaissance par le concepteur des degrés de flexibilité est un important facteur de réduction des coûts. La flexibilité peut être indiquée soit par une tolérance sur le niveau du critère, soit par l’indication de la classe de flexibilité : 0 = Impératif, 1 = Peu négociable, 2 = Négociable, 3 = Très négociable.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne La connaissance par le concepteur des degrés de flexibilité est un important facteur de réduction des coûts. La flexibilité peut être indiquée soit par une tolérance sur le niveau du critère, soit par l’indication de la classe de flexibilité : 0 = Impératif, 1 = Peu négociable, 2 = Négociable, 3 = Très négociable.
Fonction d’un produit (Function)
Pour l’AFNOR une fonction est une action d’un produit ou d’un de ses constituants (Norme NF EN 1325-1). Une fonction est formulée par un verbe à l’infinitif suivi d’un ou de plusieurs compléments. La formulation de la fonction ne doit pas faire état des solutions susceptibles de la réaliser. Les fonctions d’un produit sont consignées dans le cahier des charges fonctionnel (CDCF) qui est le référentiel du besoin.
Fractionnement de tâche
Fractionner une tâche c’est en interrompre le déroulement et le reprendre plus tard. Le fractionnement est l’une des techniques utilisées pour effectuer le nivellement du planning.
Illustration : Une tâche fractionnée dans MS Project.
Fréquence d’un risque voir Indice de probabilité d’apparition d’un risque.
Gantt voir Diagramme de Gantt
Gantt-fléché voir Diagramme de Gantt
Gantt-suivi voir Diagramme de Gantt
GAR voir Gestion axée sur les résultats
GBS
Le signe « GBS » est issu de l’anglais « Géographical Breakdown Structure »
La GBS est utile lorsque le projet porte sur un site ou des territoires étendus. Comme son nom le suggère, la GBS décrit sous la forme d’une liste hiérarchique le zonage du projet. La construction de la GBS fait partie du processus de structuration
Gestion axée sur les résultats (GAR)
La Gestion axée sur les résultats, connue sous le sigle « GAR » est née à la fin des années 1990, sous l’égide de l’Agence Canadienne de Coopération Internationale (ACDI). A l’opposé des démarches classiques de gestion de projet centrées sur les processus (par exemple celle du PMI) la GAR se concentre de façon systématique sur les résultats.
La Gestion axée sur les résultats est mise en application dans la plupart des projets de développement communautaires financés par les grands bailleurs de fond (ONU, Banque mondiale, FED…) L’outil central de la GAR est la matrice du cadre logique.
Gestion de configuration (Configuration Management)
La gestion de configuration consiste à identifier et décrire les éléments constitutifs du système à des points déterminés du temps. Les changements apportés à la configuration sont contrôlés systématiquement de façon à maintenir son intégrité et sa traçabilité tout au long du cycle de vie du projet. Parmi les éléments placés sous gestion de configuration, se trouvent les produits livrés au client ainsi que les éléments nécessaires à la création de ces produits.
Gestion de configuration logicielle (Software Configuration Management)
La gestion de configuration logicielle (GCL) ne diffère pas de la gestion de configuration en général, à ceci près qu’elle fait appel à des logiciels spécialisés.
Gestion de projet (project control)
La gestion de projet est la démarche qui consiste à organiser et piloter le projet dans le respect des directives fixées par la direction de projet. C’est le chef de projet qui est en charge de la gestion de projet.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne La gestion de projet regroupe notamment la structuration et la planification du projet, l’analyse de risques, la gestion des ressources, la mesure de l’avancement, l’analyse des écarts et en cas de dérive constatée la mise en œuvre d’actions correctives. La gestion de projet se situe au niveau opérationnel.
Go/nogo voir Jalon go/nogo
Gouvernance de projet (Projects gouvernance)
La gouvernance de projet regroupe l’ensemble de règles, de processus, de procédures et de relations mis en place entre les parties prenantes pour mettre en œuvre la stratégie de l’organisme, diriger et gérer les projets. Par extension, l’instance de gouvernance désigne la ou les personnes chargées de décider comment les projets doivent être gérés dans l’organisme.
Graphe de tendance coûts.délai (Cost.Schedule trend report)
Lorsq’un projet est piloté par la méthode de la valeur acquise, on peut préférer, plutôt que les courbes en S difficiles à interpréter pour un non initié, le graphe de tendance.
Illustration : Le graphe de tendance.
Gravité (ou sévérité) d’un risque
L’indice de gravité du risque quantifie l’importance des dommages redoutés.
L’indice de gravité d’un risque est une valeur numérique (souvent évaluée sur une échelle de nombre entiers de 1 à 3 ou 1 à 4) qui est à son minimum si le risque à très peu de conséquences sur les objectifs du projet et à son maximum si ses conséquences sont très importantes. L’échelle de gravité doit être adaptée au projet.
Heure.personne et heure.homme (Man.hour) voir Charge de travail
Histogramme de charge
L’histogramme de charge est la présentation sous la forme d’un graphique de la charge de travail (en ordonnée) en fonction du temps (en abscisse), pour une ressource, pour un groupe de ressources ou pour le projet entier.
Illustration : L’histogramme de charge dans Microsoft Project.
Iceberg des couts
L’iceberg des couts est une métaphore extrêmement puissante lorsqu’il s’agit de construire un projet d’investissement industriel et surtout de justifier le choix d’une solution plus couteuse à l’achat mais plus économique à moyen terme.
Illustration : L’iceberg des couts.
ICEC (International Cost Ingineering Council)
S’intéressant principalement à l’aspect économique des projets, l’ICEC délivre une certification axée coûtenance
Idéalité
Dans la langue française, l’idéalité est le caractère de ce qui est idéal.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne En management de projets et plus particulièrement dans les projets d’innovation, le concept d’idéalité est un levier puissant. Il consiste à commencer l’étude par la description du produit imaginaire idéal, et à se fixer comme objectif de s’approcher au maximum de cet idéal. Cette posture permet d’encourager les idées créatrices et d’orienter les discussions vers des solutions rejetant tout compromis.
Identification des risques
L’identification des risques constitue le début de la démarche de maitrise du risque. Cette opération consiste à établir la liste des risques. Ce travail doit s’appuyer sur des éléments concrets : l’exploitation du retour d’expérience des projets passés, les documents du projet : Planning, budget, plan de trésorerie, schémas, plans et tout autre document contribuant à la définition de la solution.
Immobilisation
Le terme « Immobilisation » est utilisé dans les projets d’investissement, l’immobilisation est un bien corporel ou incorporel de nature durable. Les immobilisations sont possédées ou acquises par achat. Les immobilisations ne comprennent pas les stocks de biens matériels détenus à des fins de distribution, ni les pièces de rechange, ni les biens consommables.
Impact du projet (Project impact)
Les termes finalité et enjeux évoquent des conséquences positives et souhaitées du projet. Le mot impact désigne les effets positifs ou négatifs du projet, attendus (ou redoutés) dans les domaines environnemental, économique, sanitaire ou social.
Utilisé dans le cadre règlementaire, notamment dans l’expression Etude d’impact c’est de l’impact sur l’environnement qu’il est question.
Impact d’un risque (Risk impact)
En gestion des risques projet l’impact est la conséquence de la manifestation du risque sur l’objectif du projet. on distingue trois types d’impact : impact coûts, impact délai et et impact performance.
L’impact délai et l’impact performance peuvent être exprimés en valeur monétaire, de sorte qu’au final, l’impact d’un risque peut être réduit à une seule valeur exprimant la perte financière probable si le risque se réalise.
Illustration : Les conséquences du risque se mesurent par leur impact sur l’objectif
Implémenter (to implement)
Implémenter est un anglicisme très utilisé en France dans le domaine des projets informatiques. Implémenter consiste à traduire un algorithme dans un langage informatique et de façon plus générale à mettre en œuvre une solution informatique.
Imprévu (Contengency)
Pour la norme AFNOR – FD X50-117 un imprévu est un événement virtuel non identifiable, un aléa un événement virtuel identifiable mais non quantifiable et un risque un événement virtuel identifiable et quantifiable.
Dans la pratique on regroupe les imprévus et les aléas et l’on constitue une provision pour en couvrir le coût.
Incoterms (International commercial terms)
Les « incoterms » sont des règles internationales concernant le transfert de propriété des marchandises lors de leur livraison à un client étranger. Les incoterms ont été mises au point par la Chambre de commerce internationale.
Indicateur (Indicator)
A chaque objectif doivent être associés les indicateurs qui permettrons en cours de projet et/ou à sa cloture de mesurer de façon précise et incontestable le degré de réalisation de cet objectif.
Choisir un bon indicateur ne suffit pas, faut-il encore choisir les sources de vérification, la méthode de collecte des informations, la fréquence des relevés et désigner le responsable du suivi de cet indicateur.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne On distingue les indicateurs de processus, de résultat et d’impact.
Les indicateurs sont regroupés dans le tableau de bord du projet.
Choisir un bon indicateur ne suffit pas, faut-il encore choisir les sources de vérification, la méthode de collecte des informations, la fréquence des relevés et désigner le responsable du suivi de cet indicateur.
On distingue les indicateurs de processus, de résultat et d’impact.
Les indicateurs sont regroupés dans le tableau de bord du projet.
Indicateur clé de succès (Key indicator of success)
Un indicateur clé de succès est un indicateur mis en place pour permettre la mesure à posteriori le succès d’un projet.
Indicateur objectivement vérifiable (IOV)
L’expression « Indicateur Objectivement Vérifiable » est utilisée dans la méthode GAR (gestion axée sur les résultats).
Indice de criticité d’un risque : voir Criticité
Indice de gravité d’un risque voir Gravité
Indice de performance des coûts (IPC) (Costs performance index (CPI))
L’indice de performance des coûts est un indicateur permettant de comparer, à une date donnée, un coût réel par rapport à un coût budgété.
Il se calcule en divisant la valeur acquise (VA) par le coût réel (CR).
La formule de calcul est IPC = VA/CR ou IPC = CBTE/CRTE si l’on utilise les anciennes abréviations.
Si IPC < 1 le coût réel est supérieur aux estimations et inversement si IPC > 1 indique que les coûts réels sont inférieurs aux estimations.
La formule de calcul est IPC = VA/CR ou IPC = CBTE/CRTE si l’on utilise les anciennes abréviations.
Si IPC < 1 le coût réel est supérieur aux estimations et inversement si IPC > 1 indique que les coûts réels sont inférieurs aux estimations.
Indice de performance des délais (IPD) (To-complete-performance-index (TCPI))
L’indice de performance des délais est un indicateur permettant de comparer, à une date donnée, l’avancement du travail réel par rapport à l’avancement du travail planifié. Il se calcule en divisant la valeur acquise (VA) par la valeur planifiée (VP).
La formule de calcul est IPC = VA/VP ou IPC = CBTE/CBTP si l’on utilise les anciennes abréviations.
Si IPD < 1 le projet a globalement pris du retard et inversement si IPC > 1 le projet est globalement en avance. Attention toutefois, le diagnostic doit être confirmé par un exament du chemin critique.
Indice de probabilité d’apparition d’un risque
L’indice de probabilité d’apparition d’un risque est une valeur numérique (souvent évaluée sur une échelle de nombre entiers de 1 à 3 ou 1 à 4) qui est à son minimum si le risque à très peu de chances de se réaliser et à son maximum si son apparition est quasi-certaine. Également appelé Fréquence d’apparition, ou Probabilité d’occurrence
Industrialisation (Production preparing system)
L’ Industrialisation est la phase du cycle de vie d’un projet industriel qui se situe après la phase de conception et qui se termine par le mise en production du produit. L’industrialisation consiste essentiellement à concevoir, réaliser et mettre au point les moyens de production.
Ingénierie concourante (ou ingenierie simultanée). (Concurrent engineering)
Dans les années 70, certains secteurs de l’industrie de masse se sont trouvés face à la nécessité de raccourcir les délais de leurs projets de produits nouveaux.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne Une nouvelle forme d’organisation s’est ainsi développée dans l’industrie automobile sous le terme d’ingénierie concourante, introduisant deux changements importants par rapport aux démarches de conception classiques (ingenierie séquentielle) : Le premier concerne la mobilisation de toutes les expertises sur toutes les phases du projet. Le second changement étant le chevauchement entre les différentes phases du projet dans le double but d’anticiper les problèmes avant de produire des décisions irréversibles et de réduire la durée du projet.
Ingénierie inversée (Reverse engineering)
L’ingénierie inversée est l’analyse d’un système technique existant, dans le but de rechercher ses principes de conception.
Ingénierie séquentielle.
L’ingénierie séquentielle consiste à ce que la création d’un nouveau produit soit confiée successivement à plusieurs services spécialisés (marketing, études, design, méthodes, industrialisation…) chaque étape utilisant comme données d’entrée les données de sortie de l’étape précédente, sans possibilité ou presque de rétroaction. L’ingénierie séquentielle est de plus en plus contestée et remplacée par l’ingénierie concourante et le management par projets.
Innovation (Innovation)
Une innovation est une amélioration radicale d’un produit, d’un service, d’un procédé ou d’une de leur composantes. L’innovation se distingue d’une découverte dans la mesure où elle s’inscrit dans la perspective d’une application immédiate, le plus souvent à visée économique. L’innovation se distingue aussi de l’Invention. Celle-ci (l’invention) n’est une innovation que si le produit à laquelle elle donne naissance rencontre un succès commercial.
Illustration : Le contexte de l’innovation.
Innovation de rupture (Disruptive innovation)
On appelle innovation de rupture un nouveau produit ou service qui bouleverse le marché. L’innovation de rupture crée de nouvelles habitudes et d’usage, elle entraine le plus souvent la disparition rapide des produits et services qui l’ont précédée. Quelques exemples d’innovations de rupture : le téléphone portable, l’IPhone, la messagerie électronique. En leur temps le disque microsillon puis le CDROM étaient des innovations de rupture.
Innovation frugale ou innovation Jugaad
L’innovation frugale (ou « Jugaad » en hindi) est la capacité ingénieuse à « faire plus avec moins ».
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne Même si l’expression est récente, le concept d’innovation frugale est une réalité ancienne dans les pays peu développés comme l’Inde, la Chine, les pays d’Afrique, où de pauvres gens puisent dans leur ingéniosité pour mettre au point des solutions très efficaces en utilisant des moyens rudimentaires. C’est le livre « L’innovation Jugaad : redevenons ingénieux » paru en 2012 qui a popularisé le concept d’innovation frugale dans les pays développés. Le produit emblématique de l’innovation jugaad est sans aucun doute le réfrigérateur MittiCool, fabriqué en terre cuite et qui fonctionne sans électricité.
Illustration : Le réfrigérateur MittiCool, symbole de l’innovation frugale.
Innovation incrémentale
L’innovation incrémentale consiste améliorer un produit ou un service par touches successives, en apportant à chaque fois un avantage significatif, mais sans prendre le risque de bouleverser le marché. L’innovation incrémentale est généralement le fait des acteurs en place, elle s’appuie sur les compétences maîtrisées par l’entreprise ou faciles à acquérir. Un exemple d’innovation incrémentale : le véhicule automobile depuis son origine jusqu’à nos jours.
INPI
L’INPI est un établissement public, placé sous la tutelle du ministère de l’Économie. Il reçoit et traite les demandes de dépôt des brevets, marques, dessins et modèles et donne accès à toute l’information sur la propriété industrielle. L’INPI participe activement à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques publiques dans le domaine de la propriété industrielle et de la lutte anti-contrefaçon.
Intégration (du produit) (Integration)
Dans le planning du projet, une tâche d’intégration consiste à assembler les sous-parties du système.
Intégration (au sens de domaine de gestion de l’intégration) (Integration management)
Dans le référentiel du Project management Institute (PMBOK®), le premier des 9 domaines de connaissances est celui de la gestion de l’intégration. Il a pour objectif d’assurer que les différents éléments nécessaires au projet sont identifiés, définis et suivi.
Intelligence économique (IE) (Business intelligence, competitive intelligence)
L’intelligence économique est l’ensemble des actions de recherche, de traitement et de diffusion des informations utiles à un organisme. Ces informations sont censées être collectées en utilisant des moyens légaux.
Intensité d’une ressource sur une tâche (Resource intensity)
L’Intensité d’une ressource sur une tâche est la part en % de sa capacité journalière qu’elle va consacrer à cette tâche.
Interface
D’une façon générale le mot interface désigne la limite entre deux éléments constitutifs d’un système. En gestion de projets et plus particulièrement pour la gestion des risques projets, la prise en compte des interfaces est déterminante. Des chefs de projet expérimentés estiment que 80% des risques se manifestent aux interfaces du système et apparaissent lors des opérations d’intégration.
Intrant (Input)
Un intrant est un élément (matière, composant, logiciel…) requis pour la réalisation d’une tâche du projet. L’intrant d’une tâche est très souvent l’extrant d’un prédecesseur.
Invention (Invention)
Une invention est une méthode, une technique, un moyen nouveau par lequel il est possible de résoudre un problème pratique donné. Une invention est reconnue par la délivrance d’un brevet d’invention.
Inversion
L’inversion est un outil du projet d’innovation. L’inversion est une technique d’animation de séquences créatives consistant comme son nom le suggère à inverser la problématique.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne Comme c’est souvent le cas en matière de créativité la séquence d’inversion se déroule en deux temps : Une première phase divergente est consacrée à chercher des solutions dans le monde du problème inverse. Cette séance est rendue particulièrement ludique (et donc productive) par le coté volontairement saugrenu du problème inverse. La seconde phase consiste à rechercher dans les idées produites celles qui trouvent une traduction dans le monde du problème réel. Cette deuxième phase est la plus difficile à conduire, l’inversion « mécanique » des propositions de la phase divergente ne donnant en général aucun résultat.
Illustration : Exemple de résultat d’une séance d’inversion.
Investissement (Investment)
Comptablement, l’investissement consiste, pour l’entreprise, à transformer les ressources financières en un ou plusieurs éléments que l’entreprise utilisera pour concourir de manière durable à la réalisation de son objet social. Le projet d’investissement consiste à procéder à l’étude puis à la mise en place de ces « éléments ».
IPC voir Indice de performance des coûts
IPD voir Indice de performance des délais
IPMA (International Project Management Association)
L’IPMA est un organisme certificateur en management de projets basé aux Pays-Bas. La certification IPMA valide les compétences en gestion de projets.
Isochrone : voir Ligne isochrone
Jalon (Milestone)
Un jalon est un repère prédéterminé et significatif dans le cours du Projet (AFNOR FD X 50-115)
C’est un événement survenant au cours du projet, dont on peut identifier d’une façon certaine la date à laquelle il se produit.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne Le jalon n’est atteint (ou réalisé) que lorsque le résultat des tâches qui le précèdent est acquis de façon irréversible, par exemple la fourniture d’un dossier, la recette d’un équipement, la mise à disposition d’un moyen de manutention.
Dans le planning un jalon est une tâche de durée nulle. Il est le plus souvent représenté sur le diagramme de Gantt sous la forme d’un losange.
Illustration : Les jalons du projet.
Jalon contractuel (Contractual milestone)
Dans un contrat, certains jalons du projet servent de déclencheurs au paiement d’une fraction convenue à l’avance du prix de la prestation. Ces jalons deviennent par ce fait contractuels.
Jalon d’entrée (Input milestone)
L’introduction dans le planning de jalons correspondant aux « intrants » (information, échantillons…) dus par les différents acteurs, y compris et surtout par le client, permet de faire peser une saine pression et si les choses se passent mal de faire à posteriori la part des responsabilités.
Jalon directeur
Les jalons du projet reportés sur le planning directeur portent naturellement le nom de jalons directeurs.
Jalon go/nogo
C’est à l’occasion des premiers jalons du projet que l’on doit se poser la question de poursuivre ou non le déroulement du projet. D’où leur dénomination de jalons « go/nogo », qui surprend les non-initiés.
Jalonnement (Milestone schedule)
Le jalonnement est l’opération qui consiste à établir la liste des jalons directeurs d’un projet.
Jalonnement de tâche
Lorsqu’une tâche est de nature trop hétérogène pour que l’on puisse exprimer son pourcentage d’avancement sous la forme d’une variable continue (de zéro à 100%), il reste la possibilité de la considérer comme étant un micro-projet. On la jalonne comme tel et on attribue plus ou moins arbitrairement un pourcentage d’avancement à chaque jalon. La progression de l’avancement se fait alors de façon discontinue, par paliers.
Jeu d’essai
Dans les projets de systèmes d’information, un jeux d’essai est la description d’une suite d’actions et de résultats attendus, ayant pour objectif la validation d’une fonctionnalité de l’application.
Jour.personne et jour.homme (Man.day) voir Charge de travail
Khephren (et Kheops)
Khefren est une méthode de management des projets de systèmes d’information (projets informatiques). Les méthodes Kheops et Khefren sont intimement associées : Kheops est destinée à la maîtrise d’ouvrage et Khefren à la maîtrise d’œuvre. Kheops et Khefren sont des méthodes soutenues par le ministère français de l’équipement.
Lettre de mission (Job description)
La lettre de mission est un document émis par la structure de pilotage, pour officialiser la mission du chef de projet et lui donner les pouvoirs nécessaires.
Dans les structures matricielles la lettre de mission définit avec précision les conditions dans lesquelles le chef de projet pourra utiliser les ressources de l’organisme dans les activités du projet.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne La lettre de mission définit :
– les limites de responsabilité du chef de projet
– les critères d’évaluation de la réussite de la mission
– les dispositions contractuelles à respecter
– les pouvoirs du chef de projet sur tous les aspects du projet (planning, budget, ressources…),
– les modes de communication (forme et fréquence),
– le soutien de la tutelle du chef de projet
– la date de prise d’effet de la délégation de mission.
Illustration : La lettre de mission dans la logique du projet.
Levée des réserves
Dans le cas ou le Procès-verbal de recette définitive fait état de réserves , lorsque le prestataire a exécuté les travaux visant à satisfaire aux réserves, ceux-ci doivent être constatés d’un commun accord, entre le prestataire et le maître d’ouvrage. Cette opération contradictoire est appelée levée des réserves. La levée des réserves est officialisée par le Procès-verbal de levée des réserves
Liaison : voir Lien logique
Lien de dépendance voir Lien logique
Lien logique (ou liaison) (Logical relationship)
Le lien logique exprime une relation d’ordre entre deux tâches successives. Dans le réseau logique, les liens sont visualisés par des flèches. Le lien le plus utilisé est de type Fin-Début, également appelé lien d’antériorité. Il relie l’événement de fin de la tâche précédente à l’événement de début de la suivante. Les autres liens sont de type Début-Début, Fin-Fin et plus rarement Début-Fin.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne Pour exprimer l’écart de temps minimum devant s’écouler entre les deux événements reliés par le lien, on lui affecte une durée qui peut selon les cas être positive (retard), nulle ou négative (avance) et qui peut être exprimée soit en temps ouvré soit en temps calendaire soit encore en pourcentage de la durée de la tâche pilotante.
Illustration : Les liens logiques dans Microsoft Project.
Ligne budgétaire (Budget item)
La ligne budgétaire est une affectation de fonds définie dans le budget et correspondant à une ligne de la WBS.
Ligne de temps (timeline)
La ligne de temps est une représentation résumée du projet sous la forme d’un axe horizontal représentant l’axe du temps et sur lequel sont portés les jalons directeurs du projet
Synonymes : chronologie, temporama, échéancier des livrables.
Illustration : L’affichage « chronologie » de Microsoft Project.
Ligne isochrone (Status line)
Tracée directement sur le diagramme de gantt prévisionnel, la ligne isochrone est une ligne brisée tracée à une date donnée appelée date d’état, et qui relie les points d’avancement. La ligne brisée pointe vers la gauche les tâches en retard et vers la droite les tâches en avance.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne Le tracé de la ligne isochrone ne nécesssite pas de modifier le planning de référence. Il est d’usage de tracer plusieurs lignes isochrones à une fréquence régulière. La ligne isochrone est un outil de reporting plus qu’un outil de pilotage. La ligne isochrone porte également le nom de constat d’avancement
Illustration : Les lignes isochrones tracées dans l’affichage « diagramme de Gantt » de Microsoft Project.
Limite de fourniture
Dans un contrat ou une commande il est important de préciser de façon explicite ce qui sera fourni et surtout ce qui ne le sera pas. C’est l’objet du paragraphe « limites de fournitures ».
Lissage (Resource smoothing)
La norme française définit le lissage comme étant un « procédé d’utilisation des marges permettant une mobilisation des ressources aussi uniforme que possible sans décaler les dates objectifs du projet ».
En pratique, le lissage consiste à résoudre les sur-utilisation de ressources en modifiant les affectations de ces ressources. Il vise à conserver inchangée la date de fin de projet.
Le lissage admet une augmentation éventuelle des moyens prévus initialement. Il aboutit à des plans de charge plus réguliers (lissés)
Livrable (Deliverable)
On appelle livrable le résultat attendu d’une activité ou d’un processus (AFNOR FD X 50-115)
On distingue trois types de livrables :
– Les livrables produit, parmi lesquels les plans, maquettes, schémas, prototypes, et les constituants du produit final à leur différent état d’élaboration. Le livrable final est le produit du projet.
– Les livrables projet. Essentiellement la charte de projet, le plan de management du projet et le bilan du projet.
– Les livrables de gestion. parmi lesquels les rapports d’avancement, les compte-rendus de réunions, les relevés de décision.
Tous ces documents sont archivés en fin de projet et constituent la base de retour d’expérience de l’organisme.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne Attention : un livrable n’est pas un produit, mais un produit dans un état donné. Par exemple pour le livrable final « notice utilisateur » les livrables successifs peuvent être « notice utilisateur conçue » « notice utilisateur maquettée » « notice utilisateur imprimée »
Notions voisines : Extrant
Loi de Parkinson
On peut résumer la loi de Parkinson comme suit : « le temps passé à accomplir une tâche intellectuelle s’adapte automatiquement au temps disponible ».
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne Il ne s’agit pas là d’un comportement malhonnête des ressources en charge de la tâche considérée, mais au contraire le plus souvent de perfectionnisme. Conséquences de ce phénomène : 1- Les marges prévues sont consommées et ne sont donc plus disponibles pour prévenir les aléas. 2- On constate un surcoût, en général sans amélioration notable de la qualité de livrable.
Lot de travaux (Work package (WP))
Le lot de travaux est un regroupement de tâches affecté à un responsable unique. Le lot de travaux est défini à l’intersection de la PBS et de l’OBS. A chaque lot de travaux correspond un budget et un délai. Il peut être lié à d’autres lots de travaux par des liens de dépendance.
Le lot de travaux se situe au niveau le plus bas de la WBS.
On distingue deux types de lots de travaux : les lots techniques et les lots de gestion.
Lotir
Lotir un projet c’est regrouper les tâches en lots de travaux.
Lotissement
Le lotissement est l’action de lotir.
Maître d’œuvre et maîtrise d’œuvre (MOE ou MŒ) (Project owner)
A l’époque des bâtisseurs de cathédrales, le maître d’œuvre était la personne en charge de concevoir et de mener à bien la construction de l’Ouvrage.
L’expression est aujourd’hui utilisée pour désigner la personne physique ou morale qui assume vis-à-vis du Maitre d’ouvrage la responsabilité de la conception et de la réalisation de l’ouvrage ou plus généralement du système.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne Le MOE est responsable de la performance du résultat, du respect de l’échéancier et de la maîtrise du coût.
Le MOE peut sous-traiter une partie du projet à une ou plusieurs entreprises, il reste néanmoins le seul interlocuteur du MOA et seul responsable devant celui-ci.
Il est tout à fait courant que MOE et MOA soient deux services du même organisme.
Le MOE exerce la responsabilité de la maîtrise d’œuvre
Maître d’ouvrage et maîtrise d’ouvrage (MOA) (Product owner)
Le terme « maître d’ouvrage » est issu des projets de construction de bâtiments ou de génie civil, il s’est répandu ces dernières années dans des projets de tous ordres.
Le MOA est la personne physique ou morale pour qui l’ouvrage (ou le système) est réalisé. Il est responsable de l’expression des besoins. Il fixe l’objectif technique, l’enveloppe budgétaire et les délais du projet. Il en assure le financement, seul ou avec des partenaires.
Pendant la mise en œuvre du projet, le maître d’ouvrage représente les intérêts des utilisateurs futurs du livrable du projet.
Le MOA exerce la responsabilité de la maîtrise d’ouvrage
Synonymes : client, donneur d’ordre, commanditaire.
Illustration : Rôles et responsabilités dans les projets.
Maître d’ouvrage délégué et maîtrise d’ouvrage déléguée (MOAD ou MOAd ou MOD)
Le maître d’ouvrage qui n’a pas la compétence métier et/ou la compétence en gestion de projet peut se faire représenter auprès du maître d’œuvre par une structure spécialisée. Cette dernière est alors en position de maître d’ouvrage délégué. Le MOAD assure donc l’interface entre le MOA et le maître d’œuvre, contrairement à l’AMOA qui intervient en position de conseil.
Maître d’ouvrage opérationnel (MOAO)
Le rôle de maître d’ouvrage (MOA) peut être distribué entre deux entités : Le MOA Stratégique qui prendra les grandes décisions et le MOA Opérationnel qui assurera au quotidien la relation avec le chef de projet MOE. Cette logique est cohérente avec la répartition des responsabilités par niveaux de pilotage.
Maître d’ouvrage stratégique (MOAS)
Le maître d’ouvrage stratégique est en charge, dans l’entité maître d’ouvrage (MOA) des décisions stratégiques concernant le projet : détermination des objectifs, nomination du chef de projet MOA, prise de décision en cas de difficulté importante…
Maîtrise des coûts voir Coûtenance
Maîtrise des délais (Scheduling control)
La maitrise des délais fait partie du processus plus général de management des délais Maîtriser les délais c’est contrôler la bonne exécution du planning de référence et prendre les mesures correctives en cas de dérive.
Maîtrise des risques (Risk control)
La maitrise des risques fait partie du processus plus général de management des risques du projet. Maîtriser les risques c’est mettre en œuvre les mesures de traitement des risques, assurer la surveillance des risques, prendre les mesures correctives en cas d’alerte et enfin assurer la capitalisation du risque en prévision des projets à venir.
Maîtrise d’œuvre voir Maître d’œuvre
Maîtrise d’ouvrage voir Maître d’ouvrage
Maîtrise du contenu (Scope control)
La maitrise du contenu du projet fait partie du processus plus général de management du contenu du projet. La maîtrise du contenu consiste à veiller à ce que les exigences du cahier des charges soient respectées et à gérer les demandes de modification.
Management de projet (Project management)
La norme définit le management de projet comme la combinaison de la direction de projet et de la gestion de projet (AFNOR – FD X50-115). La définition du PMI est la suivante : « Application des connaissances, de l’expérience, des outils et méthodes nécessaires pour que le résultat du projet atteigne ou dépasse les besoins et les attentes des parties prenantes ».
Illustration : Les niveaux de responsabilité dans les projets.
Management des délais
Le management des délais est le processus consistant à établir le planning de référence du projet, à contrôler ensuite que les travaux se déroulent conformément aux prévisions, et à corriger les éventuelles dérives de délai. Le management des délais fait l’objet du chapitre 6 du PMBOK®
Management des risques projet (Risk management)
Le management des risques est le processus mis en œuvre pour réduire les risques du projet. Il existe en réalité deux processus assez différents de maîtrise des risques, suivant le niveau de pilotage concerné : La maitrise des risques stratégiques s’intérresse à garantir la réalisation des buts du projet alors que la maitrise des risques opérationnels vise à s’assurer que l’objectif du projet soit atteint (triptique contenu-coûts-délai). Le management des risques fait l’objet du chapitre 11 du PMBOK®
Illustration : Le management des risques projet.
Management du contenu du projet
Le management du contenu est le processus consistant à recueillir les exigences du client, puis à élaborer et mettre en œuvre la réponse à ces exigences. Le management du contenu fait l’objet du chapitre 5 du PMBOK®
Management par projets (Management by projects)
Le management par projets est un type d’organisation dans lequel le management s’exerce par l’intermédiaire des projets. Des missions qui auraient classiquement été gérées séquentiellement par les différents services de l’organisation (par exemple marketing, études, méthodes industrialisation, production puis ventes) sont confiées à une équipe de projet temporaire dirigée par un chef de projet.
Le management par projet implique un mode de fonctionnement transversal pouvant aller jusqu’à adopter une structure matricielle.
Synonyme : fonctionnement en mode projet
Maquette (Model)
Dans la démarche de projet d’innovation, la maquette est une représentation simplifiée du futur produit, destinée à effectuer les premières vérifications avant de poursuivre le développement. On distingue les maquettes d’aspect destinées à se faire une idée de l’apparence du produit, les maquettes fonctionnelles qui permettent de valider tout ou partie des solutions techniques.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne Pour des ouvrages de grandes dimensions, la maquette peut être à échelle réduite. Depuis l’apparition des logiciels de conception assistée par ordimateur (CAO) on réalise des maquettes virtuelles qui permettent de valider le design, la cinématique, la résistance mécanique ou encore le comportement dynamique. La maquette numérique permet souvent de réaliser un prototype par les techniques de prototypage rapide.
Illustration : Maquette virtuelle d’une installation industrielle.
Marché (Contract)
Dans les expressions « passation de marché » « conclure un marché » ou encore « marchés publics » le mot marché désigne une convention (un accord) quelquefois verbale et le plus souvent écrite, entre un vendeur et un acheteur.
En gestion de projets, le maître d’œuvre passe des marchés avec les entreprises qui réaliseront les différentes parties de l’ouvrage.
– En marketing, le marché est le lieu théorique où se rencontrent l’offre et la demande. L’approche marché est fondamentale dans les projets d’innovation produit.
Marché privé
Les marchés privés sont ceux passés entre entreprises privées. Ils font généralement l’objet de contrats écrits bien que ce ne soit pas une obligation. En France les marchés privés sont régis par le code du commerce.
Marché public
On appelle marchés publics les contrats passés entre une entreprise privée et un « pouvoir adjudicateur ». Ce dernier peut être l’état, un établissement public, une collectivité territoriale ou un établissement public local.
En France, la loi « MOP » du 12 juillet 1985 (Maîtrise d’Ouvrage Publique) détermine, pour les marchés publics, les relations entre maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre.
Marge (Float)
En planification, on appelle marge le délai dont une tâche ou un chemin pourrait être retardé sans conséquence sur le projet. On distingue les marges libre, totale et négative (voir les définitions de ces expressions)
Illustration : Visualisation des marges libre et totale dans Microsoft Project.
Marge (Margin)
En comptabilité la marge est l’écart entre des produits et des charges.
Marge libre (Free float)
La marge libre d’une tâche est le délai dont cette tâche peut être retardée sans affecter la date de début au plus tôt du plus précoce de ses successeurs.
Marge négative (Négative float)
Dans un réseau logique, on trouve des marges totales négatives lorsque les dates issues du calcul au plus tôt sont postérieures aux dates issues du calcul au plus tard.
En pratique une marge négative est la constatation d’un Retard.
Marge pour aléas (Management reserve)
La marge pour aléas est un laps de temps que la Direction de projet se réserve pour se garantir contre des incidents imprévisibles pouvant compromettre le délai global.
Contrairement aux marges libre, totale et négative qui sont calculées, la marge pour aléas résulte d’un choix délibéré.
Pour éviter toute confusion, le terme de tampon est préférable à celui de marge pour aléas.
Marge totale (Total float)
La marge totale d’une tâche est le délai dont la fin de cette tâche peut être retardée sans affecter la date de fin de projet.
Matériau (Material)
On appelle matériau un produit brut utilisé dans les travaux de construction, comme du ciment, de l’acier ou du câble électrique.
Matériel (Equipement)
Un matériel est un système technique complexe nécessaire à la réalisation d’une partie du projet. Un engin de chantier, un ordinateur sont des matériels.
Matière première (Raw material)
On appelle matière première un produit brut utilisé dans les opérations de production industrielle.
Matrice de contribution
La matrice de contribution est un tableau faisant apparaître le croisement de la WBS (en vertical) avec la RBS (en horizontal). La matrice de contribution sert à vérifier que toutes les tâches du projet disposent de ressources en nombre et qualification suffisants pour être réalisées. La matrice de contribution permet le calcul des charges et leur consolidation aux différents niveaux hiérarchiques de la WBS.
Illustration : La matrice de contribution.
Matrice de criticité voir Matrice de sévérité
Matrice de responsabilité (RAM : Responsability assignment matrix)
La matrice de responsabilité est un tableau faisant apparaître le croisement de la WBS (en vertical) avec l’OBS (en horizontal). La matrice de responsabilité sert à vérifier que toutes les tâches du projet sont affectées à un responsable et un seul.
Illustration : La matrice de responsabilité.
Matrice de sévérité
Également appelée « Matrice des risques » ou « Matrice d’évaluation des risques » ou encore « Matrice de criticité », la matrice de sévérité est classiquement utilisée pour présenter le résultat d’une analyse de risque. A chaque risque identifié correspond un point sur la matrice.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne Les cellules de la matrice contiennent une lettre significative de la contribution attendue : Pour les anglophones la signification des 4 lettres de l’acronyme signifient : Responsible, Accountable, Consulted, Informed.
La meilleure traduction que l’on puisse en donner est la suivante : Réalise (et non responsable), Autorité (la personne qui décide, et qui est donc responsable de l’action), (est) Consulté, (est) Informé. Il est important qu’il n’y ait qu’une seule fois la lettre A sur chaque ligne. Dans certains cas on utilise l’acronyme RASCI, dans lequel la lettre « S » désigne les personnes pouvant intervenir en Support.
Méthode Analogique d’estimation des coûts
La Méthode Analogique est une méthode d’estimation des coûts basée sur le retour d’expérience des projets passés. Son principe consiste à effectuer une extrapolation à partir d’un nombre aussi important que possible de cas passés (cas source) similaires au cas présent (cas cible). Les cas source sont extraits de la base de données historique des projets.
Méthode analytique voir Estimation analytique
Méthode de la valeur acquise (Earned value management)
La méthode de la valeur acquise est une méthode de mesure de l’avancement née aux États-Unis dans les années 1980 à l’initiative des grands donneurs d’ordre institutionnels. Le but était d’imposer une méthode universelle de suivi de l’avancement des projets. La méthode initialement connue sous le nom de Norme « C » (pour Cost/Schedule Control System Criteria) est aujourd’hui appelée « méthode de la valeur acquise »
Fonctionnement :
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne La méthode nécessite de connaitre à la date de mise à jour la valeur de trois indicateurs :
– Le CBTP (en anglais BCWS) : Coût Budget du Travail Prévu. Il s’agit du prévisionnel, correspondant à ce que serait le cumul des dépenses si tout s’était passé comme prévu. La valeur du CBTP est connue pour toute date passée, présente ou à venir.
– Le CRTE (en anglais ACWP) : Coût Réel de Travail Effectué. Il s’agit des dépenses réellement engagées, compte tenu des écarts de délai (avances et retards) et des écarts de coût (économies et surcoûts)
– Le CBTE (en anglais BCWP) : Coût Budget du Travail Effectué. Les travaux réellement effectués valorisés à leur coût budget. C’est le CBTE que l’on appelle « valeur acquise »
La représentation graphique de l’évolution dans le temps des trois indicateurs porte le nom de « courbes en S »
Illustration : Les « courbes en S ».
Méthode Delphes (Delphi)
La méthode Delphes est la plus connue des méthodes à dire d’expert. La méthode Delphes consiste à interroger plusieurs experts, en recherchant la convergence de leurs estimations individuelles.
Méthode des barèmes
La méthode des barèmes s’utilise pour estimer le coût de produits simples et de taille variable. La mise en œuvre de cette méthode nécessite de déterminer le paramètre technique le plus significatif de l’activité à valoriser, que l’on appelle paramètre dimensionnant.
Méthode des points de fonction
La méthode des points de fonction est une méthode d’estimation des coûts dédiée aux projets informatiques, la méthode des points de fonction est plus récente que Cocomo et Diebold. Elle présente l’avantage de se satisfaire comme donnée d’entrée de la connaissance des fonctions attendues de l’application.
Méthode du prix gagnant
La méthode du prix gagnant est l’une des méthodes d’estimation des coûts utilisée dans la le processus de réponse à appel d’offres. Elle consiste pour le prestataire de service à annoncer un prix suffisamment bas pour obtenir le marché. Bien que peu rationnelle et conduisant souvent à des conflits, cette méthode reste très utilisée.
Méthode Paramétrique d’estimation des coûts
La méthode Paramétrique est une méthode d’estimation des coûts basée sur le retour d’expérience des projets passés. Elle fait appel à des calculs statistiques relativement complexes. Elle ne fonctionne que sur une famille de produits (ou de projets) de structure identique ne différant que par la taille. Les calculs sont automatisables sur un simple tableur comme par exemple Excel.
Méthode PIPO
La méthode PIPO (pour Méthode de Planification d’Intervention par Objectif) est dérivée de la Gestion axée sur les résultats (GAR), dont elle reprend les principaux outils : arbre des objectifs et cadre logique.
Méthodes agiles (Agile modeling)
Les méthodes agiles sont des groupes de pratiques utilisées pour le développement informatique. Elles sont basées sur un esprit de coopération, de tranparence et sur l’adaptation permanente de la stratégie.
Les méthodes agiles les plus connues sont : RAD (développement rapide d’applications) de James Martin (1991), Extreme Programming (XP) et Scrum.
Méthodes prédictives
L’expression « méthodes prédictives » désigne les méthodes traditionnelles de gestion de projet, par opposition aux « méthodes agiles » d’apparition plus récente. La caractéristique essentielle des méthodes prédictives est que la mise en œuvre du projet ne peut être décidée que quand les exigences sont totalement définies. Les méthodes prédictives restent incontournables lorsque tout retour en arrière en cours de réalisation est impossible ou très coûteux : construction de bâtiments, d’infrastructures, d’équipements industriels…
Métré (Bill of quantities)
Le mot « métré » est spécifique des métiers de la construction. Processus de détermination des quantités de matériaux et composants nécessaires à la réalisation d’une partie de l’ouvrage. Le métré est réalisé à partir des plans d’exécution.
Microsoft Project
Microsoft Office Project est incontestablement le plus répandu des logiciels de planification de projets.
Mise en œuvre du projet (Project implementation)
La mise en œuvre du projet est la phase du cycle de vie du projet qui suit habituellement celle de préparation (dite aussi de planification, ou de faisabilité, ou encore de définition) du projet et à l’issue de laquelle l’objectif du projet doit être atteint.
Mise en service (Commissioning)
La mise en service est la première utilisation de l’ouvrage, aux fins pour lesquelles il a été conçu, par un utilisateur final.
MOA voir Maître d’ouvrage
MOAD voir Maître d’ouvrage délégué
MOAO voir Maître d’ouvrage opérationnel
MOAS voir Maître d’ouvrage stratégique
Modèle d’affaire (Business Model)
Un modèle d’affaire est tout simplement la méthode qui permet à une entreprise de réaliser des ventes. A ne pas confondre avec le plan d’affaire (business plan).
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne A titre d’exemple, voici la liste des modèles d’affaires les plus utilisés sur internet :
– Le modèle publicitaire : Le site se finance sur les annonces pubilcitaires.
– Le e-commerce ou vente en ligne de produits matériels. Le site peut être (ou pas) adossé à un magasin physique
– L’affiliation
– Le Freemium, contraction de Free (gratuit) et Premium (payant)
– L’abonnement, par exemple pour la presse en ligne
– Le MLM (Multi Level Marketing) ou vente multiniveaux, modèle pyramidal très proche de l’escroquerie
– Le gratuit, souvent utilisé pour promouvoir une activité marchande de services
Modèle d’affaire d’Alexander Osterwalder (Business Model Canvas)
Alexander Ostrwalder est l’auteur du livre mondialement connu « Business Model Generation » dans lequel il développe son concept de modèle d’affaires. Le business model canvas d’Osterwalder est une représentation très visuelle de la façon dont une entreprise crée de la valeur pour ses clients et comment elle monétise cette valeur.
Illustration : Le business model d’Alexander Osterwalder.
Modèle de Freiman
Le statisticien Franck Freiman a mis au point dans les années 1960 une formule de calcul universelle du coût d’un système technique. La formule prend en compte la taille et la complexité du système. Elle est de la forme C = a x bk x m1-(1/k)
Modèle de Ned Herrmann
Le modèle de Ned Herrmann est une représentation du fonctionnement du cerveau des individus en situation sociale ou professionnelle. Le modèle s’appuie sur 4 quadrants figurant en vertical les 2 hémisphères cérébraux gauche et droit et en horizontal les 2 systèmes limbique et cortical. Ned Herrmann attribue à chaque quadrant un groupe de caractéristiques comportementales.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne Chaque individu utilise inégalement ses quatre quadrants. Il en résulte que l’on peut caractériser chaque individu en fonction de son quadrant dominant. Partant de ce constat, Ned Herrmann a réalisé un questionnaire, le HBDI (Herrmann Brain Dominance Instrument). Le questionnaire permet, après analyse, une représentation graphique des préférences cérébrales d’un individu ou d’un groupe d’individus. Le modèle de Ned Herrmann est notamment utilisé en management de projets pour la constitution de l’équipe projet.
Illustration : Le modèle de Ned Herrmann.
Modèle de Tuckman (Tuckman Model)
Le psycho-sociologue américain Bruce Tuckman (né en 1938) a proposé un modèle de construction de la cohésion d’un petit groupe en quatre étapes : forming, storming, norming, performing. Dans le cas du management de projets l’équipe est par nature éphémère et il est d’usage de rajouter aux 4 temps de Tuckman un cinquième qui est la dissolution du groupe (adjourning).
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne – La naissance du groupe (forming) est une phase d’observation. Chacun observe les autres et cherche ses repères, attend que son rôle soit précisé. Certains sont anxieux. Tous se sentent dépendants du chef de projet. Le manager joue un rôle « d’éclaireur ». Il précise les rôles et responsabilités de chacun, met en valeur les objectifs poursuivis, expose et fait approuver les règles de fonctionnement du groupe.
– Lors de la phase de turbulences (storming), chacun prend de l’assurance et délimite son territoire. L’individualité prédomine encore même si des sous-groupes se forment naturellement. Certains se rebellent, des conflits éclatent. Le Chef de projet est un alors un « commercial ». Il « vend » la réussite du projet, tout comme l’intérêt de la coopération. Le chef de projet affirme son autorité en régulant les conflits.
– Au cours de la phase de normalisation (norming) , le chef de projet aide chacun à trouver sa place dans l’équipe. Il clarifie et éventuellement redistribue les rôles et les responsabilités afin que chacun soit utilisé au mieux de ses talents. Les équipiers commencent à se sentir en confiance et adhèrent à l’objectif commun. Le groupe existe et commence à produire. Le chef de projet est un « animateur ». Il entretient et assure la continuité de l’effort.
– La phase de performance (performing) est le temps de l’efficacité. Les acteurs sont autonomes, ce qui n’empêche pas échanges et entraide. Le travail est intense et productif. La performance globale est supérieure à la somme des performances individuelles. Le chef de projet est désormais un « faciliteur ». Il délègue. Il aplanit les difficultés et dynamise la créativité.
– Vient ensuite la dissolution de l’équipe (adjourning) . En management de projets, il ne faut pas négliger la phase de dissolution de l’équipe. Le chef de projet et surtout la hiérarchie doivent valoriser les équipiers en reconnaissant le travail réalisé.
Illustration : Le modèle de Tuckman.
Modèle de Wallas (Graham Wallas Model)
La compréhension du modèle de Wallas est très utile pour la conduite d’un projet d’innovation. Graham Wallas est né en 1848 aux États-Unis. En 1940 il développe dans son livre « Men and Ideas » un modèle très simple du processus créatif. Wallas découpe ce processus créatif en 5 séquences successives :
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne – La formulation consiste à poser clairement le problème à résoudre.
– L’Imprégnation comprend la collecte d’informations et l’analyse approfondie du sujet à traiter et de la manière de s’y prendre. Il s’agit d’un travail conscient.
– L’incubation se déroule à l’insu du créateur, dans un état d’inconscience complète et probablement en partie dans les temps de sommeil (ne dit-on pas « la nuit porte conseil »)
– L’illumination arrive apparemment au moment le plus inattendu. L’illumination correspond au « Eureka », le célèbre cri d’Archimède dans son bain. De nombreuses méthodes permettent de susciter la survenance des idées.
– Dernière étape du processus, la vérification est un acte pleinement conscient.
Illustration : Le modèle de Wallas.
Modèle économique (Business model) voir Modèle d’affaire
Modèle systémique voir Analyse systémique
MOE voir Maître d’œuvre
Mois.personne et mois.homme (Man.month) voir Charge de travail
Monitorer et monitoring (Monitoring)
L’anglicisme « monitorer » désigne une action de surveillance, de préférence en temps réel et si possible automatisée. Exemple : le monitoring des risques consiste, après avoir établi la liste des risques les plus critiques, à en confier la surveillance à des « pilotes de risque »
Monte-Carlo (méthode de)
La méthode de Monte-Carlo est une approche probabiliste de la durée ou du coût d’un projet. La méthode de Monte-Carlo est basée sur un calcul itératif prenant comme donnée d’entrée la valeur de durée (ou de coût) de chaque tâche tirée au hasard sur la base de la loi de probabilité propre à cette tâche.
Multi-projets
Dans le mode de fonctionnement appelé « multi-projets », une même ressource peut être partagée entre plusieurs projets, et donc partager son emploi du temps entre ces différents projets.
Niveau d’acceptabilité d’un risque
Le niveau d’acceptabilité du risque est la valeur de l’indice de criticité du risque considérée comme limite maximale. Tout risque dont l’indice de criticité serait supérieur à cette valeur doit faire l’objet d’un traitement (suppression du risque ou diminution de son indice de probabilité d’apparition ou de son indice de gravité) tel que l’indice de criticité résiduel sera inférieur au seuil.
Niveau d’exposition du projet aux risques
Le niveau d’exposition du projet aux risques est la valeur probable de la somme de toutes les dépenses liées aux risques, ce total comprend le budget risque et le coût du risque résiduel.
Niveau opérationnel voir Niveaux de pilotage
Niveau stratégique voir Niveaux de pilotage
Niveau systémique
L’analyse systémique consiste à décomposer un système complexe en sous-systèmes, et ceci autant de fois que possible jusqu’à arriver à un niveau qui en permet la maîtrise. Dans cette logique le projet est décomposé en lots de travaux, eux-mêmes décomposés en tâches, soit au total trois niveaux systémiques imbriqués.
Illustration : Le processus du projet vu sous l’angle de l’analyse systémique.
Niveaux de pilotage du projet
On distingue généralement deux niveaux de pilotage (ou de responsabilité) du projet : le pilotage stratégique qui est le niveau ou se décide et se construit le projet et le niveau opérationnel qui est celui de la mise en œuvre du projet, confiée au chef de projet.
Illustration : Les niveaux de pilotage du projet.
Niveaux de planification de projet
On distingue trois types de planning suivant le niveau de responsabilité auquel ils correspondent. Les décideurs (niveau stratégique) ont besoin d’une vision synthétique du projet. Le chef de projet (niveau opérationnel) doit avoir une vision plus complète. Les entreprises ou services en charge d’un lot de travaux ont besoin du planning détaillé du lot qui leur est attribué. Bien entendu tous les plannings doivent être cohérents entre eux.
Illustration : Les différents niveaux de planification.
Nivellement (Resource leveling)
Voici la définition de la norme française pour le mot nivellement : réordonnancement des activités d’un Planning tenant compte de la logique séquentielle et des contraintes de disponibilité de Ressources.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne En pratique le nivellement consiste à résoudre les problèmes de sur-utilisation des ressources en décalant certaines des tâches en conflit sur l’axe du temps.
En ordonnancement au plus tôt, lorsqu’une tâche ne peut être réalisée à une certaine date parce que les ressources nécessaires ne sont pas disponibles, elle est retardée jusqu’au moment où celles-ci sont de nouveau disponibles.
Le nivellement peut compromettre la date de fin souhaitée du projet. Dans ce cas et si le glissement de la date de fin de projet est inacceptable on procède au lissage du planning.
En dehors de quelques solutions gratuites; les logiciels de planification de projet disposent d’un algorithme de nivellement.
Illustration : Le diagramme de Gantt avant et après nivellement.
Note de cadrage (Framework memorandum)
La note de cadrage est un document de synthèse, établi à la fin de la phase exploratoire. La note de cadrage doit décrire le projet aussi succinctement et clairement que possible. Son but essentiel est de synchroniser la vision du projet chez les différents acteurs.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne Une note de cadrage bien rédigée doit permettre à une personne totalement étrangère au projet d’en comprendre notamment la raison d’être, le contexte et l’objectif.
La note de cadrage doit répondre aux questions suivantes :
– Qui est le client ?
– Que recherche le client à travers ce projet ?
– Quels sont les objectifs ?
– Quel est le délai ?
– Quel est le budget ?
– Quelles sont les contraintes à prendre en compte ?
Objectif (Project objective)
L’objectif du projet correspond aux engagements pris par la partie réalisatrice (MOE) vis-à-vis de son commanditaire (la MOA). L’objectif est toujours la somme des trois composantes suivantes : la situation-cible attendue à l’issue du projet (le résultat), le délai (date-cible de livraison) et enfin les moyens alloués (budget).
Il est d’usage de dire qu’un objectif doit être « SMART » : Spécifique, Mesurable, Acceptable, Réaliste et Temporel.
Dans la logique de la Gestion axée sur les résultats (GAR), l’objectif est appelé objectif spécifique.
Exemple d’objectif dans le cadre d’un projet d’aquaculture :
– Avoir construit dans deux ans 10 hectares d’étangs pour un budget de 500 000 €
Objectif général (ou objectif stratégique)
Ce qui est appelé Objectif général (ou objectif stratégique) dans la logique de la Gestion axée sur les résultats (GAR) correspond dans les autres méthodes au but du projet.
L’objectif général (le but) est celui qui a motivé la création du projet. L’objectif général concerne uniquement la MOA.
Exemple dans le cadre d’un projet d’aquaculture :
– Accroitre de 30% la production de poisson en 5 ans dans la région sud.
Objectif intermédiaire
On fixe des objectifs intermédiaires lorsque l’échéance de l’objectif est trop lointaine pour être motivante. Par exemple si votre objectif est de courir un marathon dans 6 mois, un objectif intermédiaire peut être de courir trois fois 10 km par semaine dans 1 mois.
Obligation de moyens (Best effort undertaking)
Dans un contrat en « obligation de moyens » le prestataire s’engage à mettre en œuvre les moyens nécessaires en vue d’atteindre les résultats attendus. La plupart des missions de conseil et autres prestations uniquement intellectuelles sont effectuées sous le régime de l’obligation de moyens.
Obligation de résultat (obligation of results)
Dans un contrat en « obligation de résultat » le prestataire s’engage à atteindre un résultat précis. Les projets dont le produit est un système technique sont effectués sous le régime de l’obligation de résultat, pour autant que le besoin puisse être défini avec précision.
OBS (Organization Breakdown Structure)
Le sigle « OBS » est issu de l’anglais « Organization Breakdown Structure » que l’on peut traduire en français par « structure de décomposition de l’organisation ». En français Organigramme Fonctionnel (OF)
L’OBS est une liste hiérarchique représentant la structure des différents niveaux de responsabilités en charge de la réalisation du produit. La construction de l’OBS fait partie du processus de structuration
Exemple simplifié d’OBS :
Océan Bleu ou stratégie Océan Bleu
« Stratégie Océan Bleu » est le titre d’un livre qui a eu un succès mondial. Les auteurs du livre sont W. Chan Kim et Renée Mauborgne, chercheurs au Blue Ocean Strategy Institute. Océan bleu est une métaphore de la problématique produit/marché/concurrence.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne Les auteurs s’appuient sur de nombreux exemples pour soutenir la thèse qu’il est dangereux de positionner un nouveau produit sur un marché connu et donc le plus souvent fortement concurrentiel. Dans la métaphore l’océan rouge (de sang) représente le marché concurrentiel. En conséquence les auteurs préconisent de rechercher des marchés vierges, caractérisés par des attentes insatisfaites.
Illustration : Le concept d’innovation-valeur, développé dans le livre « Stratégie Océan Bleu ».
œuvre
Dans les expressions « maître d’œuvre« , « maîtrise d’œuvre » et « mise en œuvre », le mot œuvre conserve sa signification d’origine (moyen age), il désigne le processus de conception et de réalisation de l’ouvrage.
Aujourd’hui et dans le langage courant les notions d’œuvre et d’ouvrage sont confuses (une œuvre d’art et un ouvrage d’art sont tous les deux des objets matériels résultats d’un projet)
Offre (Offer ou Quotation)
L’offre (ou proposition) est la réponse que fail le fournisseur potentiel à un appel d’offres. L’offre comprend une partie technique (description de l’ouvrage, conditions d’exécution des travaux et délai) et une partie commerciale (prix et conditions de paiement).
Ordonnancement
Ordonnancer les tâches du planning, c’est les positionner sur l’axe du temps dans le respect des contraintes de dépendance et de localisation temporelle, et en tenant compte des ressources disponibles.
Ordonnancement amont ou ordonnancenent au plus tôt
L’ordonnancement amont correspond à la planification des tâches au plus tôt.
Ordonnancement aval ou ordonnancenent au plus tard
L’ordonnancement aval consiste à positionner les tâches au plus tard.
Cet exercice peut être purement théorique, soit dans le but de calculer les marges totales, soit pour tracer la courbe d’avancement au plus tard et déterminer la zone de marge.
Si le planning est réellement ordonnancé au plus tard, il devient un rétro-planning.
Organigramme des tâches (OT) voir WBS
Organigramme fonctionnel : voir OBS
Organigrame produit voir PBS
Organigrame technique de projet (OTP) voir WBS
Organigrame technique produit (OTP) voir PBS
Organisation matricielle voir Structure matricielle
Organisme
Dans ce lexique le mot organisme désigne une personne morale qui peut être notamment : une entreprise, une association ou un pouvoir adjudicateur au sens du code des marchés publics.
Ouvrage (Works)
Le résultat du projet est appelé ouvrage dans les métiers du bâtiment et des travaux publics.
Dans l’expression « maîtrise d’ouvrage » le mot ouvrage conserve son sens d’origine (moyen age). L’ouvrage étant le résultat du projet. Le maître d’ouvrage est en fait « maître de l’ouvrage » en ce sens qu’il en est le futur propriétaire.
Parkinson
voir Loi de Parkinson
Parrain (Sponsor)
Le parrain (on utilise le plus souvent le terme anglophone « sponsor ») est un cadre qui répond de la réussite du projet devant la direction. Il doit disposer des pouvoirs et du leadership nécessaires. En toute logique c’est lui qui nomme le chef de projet.
Parties prenantes (Stakeholders)
Les parties prenantes sont les personnes ou organismes impliqués dans (ou concernés par) le projet. Les différentes parties prenantes ont des intérêts différents et parfois contradictoires. Leur influence sur le projet peut être positive ou négative, et ceci dans des proportions qui peuvent être considérables. D’où la nécessité d’une prise en compte précoce et attentive des parties prenantes.
Illustration : Les parties prenantes du projet.
PBS (Product Breakdown Structure)
Le sigle « PBS » est issu de l’anglais « Product Breakdown Structure » que l’on peut traduire en français par « structure de décomposition du produit ».
La PBS ets connue en france sous le nom d’organigramme produit ou d’organigramme technique du produit (OTP).
La PBS est la liste hiérarchique de tous les livrables du projet. La logique de structutation de la liste correspond à la la logique de décomposition du système en sous-systèmes et des sous-systèmes en éléments. La construction de la PBS fait partie du processus de structuration
Exemple simplifié de PBS :
Pénalité (Pénalty)
Dans le contrat qui lie le client et le fournisseur, la pénalité de retard est une clause de compensation forfaitaire du préjudice subi par le client du fait d’un retard de livraison. D’une façon plus générale la pénalité peut aussi porter sur un défaut de performance du produit ou un coût excessif.
Périmètre du projet
Définir le périmètre du projet c’est faire l’inventaire exhaustif de ce qui est dans le projet.
Dans le cas d’une réponse à appel d’offres il est prudent de regrouper dans une rubrique « hors périmètre » tous les éléments que le prestataire n’a pas prévu de livrer et des travaux qu’il estime exclus de sa prestation. Ceci dans le but de ne laisser subsister aucune ambiguïté.
Synonyme : portée
Périmètre fonctionnel
Dans les projets informatiques, la description du périmètre peut se faire en listant les fonctions qu’assurera le futur système, et celles qu’il n’assurera pas. Cette façon de faire laisse la MOE libre des choix techniques tout en garantissant à la MOA la qualité et la complétude du résultat.
Périmètre technique (Statement of work)
Le périmètre technique décrit le produit (ou les résultats attendus) du projet ainsi que les travaux qui seront réalisés pour obtenir ces résultats.
PERT (Program evaluation and review technique)
Le PERT est un réseau de tâches de la forme « activity on arcs ». Aucun logiciel de planification n’utilise cette technique. La manipulation du PERT est inutilement compliquée (nécessité d’introduire des tâches fictives). Malgré ces tares rédhibitoires la méthode PERT continue d’être enseignée en France.
De la même façon les expressions Pert-temps, Pert-charge Pert-coûts ou Pert-probabilisé appartiennent au passé et ne devraient plus être employées.
Illustration : Exemple de PERT, avec une tâche fictive.
Phasage du projet (Phasing)
Le phasage consiste à découper le projet en phases successives. Le phasage est la première étape de structuration du projet. Il permet de donner de la visibilité et un premier moyen de contrôle à un niveau macroscopique. Le planning directeur du projet est le plus souvent le résultat du phasage du projet. Dans ce cas les jalons directeurs correspondent aux débuts et fins de phase.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne Le phasage vaut à deux niveaux :
– Le cycle de vie du projet est classiquement divisé en 4 phases : Initialisation, préparation, mise en œuvre et clôture. On peut parler de phasage générique en ce sens qu’il est le même pour tous les projets.
– La phase de mise en œuvre est souvent elle-même divisée en phases successives. On parlera de phasage contextuel puisque chaque métier (et à un degré moindre chaque organisation) utilise un phasage qui lui est propre.
Exemple de phasage de la mise en œuvre pour un projet de développement d’un produit de série :
– Définition – Industrialisation – Qualification – pré-série – Mise en marché –
Phase (Project phase)
Une phase est une période du projet à l’issu de laquelle un objectif partiel sera atteint. Les phases du projet sont séparées par des jalons interphase.
Pilotage (Monitoring)
L’expression « pilotage de projet » a remplacé avantageusement celle de « suivi du projet » peu valorisante pour la discipline. Piloter le projet c’est tout simplement en assurer la maîtrise tout au long de la phase de mise en œuvre. Le pilotage porte sur le contenu (maîtrise du périmètre et de la performance) sur le délai (maîtrise du planning) sur les coûts (maîtrise du budget) et sur les risques.
Pilotage opérationnel voir Niveaux de pilotage
Pilotage stratégique voir Niveaux de pilotage
Pilote de risque (Risk controler)
Le pilote de risque est la personne physique (l’individu) chargée de recueillir les informations sur le risque, de définir et mettre en œuvre les stratégies de traitement de ce risque et d’en assurer le suivi (AFNOR – FD X50-117)
Pilote industriel (Pilot)
On appelle « pilote industriel » une installation de production réalisée à échelle réduite, permettant d’expérimenter le fonctionnement de l’ouvrage définitif ou d’une de ses parties. Le pilote diffère de la maquette et du prototype.
PIPO voir Méthode PIPO
Plan d’actions
Un plan d’actions est une liste de tâches à accomplir, en général dans un délai court, par une ou plusieurs personnes. Pour une bonne efficacité, il est indispensable de préciser pour chacune des tâches la personne qui en prend la responsabilité et la date cible de production du livrable de la tâche. Le plan d’actions peut être réalisé sous la forme d’une matrice RACI.
Plan d’affaire (Business plan)
Le plan d’affaire est un document qui définit les objectifs et les modalités d’un projet à caractère commercial, généralement la mise sur le marché d’un nouveau produit et/ou service. Le plan d’affaire aborde les aspects marketing, techniques, économiques, financiers, juridiques (propriété industrielle) et commerciaux (mise en marché).
Plan de charge (Resource load)
Le plan de charge d’une ressource est la représentation sous forme de tableau de la charge de cette ressource sur les différentes tâches auxquelles elle contribue, en fonction du temps.
Plan de charge cumulé d’une ressource
Le Plan de charge cumulé est utilisé pour le contrôle de l’avancement du projet.
Plan de contingence des risques (Contengency plan)
En matière de gestion des risques projet, le plan de contingence est la liste des actions destinées à réduire les conséquences des risques identifiés. Le plan de contingence recense les moyens et des stratégies mis en place pour faire face aux risques qui viendraient à se réaliser.
Plan de mitigation (des risques) (Mitigation plan)
Le terme de mitigation signifie atténuation. Il vient du latin mitigare qui se traduit par adoucir. Assez paradoxalement le plan de mitigation est la liste des actions visant à réduire la probabilité d’occurrence des risques. Plan de contingence, plan de mitigation, on ne peut que conseiller au chef de projet peu rompu aux subtilités de la gestion des risques d’oublier ces deux expressions et de parler de « plan de traitement des risques »
Plan de projet (Project plan)
Le plan de projet est un document formalisé et approuvé utilisé pour guider l’exécution et la maîtrise du projet. Le plan de projet permet de confirmer par écrit les hypothèses et les décisions concernant le programme de réalisation. Il facilite la communication entre les parties prenantes. Il décrit notamment la configuration, le planning et le budget de référence.
Planification (Scheduling)
La planification a pour objet de prévoir et suivre les objectifs de délais et de coûts de réalisation d’un ouvrage.
Le terme planification recouvre deux fonctions identifiées séparément en anglais
– « planning » correspond à l’identification des tâches et la détermination de leur logique d’enchaînement.
– « scheduling » correspond à l’attribution de dates pour chacune des tâches identifiées.
Les données d’entrée de la planification sont : la liste des tâches, leur durée, les contraintes d’antériorités, les ressources nécessaires.
Les outils de la planification les plus utilisés sont le réseau logique et le diagramme de Gantt.
La planification fait l’objet d’actualisation en fonction de la réalité du déroulement du projet.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne Les données d’entrée de la planification sont : la liste des tâches, leur durée, les contraintes d’antériorités, les ressources nécessaires.
Les outils de la planification les plus utilisés sont le réseau logique et le diagramme de Gantt.
La planification fait l’objet d’actualisation en fonction de la réalité du déroulement du projet.
Planification opérationnelle (Opérational planning)
La planification opérationnelle consiste à établir le planning de référence et à assurer le pilotage du projet sur la base de ce planning régulièrement actualisé. La planification opérationnelle est de la responsabilité du chef de projet. Le planning opérationnel est réalisé durant la phase de préparation.
Planification stratégique
Dans l’expression « planification stratégique » le terme de planification n’est pas pris au sens d’établissement d’un planning mais d’élaboration du projet. La planification stratégique répond aux questions que veut-on faire et dans quel but ? La planification stratégique est réalisée durant la phase d’initialisation.
Planning (Schedule)
Le planning est le regroupement des tâches du projet, organisées dans la durée. La représentation graphique du planning peut prendre différentes formes, dont les plus fréquentes sont dans l’ordre : le diagramme de Gantt, le réseau logique, le diagramme chemin de fer, le communigramme.
Planning de référence (Schedule baseline)
Le planning de référence est celui qui servira, pendant la phase de mise en œuvre, de point de comparaison pour la détermination des écarts. Dans la relation maîtrise d’ouvrage maîtrise d’œuvre, le planning de référence est un élément du contrat. Il ne peut être modifié que si les changements sont acceptés par l’instance de décision du projet.
Planning détaillé (Detailed chedule)
On appelle planning détaillé le planning de réalisation de chacun des lots de travaux du planning général. Lorsque des écarts sont constatés sur l’un des plannings détaillés, le chef de projet doit veiller à ce qu’il n’y ait pas de conséquences sur le planning général, et s’il y en a il doit prendre toutes les mesures correctives.
Planning directeur
Est appelé planning directeur un planning résumé qui fait apparaître les activités principales et les jalons clés du projet. Le planning directeur est un outil de reporting.
Planning général
Le planning général est le planning de l’ensemble du projet. C’est l’outil principal du chef de projet pour ce qui concerne la gestion des délais.
Planning maître (Master Schedule)
Dans le cas de fonctionnement en multi-projets (management par projet, gestion d’affaires, maintenance industrielle….) les plannings correspondant aux projets en cours et à venir sont fusionnés dans un planning maître de façon à donner une visibilité globale du portefeuille de projets.
Planning poker
Le planning poker est une version modernisée et ludique et de la méthode Delphes, en utilisant de vraies cartes de jeu, spécialement créées. Le planning poker est un outil des méthodes agiles, très en vogues dans le domaine des projets informatiques mais parfaitement transposable aux projets d’innovation.
Plate-forme de test
Dans les projets de systèmes d’information, une plate-forme de test est un environnement technologique qui reproduit ou simule l’environnement de production. Chaque fois qu’une modification est apportée au système, celui-ci subit des essais sur la plate-forme de test avant mise en production.
PMBOK® (Project Management Body of Knowledge)
On peut traduire PMBOK® par « corpus de connaissances en gestion de projet »
Le PMBOK® est le référenciel de management de projets du PMI (Project Management Institute). Il décrit les processus de management de projet. il a fait l’objet de trois versions différentes : 1987, 1996-2000 et 2004. Il sert de base aux certifications du PMI.
PMI Project Management Institute
Le Project Management Institute (PMI) a été créé en 1969. Il fait autorité dans le monde entier. Il délivre une certification en management de projet.
Point d’avancement
Dans le diagramme de Gantt il est courant de représenter l’avancement d’une tâche par une barre noire (barre d’avancement) dont l’extrémité gauche coïncide avec le début de la tâche et dont la longueur est un pourcentage de la longueur de la barre de tâche correspondant à la valeur de l’avancement constaté. Le point d’avancement correspond à l’extrémité droite de la barre d’avancement.
Points de fonction voir Méthode des points de fonction
Portée du projet (Project scope) voir Périmètre
Portefeuille de projets (Project portfolio )
La norme FD X50-116 définit le portefeuille de projets comme l’ensemble des projets d’un organisme résultant d’une sélection volontaire et faisant l’objet d’arbitrage et de suivi au sein de l’organisme. Pour le PMBOK® c’est un ensemble de projets et de programmes qui sont regroupés afin de faciliter une gestion efficace dans l’atteinte des objectifs stratégiques.
Le portefeuille de projets est idéalement géré par un « bureau des projets » qui sélectione les projets en fonction de leur contribution aux objectifs stratégiques de l’organisme, détermine les priorités et assure les arbitrages.
Illustration : Le fonctionnement du portefeuille de projets.
Portefeuille des risques voir registre des risques
Pourcentage d’achèvement (Percent complete)
Le pourcentage d’achèvement (ou pourcentage d’avancement) est une valeur numérique comprise entre zéro et cent représentative de la part réalisée d’une tâche, d’un groupe de tâches ou du projet dans son ensemble. Voir également à l’entrée Avancement les différentes façons de calculer le pourcentage d’achèvement.
Prédécesseur (Predecessor activity)
On appelle précécesseur d’une tâche la tâche devant nécessairement être achevée avant le début de la tâche considérée. Les expressions « prédécesseur », « astreinte amont » et « antécédent » sont synonymes. Les tâches prédecesseur et successeur sont liées par un lien logique.
Prévention (Preventing) voir Action préventive
Prince 2
Prince2 est un référentiel de gestion de projets. Développé en Grande Bretagne, il était initialement dédié aux projets informatiques. Probabilité d’un risque voir Indice de probabilité d’apparition d’un risque. Procédure de recette La procédure de recette est le processus de vérification de la conformité du produit aux exigences du client. La procédure de recette est consignée dans un Protocole de recette . Elle se termine par la signature du Procès-verbal de recette définitive. Procès-verbal de levée des réserves Lorsque le Procès-verbal de recette définitive fait état de réserves, c’est le procès-verbal de levée des réserves (et non le procès-verbal de recette définitive) qui libère le prestataire de ses obligations. Procès-verbal de recette A l’issue de chacune des étapes de la procédure de recette, un procès-verbal est rédigé. Celui-ci a pour finalité d’officialiser la recette de l’ouvrage et d’en permettre, in fine, le transfert de propriété. Procès-verbal de recette définitive Le procès-verbal de recette définitive clôt la phase de vérification en service régulier (VSR). Si la MOA n’émet pas de réserves, la signature du procès-verbal de recette définitive libère le prestataire de ses obligations, celui-ci n’étant plus tenu que par les modalités de la garantie. Dans le cas inverse c’est le Procès-verbal de levée des réserves qui libèrera le prestataire. Procès-verbal de recette provisoire Le procès-verbal de recette provisoire clôt la phase de vérification de l’aptitude au bon fonctionnement (VABF) et ouvre la phase de vérification en service régulier. Produit (Product) Le mot « produit » a de nombreuses significations : Programme Le mot programme a deux significations : Projet (Project) Voici les définitions officielles du Projet : Illustration : Typologie des projets et concepts associés. Projet d’innovation Le projet d’innovation mérite une entrée spécifique dans ce lexique tant la façon de le mener à bien est particulière. Projet d’investissement Le projet d’investissement est un projet portant sur l’acquisition ou l’amélioration d’une immobilisation. Les améliorations apportées à une immobilisation existante ne sont considérées comme des projets d’investissement que si elles contribuent à augmenter sensiblement le rendement, la valeur ou la capacité de l’immobilisation ou si elles prolongent significativement sa vie utile ou sa vie économique. Proposition (Proposal) voir Offre Propriété industrielle Le domaine de la propriété industrielle regroupe les méthodes et outils permettant de protéger une innovation contre la copie. En france l’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle) est le principal acteur du domaine. Les principaux outils de la propriété industrielle sont : l’enveloppe Soleau, le brevet d’invention, la protection des marques, dessins et modèles. Propriété intellectuelle Le domaine de la propriété intellectuelle couvre l’ensemble des œuvres de l’esprit, incluant notamment les créations artitiques et littéraires. Le domaine de la propriété intellectuelle inclu celui de la propriété industrielle. Illustration : Les différents domaines de la propriété intellectuelle. Protocole de recette Le protocole de recette est un document décrivant la procédure de recette . Il précise notamment : le rôle et les tâches respectifs du client et du prestataire, la liste des documents à communiquer au client, le planning des tests et les seuils d’acceptation du produit. Prototypage (Prototyping) On appelle prototypage l’ensemble des techniques permettant de réaliser des prototypes. Certaines techniques comme la stéréolitographie sont entièrement dédiées au prototypage. Prototypage rapide On appelle prototypage rapide tout procédé permettant de créer de façon automatique un objet en trois dimensions à partir du fichier informatique définissant la forme de l’objet. Les machines de stéréolitographie et les imprimantes 3D font partie des outils de prototypage rapide. Prototype (Prototype) A la différence de la maquette, le prototype est strictement identique au futur produit. Sa particularité est d’être réalisé avec des moyens différents des moyens qui seront utilisés pour la production de série. La raison d’être du prototype est de permettre la validation de la conception avant de lancer la fabrication en série. Provision (Contingency) La provision du projet est le montant alloué pour faire face à des dépenses imprévues : soit des oublis, soit les conséquences des risques ou aléas qui viendraient à se manifester. On parle couramment de provisions pour aléas même si celle-ci couvre plus que les seuls aléas. Purge La purge est l’une des séquences du travail de recherche d’idées en groupe. La « purge » consiste à faire énoncer par les participants, avant ou en début de séance de Remue-méninges ou (brainstorming), les idées de solutions qu’ils ont en tête. Pyramide de Maslow Illustration : La pyramide de Maslow. Qualification On appelle qualification le processus qui aboutit à démontrer que le résultat du projet (ouvrage, système, produit commercial, moyens industriels…) satisfait aux exigences de performances. Rapport d’avancement (Progress report) Le rapport d’avancement est un document qui a pour objectif de faire périodiquement le point sur l’avancement des travaux. Rapportage (Reporting) Le terme « rapportage » est très peu utilisé, on lui préfère généralement le vocable anglophone « reporting » RBS (Ressource Breakdown Structure) Le sigle « RBS » est issu de l’anglais « Ressources Breakdown Structure » que l’on peut traduire en français par « structure de décomposition des ressources ». La construction de la RBS fait partie du processus de structuration Exemple simplifié de RBS : Réception (Acceptation or Acceptance) Le terme « réception » est synonyme du mot recette. Chacun des deux termes a ses partisans, dans ce lexique c’est le mot « recette » qui est retenu. Recette (Acceptation or Acceptance) La recette est l’acte par lequel le commanditaire (ou client, ou MOA) déclare accepter la propriété de l’ouvrage. La recette donne lieu à la signature par les deux parties du « procès-verbal de recette« Recette définitive La recette définitive (ou recette utilisateur) est la dernière étape de la procédure de recette. C’est à l’issue de celle-ci que sera signé le « procès-verbal de recette définitive » qui officialise le transfert de propriété de l’ouvrage. Recette fonctionnelle La recette fonctionnelle du système a pour but la validation des exigences fonctionnelles. La recette fonctionnelle est réalisée par ou en présence des utilisateurs. Recette provisoire La recette provisoire du système (ou recette usine) est prononcée à l’issue des tests de Vérification de l’aptitude au bon fonctionnement. Elle précède la Recette définitive. Recette technique La recette technique a pour but de contrôler la conformité du produit livré aux Exigences techniques. Recette usine voir Recette provisoire Recette utilisateur voir Recette définitive Redevabilité (Accountability) La redevabilité est l’obligation pour les décideurs de justifier de la concordance de leurs actes avec les valeurs de la société et le bien commun. Initialement appliquée aux acteurs de la sphère publique, l’obligation de redevablité a été étendue aux entreprises privées par le biais de la RSE (Responsabilité Sociale et Environnementale. Dans les projets humanitaires, la redevabilité se concrétise par la participation des bénéficiaires à la définition de l’action puis à l’évaluation des résultats. Le HAP (HumanitarianAction Partnership) a établi une liste des dix principes de redevabilité. Référence de base (Baseline) On appelle référence de base le cadre contractuel du projet, composé au minimum de la spécification technique du besoin, du planning et du budget tels qu’ils ont été acceptés par le commanditaire et la maîtrise d’œuvre. Référentiels du management de projet Le référentiel est une méthodologie de management de projets faisant autorité, consignée dans un ouvrage de référence. Quoi qu’en disent leurs laudateurs, chacun de ces référentiels est adapté à un type de projets particulier. Voici une liste non exhaustive des documents de référence dans le domaine du domaine du management de projets : Registre des problèmes (Issues log) Le registre des problèmes est un dossier ou un fichier informatique regroupant les problèmes constatés. Le registre des problèmes est appelé liste unique des problèmes ou LUP dans certaines organisations. Registre des risques (Risk register) Le registre des risques est un dossier ou un fichier informatique regroupant les fiches de risque. Règles de l’art (Good ingineering practices) Les règles de l’art sont l’ensemble des pratiques professionnelles d’un corps de métier, qui doivent être respectées pour que les ouvrages soient correctement réalisés. Bien que non écrites, ces règles sont considérées comme des obligations contractuelles. Le non respect des règles de l’art est une faute qui engage la responsabilité civile et, en cas d’accident, pénale du fautif. Remue-méninges (Brainstorming) L’expression « remue-méninges » est probablement la meilleure traduction de « brainstorming ». Le remue-méninges est le plus connu et le plus utilisé des outils de créativité. Son utilisation est indispensable dans les projets d’innovation. Illustration : Le principe du brainstorming : discocier la phase de tri des idées de la phase de production d’idées. Rentabilité (Profitability) L’étude de rentabilité est l’exercice obligé de la plupart des projets à caractère industriel ou commercial. La rentabilité d’un investissement est sa capacité à procurer un revenu (ou une économie). Bien que le calcul de la rentabilité soit un travail complexe, le décideur se satisfait souvent d’une première approche, très abordable, consistant à calculer le DRCI (Délai de Récupération du Capital Investi). Reporting (Reporting) Le « reporting », en français « rapportage » ou plus simplement « compte-rendu » est l’opération par laquelle le responsable d’une activité présente à sa hiérarchie ou à son client une vision synthétique des moyens mis en œuvre, des difficultés rencontrées et surtout des résultats obtenus. Réseau logique (ou réseau de tâches) Project network Le réseau logique est une représentation graphique de la succession des tâches du projet. Les tâches sont représentées par des « boites » et les relations de dépendance par des flèches reliant ces boites. Illustration : L’affichage « réseau logique » de Microsoft Project (image extraite de l’ouvrage « comprendre la planification de projet ») Réserves (1) Dans les projets externes, le prestataire prévoit dans son chiffrage des sommes destinées à financer le risque de pénalités et la période de garantie. Ces sommes sont appelées respectivement réserve pour risque de pénalité et réserve pour période de garantie. Le client n’a généralement pas connaissances des réserves pratiquées par son fournisseur. Réserves (2) Lors de la recette de l’ouvrage, le client est fondé à émettre des « réserves » c’est à dire à contester la conformité de certains livrables. Si tel est le cas les réserves sont inscrites dans le procès-verbal de recette . Après mise en conformité par le prestataire il sera procédé à la levée des réserves contradictoire. Ressource (Resource) Est considérée comme ressource toute entité contribuant à la réalisation d’une tâche du projet au moins. Illustration : Les différents types de ressources. Ressource générique (Generic ressource) Les ressources humaines peuvent être désignées nommément (Jean, Marie) ou en terme de savoir-faire mobilisable (programmeur, maçon…). Dans ce dernier cas on parle de ressources génériques. Lors de la phase de préparation, il est d’usage de planifier des ressources génériques. Pour la phase de mise en œuvre les ressources génériques sont remplacées par des individus. Reste à faire ou RAF (Estimate to complete) Le calcul du reste à faire est l’estimation, à une date donnée et pour une tâche donnée, de l’effort nécessaire pour achever cette tâche. Résultat (Result) Le résultat du projet est constitué de l’ensemble des biens, des services et des changements descriptible et mesurable fournis par le projet. Retard (Lag) Le retard est un écart défavorable, mesuré en temps ouvré dans le calendrier du projet, entre la date prévue d’un évènement telle que définie dans le planning de référence et la date à laquelle il s’est produit (ou celle à laquelle on prévoit qu’il se produise). Cet évènement peut être notamment le début ou la fin d’une tâche, un jalon, une échéance ou la fin du projet. Retard final prévisionnel Si l’on constate en cours de projet un retard dont on pense qu’il aura un impact sur la date de fin de projet, il y a lieu de faire une estimation du glissement de cette date de fin. Exprimé en Temps ouvré dans le calendrier du projet, ce glissement est appelé retard final prévisionnel. Retenue de garantie La retenue de garantie est une somme que le maître d’ouvrage prévoit contractuellement de retenir sur les paiements réclamés par son prestataire. Cette somme est destinée à financer les travaux de reprise des imperfections éventuelles constatées lors de la recette définitive. La retenue de garantie fait l’objet en France d’une règlementation très précise. Retour d’expérience ou « REX » (Lessons learned) On appelle retour d’expérience la somme des informations recueillies au cours du projet et qui méritent d’etre capitalisées pour servir de données d’entrée pour les projets futurs. Pour être utilisables ces informations doivent être organisées et stockées dans une base de données informatique. Retour sur Investissement (RSI) Le retour sur investissement (RSI ou rentabilité du capital investi), parfois appelé rendement ou taux de rendement ou taux de profit, désigne un ratio financier qui mesure le montant d’argent gagné ou perdu par rapport à la somme initialement investie. Rétro-planning (Retro-planning) Le rétro-planning est un planning ordonnancé au plus tard. Illustration : Fonctionnement en rétro-planning dans Microsoft Project. Réunion de clôture (Closure meeting) La réunion de clôture officialise la fin du projet. C’est aussi la dernière occasion de récupérer le retour d’expérience. Réunion de lancement (Kick off meeting) La réunion de lancement du projet a lieu au moment où, le client ayant pris sa décision (et officialisé sa commande dans le cas dun projet externe), on est prêt à démarrer la phase de mise en œuvre. Revue de jalon (Milestone review) La revue de jalon est une réunion correspondant temporellement à l’un des jalons du planning et dont le but essentiel est de présenter à l’approbation du commanditaire (ou de ses représentants) les livrables associés au jalon. Revue de projet (Project review) La revue de projet est une réunion organisée et animée par le chef de projet. C’est pour lui l’occasion de réunir les principaux acteurs pour faire le constat du bon déroulement du projet et des écarts éventuels, en vue de les corriger. Les points abordés concernent classiquement le contenu du projet, le planning et les coûts. Tout aussi classiquement la revue de projet donne lieu à la rédaction et la diffision d’un compte-rendu. Risque (Risk) Le risque est un événement à venir, incertain, dommageable pour le projet (il est susceptible d’en affecter l’objectif) et dont on est capable d’estimer la probabilité d’apparition et la gravité des conséquences. Illustration : Le processus de gestion des risques projet. Risque encouru Le risque encouru est un risque pesant sur le projet, évalué avant toute opération de traitement. Risque opérationnel Le risque opérationnel est celui pris par la maîtrise d’œuvre (et éventuellement en cascade par la maîtrise d’ouvrage). Son impact porte sur l’objectif du projet. Le risque opérationnel n’est envisagé que par son impact négatif sur l’objectif du projet (retard, surcoût ou performance nominale non atteinte). Illustration : Le processus de gestion des risques opérationnels. Risque résiduel On appelle risque résiduel le risque qui subsiste après mise en œuvre des mesures de traitement. Le risque résiduel est pris en compte dans le calcul de la provision. Risque stratégique Le risque stratégique est celui pris par la maîtrise d’ouvrage. Son impact porte sur le but du projet. Le risque stratégique peut avoir un impact positif (le bénéfice apporté par le projet est supérieur aux prévisions) ou négatif. SBS (System Breakdown Structure) Le sigle « SBS » est issu de l’anglais « System Breakdown Structure » que l’on peut traduire en français par « structure de décomposition du système ». La SBS décrit l’architecture générale du système, d’une façon plus abstraite en à un niveau plus haut que la PBS. La construction de la SBS fait partie du processus de structuration Exemple simplifié de SBS : Scalabilité (Scalability) La scalabilité d’une application informatique, c’est son aptitude à maintenir son niveau de performance face à une montée en charge de production (par exemple l’augmentation du volume de données, du nombre de visiteurs d’un site internet…) Schéma heuristique (Mind map) Le schéma heuristique est aussi connu sous le nom de « carte mentale » Initialement dessiné sur support papier on le réalise aujourd’hui à l’aide de logiciels extrêmement conviviaux et riches de possibilités, gratuits pour certains d’entre eux comme Freemind. Le schéma heuristique est la façon la plus facile et rapide pour mettre en ordre ses propres idées ou celles d’un groupe de travail. Illustration : Le schéma heuristique. Schéma réalisé avec le logiciel libre Freemind. Scrum Scrum est une méthode agile dédiée à la gestion de projets informatiques. En langue anglaise scrum désigne la mêlée au jeu de rugby. Comme toutes les méthodes agiles elle est basée sur un esprit de coopération, de tranparence et sur l’adaptation permanente de la stratégie. Sécurité (Security) La sécurité désigne les moyens – humains, techniques et organisationnels – de prévention et d’intervention contre les risques à caractère accidentel c’est à dire dont l’origine est involontaire. La sécurité diffère en ce sens de la Sureté Semaine.personne et semaine.homme (Man.week) voir Charge de travail Sérendipité La sérendipité est le fait, pour une découverte, une invention ou une innovation, de résulter d’un concours de circonstances fortuit, souvent une erreur de manipulation. Les exemples sont nombreux et connus : la pénicilline, le Post-it, le téflon, le Velcro, et même la tarte Tatin ! Sévérité Sévérité d’un risque : voir Gravité Simulateurs de gestion de projet Depuis quelques années sont apparues des applications informatiques destinées à mettre des apprenants en situation virtuelle de gérer un projet. Ces outils ne se substituent pas à une formation présentielle mais en sont l’un des outils les plus efficaces. Situation d’avancement (Status progress report) La situation d’avancement est le constat, à une date donnée, de l’avancement physique et des dépenses. Situation mensuelle (Monthly status) La situation mensuelle est le constat effectué généralement en fin de mois, portant sur les travaux réalisés dans la période. Dans l’exécution d’un contrat à facturation mensuelle, la situation mensuelle est l’évèmement déclencheur de l’émission par l’entreprise réalisatrice de sa facture. SMAP La SMAP est une association française concurrente de l’AFITEP. La SMAP relaye en France l’IPMA et délivre les certifications en son nom. SMART Il est d’usage de considérer qu’un indicateur doit être « SMART » En langue anglaise, SMART est l’acronyme de : Soumissionnaire (Bidder) Dans la procédure d’appel d’offres, le soumissionnaire est celui qui soumet (dépose) une offre (une proposition). Sous-projet (Subproject) Lorsqu’un projet peut être décomposé en parties suffisamment indépendantes les unes des autres, il peut être utile de le décomposer en sous-projets pour mieux le maîtriser. Chaque sous-projet sera géré comme s’il s’agissait d’un projet. Sous-traitance (Subcontracting) La sous-traitance est l’opération par laquelle un organisme (A) confie à un autre organisme (B) le soin de réaliser, selon un cahier des charges préétabli, un produit, un bien ou de fournir un service, dont il (l’organisme (A)) conserve la responsabilité finale (FD X50-128). C’est cette notion de responsabilité finale qui distingue le maître d’œuvre du sous-traitant. Spécification (specification) Le terme spécification désigne la transcription par écrit d’une exigence du client, à laquelle le système doit satisfaire. Par extension, le mot spécification désigne le document dans lequel sont consignées les spécifications. On distingue les spécifications générales et détaillées, les spécifications fonctionnelles (ce que doit faire le système) et les spécifications techniques (comment doit être réalisé le système). Spécification technique du besoin (STB) (Technical specification) On appelle spécification technique du besoin le document contractuel établi par le demandeur d’un produit à l’intention du concepteur, et par lequel il exprime son besoin. La STB regroupe les exigences fonctionnelles et les exigences techniques. Elle doit également préciser les critères et les conditions de recette du produit. La STB, une fois acceptée par les deux parties contractantes (MOA et MOE) devient le référentiel technique du projet. Spécification fonctionnelle Une spécification fonctionnelle est la description détaillée de la façon dont une exigence fonctionnelle doit être prise en compte. Par extension on appelle spécification fonctionnelle le document regroupant les spécifications fonctionnelles. Spécifications techniques Une spécification technique est la description détaillée de la façon dont une exigence technique doit être prise en compte. Par extension on appelle spécification technique le document regroupant les spécifications techniques. Sponsor Dans les projets internes le sponsor du projet est responsable de la réussite de celui-ci vis-à-vis de la direction de l’organisme. C’est un personnage emblématique et reconnu dans le management. Son rôle est de soutenir le chef de projet (qu’il a lui-même choisi), notamment lorsque celui-ci fait face à des situations difficiles. STB Voir Spécification technique du besoin Stratégie Océan Bleu voir Océan Bleu Structuration du projet La structuration est le processus d’organisation du projet, essentiellement basé sur la construction de listes arborescentes et de matrices. Les désignations de ces outils en langue française sont confuses et difficilement mémorisables, aussi et par exception, ce sont les désignations et sigles anglophones qui sont utilisés dans ce lexique. Illustration : Le processus de structuration du projet. Structure adhocratique voir Structure polycellulaire Structure cellulaire voir Equipe dédiée Structure Commando voir Equipe dédiée Structure de découpage du projet (SDP) voir WBS Structure matricielle (ou organisation matricielle) La structure matricielle est une réponse des organismes à la nécessité de mener à bien un nombre de projets de plus en plus grand dans des délais de plus en plus courts et en utilisant comme ressources des salariés de l’organisme. Illustration : La structure matricielle. Structure polycellulaire La structure polycellulaire (ou structure adhocratique) est un mode d’organisation dans lequel tous les projets sont gérés en équipe dédiée, chaque équipe réunit l’ensemble des compétences nécessaires de façon à pouvoir fonctionner de façon autonome. l’ensemble des équipes est placée sous une autorité commune. Successeur (Successor activity) Dans le réseau logique, le successeur d’une tâche est une autre tâche reliée à la première par un lien de fin à début. Suivi du projet L’expression « suivi de projet » est à proscrire car elle évoque la passivité du chef de projet. On lui préfère celle de « pilotage de projet » Sureté (ou surcharge) (Safety) Contrairement à la sécurité, la sûreté désigne l’ensemble des moyens dédiés à la prévention des actes de malveillance. Ces actes, par définition volontaires, ont pour finalité le profit et/ou l’intention de nuire. Sureté de fonctionnement (SDF) (Dependability) La sûreté de fonctionnement est l’aptitude d’une entité (organisation, système, produit, moyen, etc.) à remplir une ou plusieurs fonctions requises dans des conditions données. Elle englobe principalement quatre composantes : la fiabilité, la maintenabilité, la disponibilitéet la sécurité. La sureté de fonctionnement permet aux utilisateurs du système de placer une confiance justifiée dans le service qu’il leur délivre. Sur-utilisation des ressources (ou surcharge) (Overload) Lorsque la charge de travail d’une ressource sur une unité de temps est supérieure à la disponibilité de cette ressource, la ressource est en sur-utilisation (ou en sur-charge). La sur-utilisation doit être supprimée. Le traitement des surcharges se fait par nivellement et/ou par lissage. SWOT (SWOT) L’étude d’opportunité comporte classiquement une analyse dite « SWOT », qui préfigure les analyses plus approfondies que l’on effectuera par la suite. Voici la signification et la traduction en français des lettres S W O T Illustration : L’analyse SWOT. Schéma réalisé avec le logiciel libre Freemind. Système (System) En management de projets, le mot système est utilisé pour désigner le résultat de projet lorsque celui-ci comporte à la fois des parties matérielles, des parties logicielles, des services (recrutement, formation…) ou d’autres éléments immatériels. On trouve notamment le mot système dans les expressions système informatique, système d’organisation… Tableau de bord (Control chart) Le tableau de bord du projet est le document dans lequel sont présentés les indicateurs et les commentaires associés. Cet ensemble d’informations présente l’état du projet à un instant donné. On doit y retrouver les thèmes suivants : état d’avancement temporel (est-ce que le projet est en avance ou en retard, et de combien) état de situation du budget (dépenses et engagements de dépenses), état de définition du produit (configuration et performance) Tâche (Task) On appelle tâche un travail déterminé, attribué à une entité unique, et qui se termine par la production d’un livrable clairement identifié. Tâche critique (Critical task) Une tâche est dite critique si sa marge est nulle. La suite des tâches critiques forme le chemin critique. Dans un planning (réseau logique ou diagramme de Gantt) il est d’usage de signaler les tâches critiques (cases du réseau ou barres du Gantt) en les colorant en rouge. Tâche externe En fonctionnement multi-projets il peut arriver qu’un lien de dépendance relie des tâches de deux projets différents. Dans ce cas lorsqu’on travaille sur l’un des deux projets, la tâche de l’autre projet est appelée tâche externe. Tâche fantôme Dans les logiciels de planification, les tâches externes sont présentes dans le planning mais il est, en toute logique, impossible de modifier leurs valeurs (durée, dates de début et de fin…). Pour cette raison elles sont souvent appelées tâches fantôme. Illustration : En gris, une tâche fantôme dans l’affichage « Diagramme de Gantt » de Microsoft Project. Tâche fractionnée (Split task) Bien que ce soit généralement pénalisant, il arrive que l’on soit obligé d’interrompre une tâche pendant une certaine durée, pour la reprendre ensuite. On dit alors que cette tâche est fractionnée. Les raisons qui amènent à fractionner une tâche peuvent être par exemple l’indisponibilité temporaire de la (ou des) ressource(s) affectée(s) à cette tâche, des raisons de sécurité, d’intempéries. Illustration : Une tâche fractionnée dans l’affichage « Diagramme de Gantt » de Microsoft Project. Tâche hamac (Hammock task) En planification, il est impossible de lier deux tâches par plus d’un lien. En conséquence, c’est soit la date de début soit la date de fin d’une tâche qui sera dépendante de la fin ou du début d’une autre tâche. Lorsque le planificateur désire que la date de début et la date de fin d’une tâche coïncident avec celles d’une autre tâche il a la possibilité de créer une tâche Hamac. Certains logiciels comme par exemple Microsoft Project permettent la création de tâches Hamac. Tâche périodique En planification de projet on appelle tâche périodique une tâche qui se reproduit à fréquence régulière. Il s’agit le plus souvent de réunions. Illustration : Tâche périodique (capture d’écran de Microsoft Project). Tache récapitulative (Summary task) Une tâche récapitulative correspond à un regroupement de tâches de niveau hiérarchique inférieur. Dans les logiciels de planification les valeurs (par exemple la charge et le coût) des tâches subordonnées sont consolidées au niveau de la récapitulative. Illustration : En noir « Projet X » une tâche récapitulative (capture d’écran Microsoft Project). Tâche répétitive (Repetitive task) voir Tâche périodique Tâche sous-critique (Near critical task) Une tâche sous-critique est une tâche qui dispose d’une marge totale tellement faible que le bon sens voudrait qu’on la signale dans le planning par la même couleur rouge que les tâches critiques. Tâche subordonnée (Subtask) On appelle tâches subordonnées les tâches regroupées sous une même récapitulative. Tampon (Buffer) On appelle tampon de sécurité une période de temps ajoutée à la fin d’une phase ou d’un lot de travaux pour limiter le risque qu’un retard sur cette phase ou ce lot ne désorganise les phases ou les lots successeurs. La notion de tampon a été popularisée par la méthode de la chaîne critique dont elle est l’un des éléments importants. Illustration : Tampons de sécurité dans MS Project. Taux d’actualisation d’un investissement (Discount factor) La rentabilité d’un investissement se joue souvent sur plusieurs années d’exploitation du bien investi. Dans cette hypothèse le calcul doit prendre en compte le fait qu’une somme d’argent n’a pas la même valeur aujourd’hui et dans 1, 2, 3 ans ou plus. Pour une rentrée d’argent à venir, il convient avant de la prendre en compte dans le calcul de rentabilité, de la corriger. Taux d’échange (Exchange rate) En conception à coût objectif, le taux d’échange est le rapport entre l’écart de performance d’une fonction (par rapport à la valeur nominale figurant dans le Cahier des charges fonctionnel) et l’écart de prix qui lui correspond. Illustration : Taux d’échange en aéronautique. Taux de charge d’une ressource Le taux de charge d’une ressource, c’est, jour par jour, le ratio entre la charge et la disponibilité de cette ressource. La formule de calcul du taux de charge est : Tc = (Ch x 100) / D dans laquelle Tc est le taux de charge, Ch la charge et D la disponibilité. Taux de couverture du risque Le taux de couverture du risque (TC) est le ratio entre le niveau d’exposition et la provision. Taux de disponibilité Le taux de disponibilité d’une ressource sur un projet est la part, en pourcentage, de sa capacité journalière qu’elle peut consacrer à ce projet. Le taux de disponibilité est appelé capacité maximale dans la version francophone du logiciel Microsoft Project. Taux de rentabilité interne (TRI) (Internal rate of return IRR) Le taux de rentabilité interne est le taux d’actualisation qui équilibre le revenu actualisé d’un projet avec son coût actualisé. Technologies de l’information (IT) (Information Technology) On entend par technologies de l’information les domaines scientifiques, techniques et de gestion utilisés pour la communication et le traitement de l’information. Plus simplement l’expression « technologies de l’information » regroupe les métiers de l’informatique et de l’internet. Temps calendaire Une durée exprimée en temps calendaire ne tient compte ni des horaires de travail déclarées dans le calendrier ni des jours chômés (week-ends et fériés). Illustration : Différence entre temps ouvré (tâche A) et temps calendaire (tâche B). Temps ouvré Les logiciels de planification travaillent par défaut en temps ouvré. Le temps ouvré est la période horaire pendant laquelle le travail des ressources est possible. Une durée exprimée en temps ouvré tient compte des plages de temps déclarées dans le calendrier du projet. Test Un test est une épreuve standardisée et étalonnée permettant de déterminer de façon certaine si le système satisfait ou pas à l’une des exigences du cahier des charges. Test aux limites Le test aux limites est un test au cours duquel on va soumettre le système à des contraintes bien supérieures à celles d’un usage normal, pour voir comment il réagit aux limites du modèle d’usage. Le test aux limites, qui, dans le cas d’objets techniques est effectué sur une maquette ou un prototype, peut aller jusqu’à la destruction (crash test). Test de capacité Le test de capacité, ou test de montée en charge est un test au cours duquel on va augmenter progressivement le flux de données ou de matériaux ou de tout autre élément traité par le système, de manière à déterminer quelle charge limite il est capable de supporter. Test de charge voir Test de capacité Test de non régression Dans les projets de systèmes d’information, les tests de non régression visent à vérifier qu’une évolution du produit (corrections de bogues ou ajout de fonctionnalités nouvelles) n’a pas dégradé ou ne perturbe pas les fonctions existantes. Test de performance Un test de performance est destiné à vérifier qu’une fonction du produit satisfait au minimum au niveau attendu du critère de vérification spécifié dans le référentiel (cahier des charge fonctionnel ou spécification technique du besoin). Test de robustesse Un test de robustesse, ou suivant le cas d’endurance, de fiabilité, de fatigue… consiste à simuler une charge importante sur une durée relativement longue, pour voir si le système testé est capable de supporter une activité intense sur une longue période sans dégradations des performances. Test d’utilisabilité Un test d’utilisabilité consiste à faire tester le système par des utilisateurs, si possible en présence d’ergonomes et dans des conditions aussi proches que possible des conditions réelles d’utilisation et sur la base d’un scénario qui correspond aux différents usages prévus pour ce système. Testeur Le testeur est la personne autorisée à pratiquer les Tests Test fonctionnel Un test fonctionnel a pour but de vérifier que le système satisfait à l’une des exigences fonctionnelles prescrites. Test unitaire Dans les projets de système d’information le test unitaire est une procédure permettant de vérifier le bon fonctionnement d’une partie précise du système. Test utilisateur voir Test d’utilisabilité Ticket Les informaticiens ont introduit le mot ticket pour désigner ce que l’on appelle dans d’autres cultures une demande de travail, un ordre de travail ou encore un bon de travail. Chaque « ticket » correspond soit à un bug constaté, soit à une petite évolution à implémenter, soit à toute autre type de tâche confiée à un développeur. Transfert de propriété du produit Le transfert de propriété est l’acte par lequel le maître d’ouvrage devient, au sens juridique, propriétaire de l’ouvrage et accepte d’assumer toutes les responsabilités associées à cette propriété. C’est la recette définitive, matérialisée dans le Procès-verbal de recette définitive qui constitue le fait générateur du transfert de propriété. Illustration : Le transfert de propriété du produit. Travail voir Charge de travail TRI voir Taux de rentabilité interne Triangle d’or du projet Inspiré du triangle d’or de la qualité (ou triangle QCD pour Qualité Coût Délai), le Triangle d’or du projet (ou triangle de la performance ou encore triangle vertueux) représente les trois composantes de l’objectif du projet. Illustration : Le triangle d’or du projet Triz La méthode Triz fait partie des outils du projet d’innovation. Elle a eu son heure de gloire en France dans les années 2000. Du fait de sa complexité elle est réservée aux seuls experts. Unités d’affectation (d’une ressource) On appelle unités d’affectation le pourcentage ou nombre qui représente l’ allocation des ressources affectées à une tâche. Par exemple 75% ou 0,75 représente l’affectation sur une tâche de la ressource aux trois quarts de sa capacité. Utilisateur (User) Le mot utilisateur désigne la ou le plus souvent les personnes qui seront acteurs pendant la phase de vie active du résultat du projet (bien ou service). Il peut s’agir des exploitants, personnels de maintenance, habitants, clients… Utilités (Utilities) Les utilités représentent l’ensemble des « fluides » circulant sur une installation industrielle, nécessaires à son fonctionnement mais n’entrant pas directement en contact avec le produit frabriqué : il s’agit d’électricité, de vapeur, de gaz, d’air comprimé ainsi que des eaux de refroissement, eau chaude, de lavage… VA voir Coût budget du travail effectué VABF voir Vérification de l’aptitude au bon fonctionnement Valeur (Value) – La valeur correspond à l’intérêt qu’une personne porte à un bien ou à un service, qui résulte d’un processus psychologique d’évaluation en grande partie subjectif. Valeur acquise (Earned value) voir Coût budget du travail effectué Valeur actuelle nette ou VAN (Net present value NPV) La valeur actuelle nette représente la somme des valeurs actuelles des flux de trésorerie générés par le projet d’investissement. La VAN est l’un des critères de rentabilité d’un investissement. Si la VAN du projet est positive, le projet est réputé pouvoir rembourser le capital investi. Valeur d’acquisition (Cost value) La valeur d’acquisition est le montant qu’il faut consentir pour obtenir la propriété d’un bien. Autrement dit c’est le prix de ce bien. Valeur d’échange (Exchange value) La valeur d’échange est le montant auquel on peut espérer vendre un bien. Valeur d’estime (esteem value) En analyse fonctionnelle du besoin, la valeur d’estime est liée au plaisir ressenti (ou espéré) par l’utilisateur du fait de l’utilisation ou de la simple possession d’un produit. Notion proche : la désirabilité. Valeur d’usage (Use value) En analyse fonctionnelle du besoin, la valeur d’usage est liée à la satisfaction par le produit du besoin objectif exprimé par l’utilisateur. Valeur planifiée (VP) (Planned value) voir Coût budget du travail prévu Valeur résiduelle (Residual value) La valeur résiduelle est le prix estimé d’un bien à la fin de sa durée de vie. La valeur résiduelle d’un bien peut être prise en compte dans le calcul de rentabilité d’un investissement. VAN voir Valeur actuelle nette Veille stratégique (Business intelligence) L’activité de veille consiste, pour une organisation, à collecter des informations stratégiques pour permettre d’anticiper les évolutions de son environnement. La veille stratégique couvre différents domaines comme la veille technologique, la veille marketing, la veille concurrentielle, la veille commerciale, la veille d’image, la veille sociétale, la veille juridique. Vérification de l’aptitude au bon fonctionnement (VABF) La vérification de l’aptitude au bon fonctionnement est le processus par lequel la maîtrise d’œuvre fait la démonstration de l’aptitude du système à satisfaire aux exigences contractuelles. La vérification de l’aptitude au bon fonctionnement est le préalable à la signature du Procès-verbal de recette provisoire Vérification en service régulier (VSR) La vérification en service régulier est le processus à l’issue duquel la démonstration est faite que le système satisfait aux exigences contractuelles. Dans la mesure du possible la VSR s’effectue en conditions opérationnelles. La vérification en service régulier est le préalable à la signature du Procès-verbal de recette définitive VP (Valeur Planifiée) voir Coût budget du travail prévu VSR voir Vérification en service régulier WBS (Work Breakdown Structure) (Work Breakdown Structure) Le sigle « WBS » est issu de l’anglais « Work Breakdown Structure » ce qui donne en français « structure de décomposition des travaux ». S’agissant d’une structure on préfèrera le féminin « la WBS » au masculin « le WBS ». les désignations francophones Organigramme des tâches (OT) ou Structure de découpage du projet (SDP) ou encore quelquefois Organigramme technique de projet (OTP) ne sont pas utilisées dans ce lexique car difficilement mémorisables et pouvant prêter à confusion (par exemple le sigle OTP peut être compris comme la liste des travaux (Organigramme technique de projet) ou la description du produit (Organigramme technique produit). Illustration : La logique de structuration des travaux avec la WBS.
1- Le produit peut être le résultat d’une tâche (livrable ou extrant)
2- Le résultat du projet est souvent appelé produit (ou ouvrage, ou système..)
3- On appelle également produit l’article de série qui sera fabriqué et vendu durant de nombreuses années après la fin du projet.
4- Le mot « produit » peut également désigner une substance qui interviendrait comme intrant d’une tâche (produit chimique, produit pulvérulent..)
– Il peut désigner un groupe de projets gérés de façon coordonnée et continue. Le PMBOK® définit le programme comme un groupe de projets en rapport les uns avec les autres, gérés de manière coordonnée afin d’obtenir des gains et un contrôle supérieurs à ce qu’on aurait en les gérant indépendamment les uns des autres.
Exemples : programme immobilier, programme de développement rural…
– Dans le cas des projets de lancement de nouveau produit, le programme, c’est la vie du projet plus la vie commerciale du produit.
– La norme ISO 10006 (version 2003) et reprise par l’AFNOR dans la norme X50-105 définit le projet comme « un processus unique qui consiste en un ensemble d’activités coordonnées et maîtrisées, comportant des dates de début et de fin, entrepris dans le but d’atteindre un objectif conforme à des exigences spécifiques, incluant des contraintes de délais, de coûts et de ressources “.
– L’AFITEP propose la définition suivante: “Le projet est un ensemble d’actions à réaliser avec des ressources données, pour satisfaire un objectif défini, dans le cadre d’une mission précise, et pour la réalisation desquelles on a identifié non seulement un début, mais aussi une fin ”.
– Pour le PMI Un projet est une entreprise temporaire visant à créer un produit et/ou un service unique
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne – Pour Christian Navarre, professeur à l’université d’Ottawa, le projet est une activité temporaire, fortement irréversible, non répétitive, réalisée sous contrainte de temps et qui engage des ressources rares et limitées.
Tout est dit dans ces quelques définitions. En résumé, un projet est généralement caractérisé par :
La satisfaction d’un besoin spécifique (par opposition à une production de série).
– Un ensemble d’actions présentant le plus souvent une certaine complexité.
– La nécessité de faire appel à des ressources aux compétences multiples, étrangères les unes aux autres, et dont les intérêts peuvent être contradictoires.
– Une durée déterminée à l’avance.
Comme son nom l’indique le projet d’innovation vise à la création d’un produit (bien matériel ou service) dont il n’existe pas d’équivalent. Le projet d’innovation ne peut se concevoir que dans un esprit de coopération étroite entre les parties prenantes. Il nécessite une très bonne maîtrise des techniques de créativité de groupe.
(Investment project)
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne – Le processus de purge est très simple dans son principe : l’animateur donne la parole à tour de rôle aux participants. Chacun énonce ses propositions de solutions. Il est important que soient notées les idées et leur auteur. L’animateur doit couper court à tout développement et veiller à ce que la séance de purge ne se transforme pas en un brainstorming sauvage. Le mieux pour éviter cet écueil est de recueillir les idées par écrit.
La purge est une séquence essentielle du processus de créativité de groupe pour les raisons suivantes :
– Le participant, ayant rendu publiques ses idées retrouvera une certaine disponibilité d’esprit face au problème et sera plus apte à écouter les idées des autres et à en produire lui-même de nouvelles.
– La purge permet d’énoncer très tôt les solutions convenues, et d’éviter de polluer les séances de recherche d’idées qui vont suivre avec des évidences.
– Accessoirement la purge supprime le risque qu’un participant, de bonne ou de mauvaise foi, ne prétendre à l’issue de la réunion de recherche d’idées que « ça n’a servi à rien, on avait déjà la solution avant la séance de créativité »
– Les idées issues de la purge seront exploitées au même titre que les autres.
La Pyramide de Maslow est un grand classique des formations en management. A l’origine il s’agit de la représentation pyramidale de la hiérarchie des besoins de l’être humain telle qu’elle a été proposée dans les années 1940 par le psychologue Abraham Maslow. Cette représentation est également pertinente dans le projet d’innovation, lorsqu’il sagit de s’interroger sur les besoins d’une clientèle en puissance.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne La recette s’effectue le plus souvent en deux temps : La recette provisoire (ou recette usine), en principe dans les locaux du fournisseur puis la recette définitive (ou recette utilisateur), en principe dans les locaux du client. Chaque étape de recette (provisoire puis définitive) clôt une phase de tests.
– La norme Iso 21500 de 2012 : Lignes directrices sur le management de projets (50 pages)
– Le PMBOK®, document de référence du Project Management Institute (492 pages)
– Le référentiel Prince2 (245 pages)
– L’International Competence Baseline (ICB). (210 pages)
– Plusieurs Guides du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) sur la Gestion Axée sur les Résultats (GAR)
– Le référentiel des pratiques agiles (199 pages)
Idéalement ce réseau prend la forme d’un fuseau reliant toutes les tâches entre un jalon début et un jalon fin. Les flèches sont préférentiellement orientées de gauche à droite pour suggérer la progression dans le temps.
Le tracé du réseau logique permet le calcul du chemin critique et des marges.
Dans l’histoire des méthodes de planification ce réseau est du type AON (Activity on noddles) et il est appelé PDM (Precedence Diagramming Method). Beaucoup de praticiens et malheureusement d’enseignants le nomment à tort PERT.
En pratique les ressources peuvent être :
– des individus ou des groupes d’individus.
– des matériels (Banc d’essai, engin de chantier, ordinateur), au sens où ces biens sont temporairement mis à disposition du projet, puis une fois la tâche achevée se retrouvent intacts et disponibles pour une nouvelle affectation.
– des marchandises consommées (câble électrique, gravier, outillage, ordinateur). Une fois le projet achevé ces marchandises ne sont plus disponibles pour un autre usage.
– La version 2007 du logiciel Microsoft Project a introduit les ressources de type coût.
Le reste à faire peut être mesuré de plusieurs façons : 1) en unités d’œuvre (mètres de tranchée à creuser, nombre de pages d’un site internet…) 2) en travail humain. 3) en coût 4) en temps. La somme du « fait » et du « reste à faire » n’est que rarement égale au « prévu ». La mesure du reste à faire est indispensable pour calculer le pourcentage d’avancement de la tâche.
On distingue les résultats intermédiaires et le résultat final du projet.
Dans la Gestion axée sur les résultats (GAR) l’ensemble des résultats intermédiaires et finaux forme la chaîne des résultats.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne En fonction du domaine, le résultat final (ou les résultats finaux) porte(nt) des noms différents :
– Résultat (projets organisationnels et humanitaires, méthodologie GAR).
– Ouvrage (bâtiment et travaux publics)
– Système (informatique, automatisme et plus généralement toutes les situations dans lesquelles le résultat est composé d’éléments hétérogènes comme matériels, programmes informatiques, mécanismes, personnels d’exploitation recrutés et formés, documentation, etc…)
– Changement (projets à forte composante de communication)
– Produit, terme générique qui regroupe tous les autres.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne L’exploitation du retour d’expérience est le point-clé de l’amélioration continue :
– L’extraction des temps, des charges et les coûts standards facilitera l’estimation des futurs projets.
– L’analyse des risques à postériori permet d’anticiper sur les risques des projets à venir (Dans les organisations qui ont un peu d’ancienneté, on estime que 80% des risques d’un projet sont déjà survenus dans les projets antérieurs)
– Le processus standard de gestion de projets s’enrichit à l’occasion du REX de nouvelles procédures expérimentées au cours du projet qui s’achève.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne La rétro-planification a au moins 4 avantages :
– Amélioration mécanique de la trésorerie du projet puisque les dépenses liées aux tâches non critiques sont retardées.
– Suppression des consommations excessives de ressources dues à la loi de Parkinson (le temps passé à accomplir une tâche intellectuelle s’adapte automatiquement au temps disponible).
– Amélioration à moyen terme de l’efficacité des équipes projet puisque les erreurs ne sont plus masquées par les marges des tâches.
– La « crise de temps » créée artificiellement est de nature à générer un plus grand dynamisme de l’équipe projet.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne Classiquement et à minima, l’ordre du jour de la réunion de lancement peut être :
– Le rappel du contexte
– Le projet, ses enjeux et ses spécificités
– Les rôles et responsabilités, la communication
– Les risques et les mesures de prévention
– Les facteurs de succès
– Le planning, le tableau de bord et le reporting
Synonymes : Atelier de lancement, conférence de lancement.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne En fonction de la nature et de l’importance des écarts, le commanditaire prend la décision…
– d’autoriser le passage à la phase suivante, lorsque les écarts sont nuls ou jugés acceptables
– de demander l’approfondissement de certains points lorsque la situation le nécessite,
– d’arrêter le projet dans le cas où la situation de l’état du livrable est très éloignée des objectifs.
Quelques remarques complémentaires :
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne Un risque est forcément dans l’avenir. S’il se réalise il devient un problème.
Un évènement dommageable qui se manifesterait mais que l’on n’aurait pas identifié n’est pas un risque mais un imprévu (norme AFNOR FD X50-117)
Un évènement dommageable que l’on aurait identifié sans pouvoir estimer sa probabilité d’apparition et/ou sa gravité est un aléa (norme AFNOR FD X50-117)
D’un risque qui ne s’est pas réalisé à l’issue de sa période d’activité on dit qu’il est éteint.
On distingue les risques endogènes et les risques exogènes suivant qu’ils trouvent leur origine dans (endogènes) ou hors (exogènes) du projet.
On distingue les risques stratégiques et les risques opérationnels (voir ci-après)
– Specific : il doit porter sur une cible clairement identifiée
– Measurable: mesurable en termes de qualité et/ ou quantité
– Available : disponible à un coût acceptable
– Relevant : pertinent par rapport aux besoins d’information de ses utilisateurs
– Timely : fournis à temps afin d’être utiles à la gestion du projet
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne Transposé en langue française cela peut donner (les interprétations divergent)
– Spécifique
– Mesurable
– Acceptable
– Réaliste
– Temporellement défini
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne Les listes sont celles des fonctions (FBS), de la structure du produit (SBS), des livrables (PBS), des activités à déployer (ABS), des travaux (WBS), des responsables (OBS), des ressources (RBS), des coûts (CBS). Les matrices sont au nombre de deux : qui fait quoi (matrice de contribution), qui est responsable de quoi (matrice de responsabilité).
Le processus de structuration précède celui de planification.
Elle croise la structure hiérarchique traditionnelle par métier (ou par division) avec une structure dédiée aux projets.
Chaque individu impliqué dans un projet a deux supérieurs : son supérieur permanent et un chef de projet.
Au sens large la sûreté de fonctionnement est la science des défaillances et des pannes.
– Strengts pour Forces
– Weaknesses pour Faiblesses
– Opportunities pour Opportunités
– Threats pour Menaces
SWOT est quelquefois traduit par FFOM
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne La tâche est l’élément le plus fin d’un planning de réalisation. Il lui correspond une ligne et une seule du diagramme de Gantt. Une tâche se déroule en un lieu unique et en principe sans discontinuité. Les tâches sont regroupées en lots de travaux, chaque lot étant attribué à un acteur chargé de superviser sa réalisation.
Dans certains référentiels (notamment PMBOK®), le terme « tâche » est remplacé par le mot « activité ». Dans d’autres (AFNOR et AFITEP) il existe une grande confusion entre les expressions « activité » « lot de travaux » « tâche » et « tâche élémentaire ».
Certains logiciels de planification de projet permettent de paramétrer la valeur de marge totale en dessous de laquelle la tâche apparaîtra en rouge. L’expression « tâche quasi-critique » serait plus appropriée.
Le taux d’actualisation dépend du taux d’intérêt monétaire et de la dépréciation de la monnaie au cours du temps (inflation économique). La formule d’actualisation est : V0=Vn(1+i)-n dans laquelle V0 est la valeur actualisée, Vn la veleur considérée à l’année n et i le taux d’actualisation.
Par exemple en aéronautique, le gain de poids sur un composant (par rapport aux exigences du cahier des charges) justifie que le client intégrateur accepte de payer plus cher ce composant.
TC = (Niveau de risque / Provision) x 100
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne Les durées sont exprimées en temps ouvré lorsqu’elles ne dépendent pas du travail humain. C’est classiquement le cas pour des processus naturels comme le séchage de la peinture ou la prise du béton, c’est le cas également si la tâche est accomplie par une machine, par exemple un test d’endurance effectué sur un banc d’essai.
Dans la version francophone du logiciel de planification Microsoft Project il suffit d’ajouter un « é » (e accent aigu) à une unité de durée pour que le logiciel la prenne en compte dans ses calculs comme du temps calendaire. Exemples : hé, jé, smé… pour la version anglophone la notation est (edays)
Le triangle est posé sur sa base, les pointes du bas représentent le coût et le délai. La pointe du haut représente la conformité du résultat aux spécifications.
Les utilisateurs sont représentés par la MOA mais leur avis pendant les phases de conception et éventuellement de réalisation est précieux. Pendant les phases de conception et de validation ils peuvent être regroupés en comité d’utilisateurs et contribuer ainsi à l’améloration de la performance du produit.
– En analyse de la valeur, c’est la relation entre la contribution d’une fonction (ou du produit sujet de l’analyse) à la satisfaction du besoin et le coût engagé pour réaliser cette fonction (ou le produit). Le Client-utilisateur acceptera de payer d’autant plus cher que la valeur lui parait élevée.
…. Pour lire la suite je me connecte ou je m’abonne La WBS est un outil de structuration permettant d’identifier de manière arborescente et exhaustive l’ensemble des travaux d’un projet, afin d’en maîtriser les délais et les coûts.
Au plus petit niveau de décomposition de la WBS figurent les lots de travaux, qui seront eux-même décomposés en tâches dans le planning d’exécution de chaque lot.
La WBS est l’outil central de la gestion de projet, qui permet notamment de construire le Planning, d’affecter les ressources aux travaux, d’établir le Budget.
XP voir Extreme Programming
ZBS Zone Breakdown Structure
Sigle issu de l’anglais Zone Breakdown Structure que l’on peut traduire en français par « structure de décomposition des zones ». La ZBS est la liste hiérarchique (ou indentée) des zones concernées par le projet. Le signe GBS pour Géographic Breakdown Structure est également utilisé. L’intérêt de la ZBS (ou de la GBS) est de servir de base à la décomposition des travaux pour la phase de mise en œuvre. La construction de la ZBS fait partie du processus de structuration
Exemple simplifié de ZBS :
Zone de marge
Le graphe « zone de marge » est l’un des outils de reporting du projet. Il représente sur un graphe orthogonal la progression de l’avancement global du projet en fonction du temps, dans les deux hypothèses suivantes : 1) dans la situation où toutes les tâches sont ordonnancées au plus tôt. 2) dans l’hypothèse où toutes les tâches sont ordonnancées au plus tard. En cours de projet, la valeur d’avancement global réellement constatée à la date d’état est portée en ordonnée. La courbe ainsi obtenue donne une bonne idée de la trajectoire du projet. L’outil « zone de marge » est d’autant plus pertinent que le réseau logique du projet est plus parallélisé.
Illustration : Le graphe représentatif de la zone de marge.
Je cherche l’expression spécifique d’un « projet raté, perdant » merci d’avance
Tres bon boulot
Bonsoir
je voulais avoir l’analyse comparative entre un projet solution et un projet conquête. merci
Bonjour Daniel
Je n’utilise pas ces expressions, mais plutôt “projet fermé” et “projet d’innovation”. Un projet “solution” serait un projet dans un domaine connu et maitrisé comme la construction d’un pont ou d’une usine automobile. Un projet “conquête” serait un projet dans un domaine mal connu ou incertain : lancement d’un nouveau produit, conquête d’un nouveau marché, etc…
Cordialement
Bonjour
vraiment ce document donne plus de valeur au management de projet et je compte plus l exploiter, merci .
Bonjour
Merci pour cet extrait très intéressante
Bonjour M.ESTEVE
Je suis particulièrement intéressé par ce document mais les conditions financières me font défaut.
N’y a t-il pas d’autres options pour se procurer ce document?
Merci à vous…
Bonjour,
j’ai du mal à distinguer, du point de vue du chef de projet, les différences entre la Charte projet et la lettre de mission du chef de projet.
Faut-il les deux ?
La charte ne suffit-elle pas à missionner le chef de projet ?
Avez vous des exemples de lettre de mission ?
Cordialement,
Bonjour
La charte de projet est un document technique, qui décrit de façon aussi complète que possible tous les aspects du projet : le contexte, les objectifs, l’échéancier… Vous en avez un exemple résumé à la page https://methodo-projet.fr/management-de-projets/modeles-de-documents/
La lettre de mission est un document à caractère juridique, elle décrit le projet de façon beaucoup plus succincte que la charte de projet. Son but est d’officialiser la délégation de responsabilité au chef de projet et de lui donner la légitimité. Elle précise les moyens mis à sa disposition et les limites de sa responsabilité.
Si la charte de projet est rédigée avant la nomination du chef de projet, rien n’empêche qu’elle serve aussi à officialiser la mission de celui-ci.
Je vous transmet par messagerie un modèle de lettre de mission.
Cordialement
Merci, pour l’effort de rédiger et présenter ce document.
J’espère de trouver un document pareil pour l’analyse d’affaires.
Mes salutations….
Bonjour Ivan
Je prépare de nouveaux contenus, qui devraient être mis en ligne dans quelques jours.
Pour ce qui est de l’analyse d’affaires, c’est un sujet sur lequel je dois travailler très prochainement.
Merci pour vos encouragements
Bravo, il est très complet
Bonne continuation